Le 4 mars 2024, le Programme de développement vert et changement climatique a été invité à présenter UN CC:Learn et PAGE aux étudiants en master du Collège d’Europe, dans le cadre d’une visite de terrain de deux jours à la Genève internationale.

 

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Pourquoi l’éducation et la formation sont-elles importantes pour l’action et la politique climatique ?

C’est à cette question que le Programme de développement vert et changement climatique (GCP) a tenté de répondre lors d’une visite des étudiants en master du programme de relations internationales et diplomatiques de l’UE du Collège d’Europe.

Les élèves sont venus de Bruges, en Belgique, le 4 mars 2024 pour visiter la Genève internationale et en apprendre davantage sur le travail de diverses organisations internationales et sur la coordination entre les États membres de l’Union européenne dans le contexte de la diplomatie multilatérale. Ils ont participé à un programme de deux jours au Palais des Nations, où ils ont visité le siège européen des Nations Unies et assisté à des présentations de la DiploFoundation, du GIEC, du HCNUR, de l’OMS et de l’UNITAR.

Représentant le GCP de l’UNITAR, M. Lucas Terra et M. Abhinandan Banarjee ont présenté aux étudiants deux des principaux projets du GCP : UN CC:Learn et le Partenariat pour l’action sur l’économie verte (PAGE).

M. Terra a présenté UN CC:Learn et a parlé des différentes activités menées par le programme, notamment la plateforme d’apprentissage en ligne (UN CC:e-Learn) et les projets nationaux. Il a souligné le rôle de l’éducation et de la formation dans l’action contre le changement climatique, et la façon dont les initiatives nationales et mondiales de UN CC:Learn jouent un rôle important dans ce programme. M. Terra a présenté quelques-unes des principales réalisations de UN CC:Learn à ce jour, telles que le développement de 13 stratégies nationales d’apprentissage sur le changement climatique et la délivrance de plus de 380 000 certificats d’achèvement.

Mr. Terra and Mr. Banarjee presenting UN CC:Learn and PAGE to the students from College of Europe. Photo Credit: College of Europe.

M. Terra et M. Banarjee présentent UN CC:Learn et PAGE aux étudiants du Collège d’Europe. Crédit photo : Collège d’Europe.

M. Banerjee a présenté aux étudiants le Partenariat pour l’action sur l’économie verte et la manière dont il rassemble l’expertise de cinq agences spécialisées des Nations unies, dont l’UNITAR, afin de favoriser une transition holistique vers une économie verte inclusive dans plusieurs pays à travers le monde. Il a évoqué certaines des initiatives de renforcement des capacités menées par l’UNITAR dans le cadre du PAGE, tant au niveau mondial que dans des pays partenaires spécifiques, et a souligné la manière dont de multiples agences, dotées d’atouts différents, peuvent collaborer efficacement pour obtenir des résultats tangibles sur le terrain.

Pour conclure leur présentation, ils ont raconté le récit de deux bénéficiaires du programme GCP qui font la différence au sein de leur communauté : Mme Asha Alexander et M. Mamunur Rahman. Mme Alexander est directrice d’école à Dubaï, aux Émirats arabes unis, et a suivi les cours UN CC:Learn. Elle encourage des milliers d’élèves et d’enseignants à suivre ses traces et à compléter au moins six formations UN CC:Learn. M. Rahman a participé à une formation PAGE qui l’a incité à devenir un entrepreneur social au Bangladesh. Il a fondé Ella Pad et soutient désormais des milliers de femmes travaillant dans des usines en leur fournissant des serviettes hygiéniques et des masques de protection fabriqués à partir de chutes de vêtements provenant des usines.

Pour conclure la session, M. Terra et M. Banarjee ont répondu aux questions du public. Les étudiants souhaitaient mieux comprendre le processus de développement des cours, en particulier la manière dont leur contenu est priorisé, développé et approuvé. Ils voulaient également comprendre comment PAGE et UN CC:Learn s’engagent avec les gouvernements dans le domaine de la formation et du développement des capacités.

College of Europe students at the Palais des Nations. Photo Credit: College of Europe

Les étudiants du Collège d’Europe au Palais des Nations. Crédit photo : Collège d’Europe

En cette Journée internationale des femmes, nous avons mis l’accent sur l’action climatique menée par les femmes et tenant compte de la problématique du genre.

 

Découvrez comment nous pouvons renforcer et accroître la participation des femmes aux solutions climatiques.

 

Crédit photo : Panos Pictures.

Nous célébrons aujourd’hui la Journée internationale des femmes. Pour célébrer cette date importante, nous vous invitons à réfléchir au rôle des femmes dans la lutte contre le changement climatique.

Les femmes sont souvent négligées dans la politique climatique, alors que ce sont elles qui souffrent le plus des conséquences du changement climatique.

Selon ONU Femmes :

« La crise climatique n’est pas « neutre » du point de vue du genre. Les femmes et les filles subissent les impacts les plus importants du changement climatique, qui amplifie les inégalités existantes entre les sexes et représente une menace unique pour leurs moyens de subsistance, leur santé et leur sécurité ».

Comment faire en sorte que les femmes et les filles prennent part aux décisions liées au climat qui aboutissent à des solutions efficaces et inclusives pour lutter contre le changement climatique ?

Pour répondre à cette question, nous avons énuméré ci-dessous trois moyens qui pourraient contribuer à améliorer l’action climatique sensible au genre et menée par les femmes.

Mettre en œuvre des solutions climatiques menées par les communautés et tenant compte de la dimension de genre.

En encourageant la participation des femmes et les solutions climatiques élaborées par les femmes, on obtient des résultats meilleurs, plus efficaces et plus inclusifs.

Dans de nombreuses communautés rurales, par exemple, les femmes sont responsables de la collecte de l’eau pour leur famille et, au fil des ans, elles ont acquis une compréhension unique des changements dans les régimes de précipitations, ainsi que de la collecte et du stockage de l’eau.

Ces femmes sont particulièrement bien placées pour éclairer les stratégies d’adaptation et élaborer des solutions sur mesure et inclusives.

Accès à des ressources financières adaptées et à la gestion des ressources.

Les femmes gèrent les ménages et représentent une grande partie de la main-d’œuvre. Néanmoins, elles se retrouvent souvent sans les moyens de subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille, ou sans les incitations adéquates pour le faire.

En Côte d’Ivoire, par exemple, les femmes représentent 70 % du secteur agricole mais ne possèdent que 3 % des terres qu’elles cultivent. Ce projet d’ONU Femmes dans le pays a permis aux femmes ivoiriennes d’augmenter leurs revenus grâce à une meilleure efficacité et à une plus grande production agricole.

En leur fournissant les ressources adéquates, y compris financières, ils peuvent construire des communautés mieux adaptées et plus résistantes au climat, contribuant ainsi à l’adaptation au climat et à l’atténuation de ses effets.

Action climatique pour tous.

Les investissements dans une action climatique intégrant la dimension de genre ont des effets bénéfiques considérables sur l’ensemble de la société, tels que la préservation de l’environnement et la réduction de la pauvreté.

Comme le dit la CCNUCC :

« En abordant le changement climatique sous l’angle de l’égalité des sexes, nous pouvons également aborder les droits des femmes et promouvoir une plus grande égalité entre les hommes et les femmes.

Les femmes jouent un rôle essentiel dans la construction de sociétés résilientes au changement climatique.

Vous souhaitez en savoir plus sur les liens entre le genre et le changement climatique à l’occasion de la Journée internationale des femmes ?

Suivez nos cours en ligne gratuits sur le genre.

Des lycéens et lycéennes de la Kantonsschule am Burggraben St.Gallen, en Suisse, ont visité le siège de l’UNITAR à Genève, en Suisse, et ont été accueillis par le Programme de développement vert et de changement climatique et l’Unité d’appui aux communications et aux technologies de l’information (Communications & IT Support Unit).

 

Les élèves ont participé à une réunion de deux heures avec le personnel de l’UNITAR, au cours de laquelle ils ont pris part à des activités, ont reçu des conseils sur les carrières et en ont appris davantage sur la vie dans la fonction publique internationale.

Le 14 février 2024, un groupe de 21 étudiant/es de la Kantonsschule am Burggraben St.Gallen, en Suisse, a visité le siège de l’Institut des Nations Unies pour la formation et la recherche (UNITAR) à Genève, en Suisse, pour la cinquième année consécutive et a participé à une session de 2 heures avec le personnel de l’UNITAR. La visite des élèves s’inscrivait dans le cadre de l’excursion annuelle de leur classe de relations internationales à la Genève internationale.

La visite visait à accroître l’intérêt des élèves pour les Objectifs de développement durable (ODD), à leur donner une idée des compétences et de l’expérience nécessaires pour travailler dans une organisation internationale, et à tester leurs compétences en matière de résolution de problèmes dans des situations réelles auxquelles le personnel de l’ONU est confronté au quotidien.

Mme Sophie Mills et M. Lucas Terra, de l’UNITAR, étaient les hôtes et ont démarré la visite par une présentation des différents organes du système des Nations Unies, ainsi que de l’histoire de l’UNITAR, de l’évolution de l’organisation au fil des ans et de ses activités actuelles.

Après la présentation, les élèves ont été répartis en cinq groupes et invités à participer à un jeu sur les ODD. Le jeu comprenait une roue avec les différents ODD, et à chaque fois qu’un groupe la faisait tourner, il devait répondre à une question sur l’ODD spécifique qu’il avait obtenu. Chaque bonne réponse des élèves était récompensée par un chocolat et, dans l’ensemble, le jeu a été bien accueilli par les jeunes qui y ont participé activement et ont répondu correctement à la plupart des questions.

Students during the SDG game during the visit to the UNITAR office.

Les élèves pendant le jeu des ODD. Crédit photo : Ueli Albrecht / Kantonsschule am Burggraben St.Gallen

Après le jeu, Mme Jelinke Wijnen, M. Collins Singoei, M. Angus Mackay et M. Mazin Khan ont parlé aux étudiants de leur parcours et de leur rôle à l’UNITAR. Les quatre orateurs/trices ont raconté leur histoire personnelle et ont expliqué comment ils ont fini par poursuivre une carrière aux Nations Unies à Genève, ce qu’ils ont étudié à l’université et quelles sont les compétences qu’ils jugent importantes pour décrocher un emploi au sein d’une organisation internationale. Chaque présentation a été suivie de questions de la part des étudiants, qui étaient particulièrement intéressés par les expériences et les opinions des intervenant/es sur leur travail à l’UNITAR.

Enfin, les compétences des élèves en matière de résolution de problèmes ont été mises à l’épreuve. Mme Mills et M. Terra ont divisé les élèves en deux groupes distincts et leur ont proposé deux défis différents. Les élèves ont eu 15 minutes pour trouver des solutions à ces défis. Après délibération, chaque groupe a présenté ses solutions.

La session s’est terminée par une visite du bureau de l’UNITAR.

The students at the end of the visit.

Les étudiants à la fin de la visite. Crédit photo : UNITAR

Lors de la COP28, les pays d’Afrique de l’Ouest, dont le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Togo et la Guinée, ont signé une Déclaration régionale sur l’éducation au changement climatique, s’engageant à augmenter le financement d’efforts complets d’éducation au climat dans la région.

 

Cette initiative, soutenue par le programme UN CC:Learn, vise à mobiliser des ressources auprès de sources nationales et internationales. Elle devrait recueillir le soutien d’autres pays et institutions régionales d’Afrique de l’Ouest.

 

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S’il est clair depuis un certain temps que l’éducation aux changements climatiques constitue l’un des besoins fondamentaux non satisfaits des pays qui subissent le plus gros de la crise, il s’est avéré difficile de débloquer les ressources nécessaires pour répondre à ce besoin à grande échelle. Depuis plusieurs années, le programme UN CC:Learn (soutenu par la Suisse) a travaillé en Afrique de l’Ouest pour mieux comprendre l’écart et construire une approche régionale visant à renforcer l’éducation climatique à tous les niveaux (formel, non formel et informel).

Le 4 décembre 2023 lors de la COP28, les 4 premiers ministres de l’Environnement ouest-africains se sont réunis en marge des négociations, sous les auspices du ministère de l’Éducation des Émirats arabes unis, et ont signé une déclaration régionale sur l’éducation aux changements climatiques.  La force de cette réunion et de ces premières signatures, notamment celles du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Sénégal et du Togo, suivies de la Guinée le 6 décembre, ont dynamisé un processus qui verra les 13 États membres du Comité Permanent Inter-États de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS) signer la déclaration dans les mois à venir.

Seated - Ministries of Environment of Burkina Faso, Cote d'Ivoire, Senegal and Togo (M. Roger Baro, M. Jacques Assahore Konan, M. Alioune Ndoye, M. Katari Foli Bazi). Standing - UNITAR's Executive Director, Mr. Nikhil Seth.

Assis – Ministres de l’Environnement du Burkina Faso, de Côte d’Ivoire, du Sénégal et du Togo (M. Roger Baro, M. Katari Foli Bazi, M. Alioune Ndoye, M. Jacques Assahore Konan). Debout – Directeur exécutif de l’UNITAR, M. Nikhil Seth.

Au-delà de cela, on s’attend à ce que d’autres pays d’Afrique de l’Ouest apportent également leur soutien, ainsi que d’importantes institutions régionales.  La Déclaration stipule que ses signataires « redoubleront d’efforts pour augmenter de manière significative le niveau de financement de l’éducation aux changements climatiques en Afrique de l’Ouest en mobilisant des ressources budgétaires nationales et en s’appuyant sur de multiples sources (publiques et privées internationales) ».

M. Alioune Ndoye, Minister of Environment, Senegal, signing the Declaration. Photo Credit: Minister of Environment, United Arab Emirates

Alioune Ndoye, ministre de l’Environnement du Sénégal, a signé la Déclaration. Crédit photo : Ministre de l’Environnement des Émirats arabes unis

Dans le même temps, la Déclaration ouvrira la voie à d’importantes discussions avec les partenaires de développement afin d’apporter le soutien dont la région a besoin pour renforcer ses connaissances sur les changements climatiques à grande échelle.  Comme cela a été récemment exposé dans un article du PNUD-UNITAR sur l’éducation climatique :

« De petits investissements dans la planification de l’éducation climatique peuvent débloquer des financements bien plus importants. Par exemple, la République dominicaine a été l’un des premiers pays à recevoir une subvention de l’UN CC:Learn en 2012, qu’elle a utilisée pour mobiliser des millions de dollars d’argent public en vue de former des enseignants du primaire à travers le pays. Plus récemment, la Zambie a réussi à mobiliser une subvention importante de l’IKI (17 millions d’euros) pour l’éducation climatique sur la base d’une subvention de l’UN CC:Learn de 100 000 USD en 2018. » – UNITAR et PNUD

 

M. Roger Baro, Minister of Environment of Burkina Faso, holding the Declaration alongside Mr. Angus Mackay, Director, Division for Planet, UNITAR. Photo Credit: Minister of Environment, United Arab Emirates.

Roger Baro, ministre de l’Environnement du Burkina Faso, tenant la Déclaration aux côtés de M. Angus Mackay, directeur de la Division pour la Planète, UNITAR. Crédit photo : Ministre de l’Environnement des Émirats arabes unis.

The Declaration signed by Burkina Faso, Cote d'Ivoire, Senegal and Togo at the Financing Climate Change Education: Challenges and Successes at COP28, in Dubai, UAE. Photo Credit: Minister of Environment, United Arab Emirates.

La Déclaration signée par le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Sénégal et le Togo sur le financement de l’éducation au changement climatique : Défis et réussites à la COP28, à Dubaï, Émirats arabes unis. Crédit photo : Ministre de l’Environnement des Émirats arabes unis.

L’espace de dialogue UN CC:Learn sur l’apprentissage pour les citoyens et les professionnels, organisé en septembre 2023, a réuni les partenaires de UN CC:Learn pour discuter de « la manière dont les approches d’engagement public peuvent être efficaces dans le cadre du nouveau programme de travail de l’AAC ».

Lisez la suite pour en savoir plus sur la discussion.

En septembre 2023, UN CC:Learn a réuni des partenaires pour discuter de « Comment les approches d’engagement du public peuvent contribuer au nouveau programme de travail de l’AAC » dans le cadre de l’Espace Dialogues sur l’apprentissage pour les citoyens et les professionnels.

La discussion de deux heures visait à réfléchir sur les engagements pris dans le cadre du programme Action pour l’autonomisation climatique (AAC), en se concentrant en particulier sur l’engagement du public. Elle a donné l’occasion de partager des approches et des bonnes pratiques de différentes organisations et a abordé les défis et les opportunités pour promouvoir l’engagement du public à travers des initiatives d’apprentissage.

L’événement a réuni Climate OutreachClimate Reality Project Indonesia, le Gouvernement du GhanaGreenish, le Gouvernement du MalawiMIET Africa, le  Partenariat NDC, la Direction [suisse] du développement et de la coopérationLittle Hands UgandaWe Effect et UNITAR/UN CC:Learn.

Mot d’ouverture, introduction au nouveau président et aperçu du soutien d’UN CC:Learn à l’AAC

L’événement a débuté par le discours d’ouverture de Mme Mihoko Kumamoto, directrice de la Division pour la prospérité de l’UNITAR et directrice du bureau de l’UNITAR à Hiroshima, qui a souligné que l’engagement du public devait être inclusif et considérer les différents groupes et communautés comme efficaces. De plus, elle a souligné les points clés qui peuvent contribuer à renforcer l’engagement du public, notamment :

  • La haute qualité des données, des connaissances et des informations fondées sur des preuves.
  • Des points d’entrée efficaces dans la formulation et la mise en œuvre des politiques.
  • Donner aux individus les moyens de devenir des communicateurs et des leaders efficaces.

Après la présentation de Mme Kumamoto, la nouvelle présidente de l’Espace de dialogue sur l’apprentissage pour les citoyens et les professionnels, le Dr Amiera Sawas, directrice de la recherche et de l’engagement au Climate Outreach, basée au Royaume-Uni, a été présentée aux participants. Dans ses remarques, elle a souligné que toute intervention visant à impliquer le public devait être soigneusement réfléchie puisqu’il n’existait pas d’approche universelle.

Après l’introduction du Dr Sawas, Mme Cristina Rekakavas, coordinatrice du partenariat UN CC:Learn, a pris le relais pour donner un aperçu du soutien d’UN CC:Learn aux pays pour qu’ils adoptent une approche stratégique en matière d’éducation, de formation et de sensibilisation du public au changement climatique pour que leurs décideurs, les professionnels et les citoyens puissent agir de manière efficace et prendre des décisions éclairées sur les changements climatiques. Actuellement, le Partenariat s’engage avec plus de 30 pays sur plusieurs fronts, de l’intégration des changements climatiques dans le système éducatif formel, à la formation des enseignants, à celle des professionnels (tels que les représentants gouvernementaux et les journalistes) et à l’engagement des jeunes ainsi qu’à une large communication.

Que signifie « l’engagement du public » pour l’action climatique ?

Dans la deuxième partie de l’événement, le Dr Sawas a présenté les différents types d’engagement public dans le cadre de l’AAC. Elle a souligné les exemples pratiques suivants :

  • Participation du public à la prise de décision, par exemple, assemblées de citoyens, consultation publique sur les politiques climatiques proposées, décision politique, etc.

Éducation et formation, par exemple, selon une étude de l’UNESCO, sur près de 50 pays, pratiquement la moitié ne font pas référence aux changements climatiques ; une formation est également nécessaire au sein des secteurs et des organismes professionnels sur les changements climatiques. Elle a également présenté plusieurs études de recherche sur la communication climatique et l’engagement du public, telles que Climate Visuals.

Partage d’expériences et discussion sur l’engagement du public en faveur de l’action climatique  

La troisième partie comprenait des présentations d’UN CC:Learn, Greenish et We Effect.

Mme Cristina Rekakavas, d’UN CC:Learn, a présenté aux participants plusieurs ressources d’UN CC:Learn qui renforcent les compétences des citoyens et des professionnels pour les aider à prendre des mesures en faveur du climat et à prendre des décisions respectueuses du climat, comme la Plateforme globale de partage des connaissances, la Plateforme d’apprentissage en ligne, le Programme d’Affiliation, le Réseau Alumni, les Enquêtes d’impact et la Classe sur le Climat.

Ensuite, M. Mohamed Kamal, directeur de Greenish, a présenté son organisation, soulignant son travail en matière d’engagement communautaire, de plaidoyer et d’inclusion sociale, et soulignant la collaboration avec Climate Outreach.

Enfin, Mme Sian Morga et M. Archagel Munthal, respectivement directrice des programmes régionaux pour l’Afrique australe et coordonnateur des programmes régionaux chez We Effect, ont parlé d’une approche participative de l’engagement public et civique, donnant des exemples d’autonomisation économique des femmes dans la chaîne de valeur du coton en Afrique australe.

Ces interventions ont été suivies d’une discussion en plénière qui a permis de poursuivre le partage d’expériences, notamment les expériences du Ghana et du MIET Afrique dans l’intégration du changement climatique dans les programmes scolaires, et le festival vert de Little Hands Uganda, qui a attiré plus de 20 000 personnes, dont 12 000 enfants, dans un effort visant à responsabiliser une génération de citoyens soucieux de l’environnement.

Conclusion

Les principaux points à retenir de cet espace de dialogue portaient sur l’importance de :

  • Réfléchir et prendre en compte les valeurs sociales qui font partie de qui nous sommes en tant qu’êtres humains.
  • Établir la confiance, les relations et le dialogue pour comprendre ce que pensent et ce dont ont réellement besoin les différentes communautés et groupes que nous ciblons et soutenons.
  • Comprendre les expériences liées au genre, le contexte et les normes sociales ainsi que les liens que les changements climatiques entretiennent avec ces questions et d’autres.

Espaces de dialogue

Les trois espaces de dialogue de l’UN CC:Learn – Apprentissage pour les pays, Apprentissage par les jeunes et Apprentissage pour les citoyens et les professionnels – offrent aux parties prenantes et partenaires intéressés l’occasion d’échanger régulièrement, de tenir des discussions approfondies autour de thèmes clés et d’identifier des synergies et des opportunités spécifiques pour une collaboration.

Le projet de communication et de suivi pour la mise en œuvre de la Contribution Déterminée au niveau National (CDN) au Bénin est lancé, visant à simplifier le langage, impliquer divers acteurs, et promouvoir la territorialisation pour une action climatique efficace à la base.

 

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Dans son ambition de s’aligner aux engagements internationaux face aux changements climatiques, le Bénin a mis en œuvre sa Contribution Déterminée au niveau National (CDN), élaborée en 2017 et actualisée en 2021 en conformité avec l’Accord de Paris. Conformément aux dispositions des articles 6 et 8 de l’Accord de Paris, le Bénin a sollicité l’appui des partenaires internationaux tels que NDC Partnership et UNITAR à travers le programme UN CC Learn pour mieux vulgariser le travail entrepris par le pays pour une meilleure comptabilité des actions en lien avec la réduction des gaz à effet de serre et une meilleure appropriation par l’ensemble des parties prenantes. C’est pourquoi le 16 novembre 2023 à Cotonou, le Ministère de l’Environnement et du Cadre de vie à travers la Direction Générale de l’Environnement et du Changement climatique et ses partenaires NDC Partnership, UNITAR et les parties prenantes issues des autres départements ministériels, société civile, médias ont pris part au lancement du projet « Communication et suivi de la mise en œuvre de la Contribution Déterminée au niveau National et du Plan de Partenariat au Bénin et de la validation du rapport de synthèse de la CDN ».

Dans son mot introductif, Richard EDIKO-AKANNI, coordonnateur national du projet, a rappelé l’importance dudit projet dont :

L’objectif général de cet atelier est  de procéder au lancement effectif du projet de Communication et Suivi de la Mise en œuvre de la CDN et du Plan de Partenariat au Bénin et de la validation du rapport de synthèse de la CDN. De façon spécifique, il s’agira de procéder au lancement, de valider le document de synthèse de la CDN et les messages clé pour les supports de communication afin de rendre le document accessible à toutes les couches de la société pour une meilleure implication des populations à la base.

D’où le rappel d’Angus MACKAY, Directeur de la Division Planète à UNITAR,

« L’urgence climatique nous affecte tous. Nous devons tous nous engager ».

À cet effet, le Professeur Martin PEPIN AÏNA, Directeur Général de l’Environnement et des Changements climatiques a exprimé son satisfecit en ces termes :

Je suis très heureux et reconnaissant pour votre présence à cet atelier afin de sortir des sentiers battus pour parler un langage accessible à la population.

Puis, le Professeur AÏNA a fait un bref historique du contexte de la CDN au Bénin en rappelant que

Suite à la réalisation de l’état de lieu de la CDN par rapport aux actions mises en œuvre de la période 2017-2019. Le Bénin a procédé à l’actualisation de cet instrument. Cette ambition, traduite par le gouvernement du Bénin, montre clairement son adhésion à la Convention-cadre des Nations unies sur le Changement climatique et son adhésion en tant que pays, partenaires à l’Accord de Paris.

Pour mettre tous les participants au même niveau d’information, Antoinette SAGBO, consultante en communication pour le projet, a fait une présentation du document de synthèse de la CDN. Ce travail a permis de déceler la nécessité de simplifier le langage pour le rendre accessible à tous. Comme l’a notifié Albert COMPAORE, Conseiller UNITAR auprès des pays de l’Afrique de l’Ouest :

Ce document-là, il faut que tous les Béninois puissent le comprendre afin que tout le monde puisse agir dans le même sens. C’est d’ailleurs la première fois que l’on voit un pays qui fait l’effort de se préoccuper de traduire un document de cette portée pour sa population. Et nous félicitons le Bénin.

a relevé  monsieur COMPAORE. C’est dans le même sillage que s’est inscrit le Directeur Général de l’Environnement et des Changements climatiques,

Nous ne pouvons faire progresser les contributions déterminées au niveau national (CDN) telles que définis dans l’Accord de Paris sans une appropriation de l’ensemble des acteurs. Il est essentiel de revoir le langage que nous parlons, de revoir la politique à la base et d’aller jusqu’à la territorialisation de notre CDN

Ce souci du retour à la base a été déjà au cœur du projet dès son commencement,

En élaborant la CDN, nous sommes allés vers les communautés de plusieurs manières. Pour la partie adaptation, nous avons conduit des études de vulnérabilité en allant sur le terrain

a évoqué Oloadjewou Odjougbele, Facilitateur pays de NDC Partnership au Bénin.

Pour une meilleure implication des politique, Angus MACKAY, Directeur de la Division Planète à UNITAR a évoqué la Déclaration sur l’apprentissage au changement climatique qui a été signée par 6 pays lors de la COP 28 à Dubaï.

Des groupes de travail en guise d’activités de communication

Face aux hommes et femmes des médias, les agents des différents départements ministériels, associations et société civile réunis en sous-groupe, une fresque sur le climat les a initié à une meilleure compréhension du terme ‘’contribution déterminée au niveau national (CDN) ‘’. Pour abonder dans le souhait du Professeur AÏNA à s’inscrire vers une ‘’territorialisation de la CDN ‘’, Alexandre Samuel GACHOUD, Coordonnateur du programme régional UN CC Learn a égrené quelques actions de communications qui seront développées en 2024.

Spécifiquement, pour cette année, nous allons travailler sur la production des émissions télévisuelles et radiophoniques. S’y ajoute des activités particulières qui seront réalisées dans le cadre de la journée nationale de l’arbre (NDLR 1er juin 2024). L’idée est d’avoir un processus participatif en s’engageant avec les différentes parties prenantes.

De même, Charlène MOUBOULOU, assistante en communication et gestion de projet à UN CC Learn,  a  reconnu l’expertise empirique existant,

Nous sommes conscients que les populations mettent en œuvre des actions d’adaptations et d’atténuations. Donc, il est important que les populations puissent s’approprier la CDN, mettre en œuvre ses activités afin que cela contribue véritablement à réduire le taux d’émissions des gaz à effet de serre pour le Bénin pour une meilleure comptabilité au niveau national.

L’atelier s’est achevé par des recommandations des participants portant sur la seconde fréquence de la radio nationale qui couvre plus d’une soixantaine langues vernaculaires et sur un glossaire dans les principaux groupes vernaculaires du Bénin. Nous avons fini par une photo de famille.

Pour la troisième année consécutive, UN CC:Learn s’est associé à TEDxGeneva pour offrir une plateforme aux personnes ayant des idées novatrices sur la manière de résoudre les problèmes environnementaux et sociaux actuels du monde.

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L’acte de respirer est essentiel pour les êtres vivants de la planète Terre. Mais respirer est un acte aussi bien biologique et mécanique que personnel et émotionnel. Chaque souffle raconte une histoire, de la joie à la tristesse, de l’espoir à la lumière. Chaque respiration nous rappelle la vie qui nous entoure et le fait que toute vie fait partie d’un système plus vaste et interconnecté.

Pour explorer les corrélations entre les différentes significations de  »respiration » et les défis environnementaux actuels auxquels les sociétés sont confrontées, UN CC:Learn s’est associé pour la troisième fois à TEDxGeneva pour organiser l’édition Breathing de TEDxGeneva, un événement TEDx qui a mis en avant des idées innovantes et a placé l’environnement et l’action contre le changement climatique au cœur de l’événement. L’événement s’est appuyé sur la collaboration entre UN CC: Learn et TEDxGeneva depuis 2021, qui a déjà donné lieu à deux événements TEDxGeneva : La marée monte et Régénération.

A la question, « Qui sont les agents du changement qui façonnent un avenir respirable pour tous ? », l’événement a entrepris de fournir une plateforme pour les orateurs avec de grandes idées pour résoudre certains des problèmes les plus urgents du monde, de l’approvisionnement en eau dans les zones touchées par la sécheresse au déploiement de nouvelles technologies pour encourager les pratiques de conservation. Au total, sept orateurs venus de différentes régions d’Europe sont montés sur scène pour présenter sept exposés TEDx – 4 en français et 3 en anglais – à plus de 100 participants à la Fédération internationale de la Croix-Rouge (FICR), à Genève (Suisse), le 1er décembre 2023.

Ms. Astrid Humbert-Droz delivering her talk at the TEDxGeneva Breathing edition.

Mme Astrid Humbert-Droz prononçant son discours lors de l’édition TEDxGeneva Breathing.

L’événement a débuté avec M. Noam Yaron, éco-aventurier et nageur suisse qui participe à des défis physiques extrêmes, tels que la traversée du lac Léman (plus de 80 km), pour sensibiliser à l’importance de la conservation de la nature et de la biodiversité. M. Yaron a expliqué comment il a amélioré ses performances, tant mentales que physiques, en apprenant des techniques de respiration anciennes. Il a été suivi par Mme Fiona Beenkens, architecte spécialisée dans la neuro-architecture, un nouveau domaine qui place le bien-être au cœur des projets architecturaux. Elle a expliqué comment la neuro-architecture peut contribuer à résoudre des problèmes tels que l’anxiété et aider les gens à se sentir plus en sécurité dans différents environnements.

Après Mme Beenkens, M. Paolo Mastrocola, ingénieur spécialisé dans la gestion de l’eau, est monté sur scène pour parler du travail qu’il a accompli pour améliorer la vie des populations rurales des zones arides de Somalie grâce à la construction de barrages naturels. Ces barrages naturels ont remodelé les communautés locales en leur apportant de l’eau potable, des emplois, une plus grande biodiversité et une augmentation des rendements agricoles. M. Thierry Pick, homme d’affaires autodidacte et créateur du style de « gestion d’entreprise naturiste », a ensuite pris la parole pour expliquer comment il utilise le bien-être comme critère de croissance et de performance de son entreprise, et comment cet indicateur unique peut accroître l’engagement, le bonheur et le dévouement des employés.

Mme Astrid Humbert-Droz, couturière et étudiante à l’École Hôtelière de Genève, a expliqué comment la Suisse, deuxième plus grand consommateur de mode au monde, pouvait mettre en œuvre des stratégies, telles que des programmes de reprise, pour réduire les 100 000 tonnes de déchets textiles annuels du pays. Elle a été suivie par M. Thomas Elliott, fondateur de Restor, une start-up issue de l’ETH Zurich qui utilise la technologie pour rendre la protection et la conservation de la biodiversité économiquement viable pour les populations locales. Enfin, Mme Giorda a clôturé la soirée en expliquant comment l’hypnose peut être utilisée comme outil pour changer les mentalités et encourager des modes de vie plus durables, avec moins de consommation et plus de respect pour la nature et les autres êtres humains.

The TEDxGeneva team, speakers, and volunteers at the TEDxGeneva Breathing edition.

L’équipe de TEDxGeneva, les intervenants et les bénévoles lors de l’édition TEDxGeneva Breathing.

Après l’événement, les invités ont été conviés à une réception dans les locaux de la FICR, où ils ont pu rencontrer les orateurs et interagir avec eux, tout en ayant l’occasion de nouer des contacts avec le reste du public.

Cet événement TEDxGeneva a été soutenu par UN CC:Learn, le gouvernement français, la Haute École de Gestion de Genève, l’École Hotelière de Genève et la Fédération internationale de la Croix-Rouge.

En novembre 2023, UN CC : Learn a organisé deux espaces de dialogue qui ont réuni plusieurs partenaires pour discuter de sujets clés dans le domaine de l’éducation au changement climatique et explorer des synergies.

 

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Le mois de novembre a marqué la dernière série d’espaces de dialogue CC:Learn de l’ONU de l’année. Les espaces de dialogue sont des plateformes dédiées aux organisations partenaires de UN CC:Learn et aux pays pour discuter, co-créer des idées et partager des expériences afin d’accélérer les efforts sur l’éducation, la formation et la sensibilisation du public au changement climatique. Ce mois-ci, deux espaces de dialogue ont été organisés : Apprendre pour les pays et Apprendre par la jeunesse.

Le partenariat de l’UNESCO pour une éducation verte (GEP en anglais) a été le point fort de l’espace de dialogue « Apprendre pour les pays ». Le GEP est une initiative mondiale qui adopte une approche globale pour aider les pays à faire face à la crise climatique en exploitant le rôle essentiel de l’éducation. UN CC:Learn, qui a commencé à soutenir les pays partenaires il y a plus de dix ans par l’élaboration et la mise en œuvre de stratégies nationales d’apprentissage sur le changement climatique, est un partenaire du GEP. UN CC:Learn vise à exploiter les synergies avec le GEP pour développer l’éducation climatique dans les pays du monde entier.

L’espace de dialogue sur l’apprentissage par la jeunesse a présenté plusieurs initiatives de l’UN CC:Learn qui sont spécifiquement conçues pour renforcer les connaissances et les compétences des jeunes afin qu’ils agissent sur le changement climatique. Au cours de cet espace de dialogue, les résultats de l’enquête sur la jeunesse de UN CC:Learn ont été présentés. 91% des personnes interrogées (18-35 ans) estiment avoir été affectées par le changement climatique. Les résultats de l’enquête servent de document d’orientation pour l’élaboration par UN CC:Learn de ses programmes pour la jeunesse, notamment les Dialogues des jeunes sur le climat, les conférences TEDx, les ressources en ligne sur le changement climatique, les programmes radiophoniques sur le changement climatique, et bien d’autres choses encore.

En raison de l’immense intérêt manifesté par les anciens élèves de UN CC:Learn, un ensemble de ressources dédiées sera développé en mettant l’accent sur les compétences non techniques dont les anciens élèves ont besoin pour exceller dans leurs efforts d’action climatique. Les compétences identifiées sont le leadership, la gestion de projet, l’inclusivité, la communication et la mobilisation des ressources, et elles feront partie du cours en ligne « Comment devenir un champion du changement climatique ». Ce cours sera offert en plus des connaissances techniques des autres cours en ligne sur la plateforme UN CC:e-learn pour renforcer les compétences des anciens étudiants qui souhaitent devenir des agents de changement dans leurs domaines respectifs.

Restez à l’écoute de UN CC:Learn pour d’autres nouvelles passionnantes sur ces initiatives et d’autres encore, alors que nous clôturons une nouvelle année de transmission de connaissances sur le climat à la population.

Le cours en ligne sur les négociations sur le changement climatique et la santé a été mis à jour en vue de la COP28.

 

Le cours aborde les liens entre le changement climatique et la santé et vise à répondre à des questions importantes, telles que l’état actuel des négociations sur le changement climatique au niveau international en ce qui concerne la santé, et la façon dont le changement climatique a un impact sur la santé humaine.

Le changement climatique induit par l’homme devrait provoquer 250 000 décès supplémentaires par an entre 2030 et 2050, liés à des problèmes allant de la malnutrition au stress thermique. D’ici à 2030, cela devrait représenter un surcoût de 2 à 4 milliards de dollars pour les pays du monde entier.

En outre, la pandémie de COVID-19 a mis en évidence les liens importants entre la santé humaine et l’état de notre environnement et de nos économies. Avec l’expansion et le développement des sociétés, il n’a jamais été aussi important d’aborder la santé humaine et le changement climatique comme deux sujets interdépendants.

À la lumière de ces défis et dans le but de soutenir les délégués participant aux prochaines négociations des Nations unies sur le changement climatique (COP28), le cours en ligne Négociations sur le changement et santé, développé conjointement par UN CC:Learn, l’Institut des Nations unies pour la formation et la recherche (UNITAR), l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et Climate Tracker, a été mis à jour.

Le cours en ligne nouvellement mis à jour est entièrement autodidacte, comporte 6 leçons et dure en moyenne 3 heures. Il dévoile les liens entre le changement climatique et la santé et met en lumière la manière dont les traités internationaux sur le changement climatique abordent les questions de santé. En outre, des sessions complémentaires en ligne seront organisées pour les participants sélectionnés.

A l’issue de la formation, les utilisateurs seront capables de :

  1. Expliquer comment le changement climatique affecte la santé ;
  2. Reconnaître le cadre politique international du changement climatique ;
  3. Identifier les Parties et les groupes de Parties à la CCNUCC, au Protocole de Kyoto et à l’Accord de Paris, y compris leurs engagements respectifs et leurs positions de négociation ;
  4. Décrire les résultats des sessions de négociation passées ;
  5. Discuter des questions clés dans les négociations internationales en cours sur le changement climatique, en particulier en ce qui concerne la promotion des priorités en matière de santé et l’intégration de la santé dans toutes les politiques.

Le cours est ouvert à toute personne intéressée. Toutefois, il devrait présenter un intérêt particulier pour les publics suivants :

  • Les professionnels du secteur de la santé qui participent aux négociations internationales sur le changement climatique et aux processus nationaux liés au changement climatique ;
  • Les professionnels du secteur de l’environnement qui participent aux processus internationaux et nationaux liés au changement climatique, ainsi que les négociateurs du changement climatique ;
  • Autres fonctionnaires et praticiens intéressés ;
  • Les universitaires et les étudiants ;
  • D’autres personnes intéressées par la promotion des priorités en matière de santé dans le contexte du changement climatique et des négociations sur le changement climatique.

Après avoir terminé le cours de manière satisfaisante, c’est-à-dire en obtenant 70 % ou plus au test final en trois tentatives, les utilisateurs recevront un certificat officiel CC:Learn de l’ONU.

Suivez le cours ici.

UN CC:Learn a affilié trois cours en ligne développés par la CCNUCC qui vous permettront de vous mettre à jour sur le processus international de lutte contre le changement climatique et l’Accord de Paris.

 

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Qu’est-ce que le processus de changement climatique de l’ONU et comment fonctionne-t-il ? Quel est son lien avec l’Accord de Paris ? Comment l’Accord de Paris est-il mis en œuvre au niveau national ?

Ces questions peuvent sembler compliquées, mais les derniers cours en ligne développés par la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et affiliés à UN CC:e-Learn vous aideront à démêler ces questions et bien d’autres liées au processus de changement climatique de l’ONU et à l’Accord de Paris.

Les trois cours en ligne sont gratuits, autonomes et ouverts à tous. Les participants impliqués dans les négociations sur le changement climatique les trouveront particulièrement utiles car ils feront une plongée en profondeur dans la manière dont le cadre et le processus de prise de décision sur le changement climatique se déroule.

Les cours sont les suivants :

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Guide du participant au processus de changement climatique de l’ONU

En 2 heures, ce cours en ligne vous présentera le régime international de lutte contre le changement climatique et ses trois instruments clés – la CCNUCC, le Protocole de Kyoto et l’Accord de Paris.

Il vous guidera à travers les tenants et les aboutissants du processus de la CCNUCC et les mécanismes permettant d’engager les Parties à la CCNUCC dans plusieurs forums.

En outre, il mettra en lumière les processus de prise de décision et d’établissement de rapports de la CCNUCC.

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Climate meeting plenary

Plénière de la réunion sur le climat. Crédit photo : UN Climate Change

La mise en œuvre nationale de l’Accord de Paris

Ce cours en ligne de 2 heures montrera comment la législation nationale est essentielle pour limiter le changement climatique anthropique dangereux.

Il expliquera pourquoi il est important de réglementer, de structurer et de mettre en œuvre une législation nationale sur l’action climatique pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris.

En outre, le cours présentera des exemples de législation d’adaptation et d’atténuation tout en fournissant des conseils sur les lois globales sur le changement climatique que les gouvernements peuvent mettre en place pour établir des organismes et des cadres qui soutiendront leurs efforts d’action climatique.

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People with SDG signs. Photo credit: UN Climate Change.

Des personnes avec des panneaux SDG. Crédit photo : UN Climate Change.

Le Comité de mise en œuvre et de conformité de l’Accord de Paris

Ce cours vous guidera à travers le Comité de mise en œuvre et de respect de l’Accord de Paris (PAICC), qui a été créé en vertu de l’article 15 de l’Accord de Paris.

En 3 heures, vous découvrirez le PAICCC et apprendrez comment il facilite la mise en œuvre et assure le respect de l’Accord de Paris, en obtenant un aperçu de son fonctionnement et de ses objectifs.

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Signature of the Paris Agreement. Photo Credit: UN Climate Change.

Signature de l’Accord de Paris. Crédit photo : UN Climate Change.