Joe Mari Francisco est le point focal national pour l’égalité des sexes des Philippines auprès de la CCNUCC. Son engagement dans le domaine du genre et du changement climatique a commencé en 2018 lorsqu’il a suivi les cours de l’UN CC:Learn qui ont mis en évidence les liens entre les deux sujets. Poursuivez votre lecture pour découvrir son histoire inspirante.

L’égalité des sexes et l’action pour le climat sont des sujets étroitement liés qui sont de plus en plus abordés de concert. Joe Mari S. Francisco, agent technique de la Commission philippine sur les changements climatiques et point focal national pour l’égalité des sexes des Philippines auprès de la CCNUCC, en est convaincu. Il a été chargé d’intégrer les questions de genre dans l’ensemble de la CDN des Philippines.
Joe Mari a suivi le Cours ouvert en ligne sur le genre et l’environnement et le Cours en ligne d’introduction aux changements climatiques en 2018 pour mieux comprendre les changements climatiques et leurs implications pour les questions de genre. Il a suivi avec succès les deux cours et a entre autres découvert les liens entre les changements climatiques et le genre. Ces connaissances nouvellement acquises ont contribué à sa nomination pour soutenir le développement d’une CDN sensible aux questions de genre pour les Philippines.

Depuis 2018, il a réalisé des audits sur le genre et les changements climatiques pour son organisation, produit une analyse des questions de genre et offert des contributions techniques à la CDN, et a été nommé point focal national pour l’égalité des genres à la CCNUCC. De plus, Joe Mari a été en mesure de sensibiliser ses pairs au sein de la Commission aux questions de genre et aux changements climatiques, ce qui s’est reflété dans l’intégration du genre dans les processus internes et externes de la Commission.

Il fait actuellement partie de l’équipe qui élabore le plan d’action de la CDN pour l’égalité des sexes des Philippines, qui vise à mettre en œuvre des politiques et des mesures de la CDN sensibles au genre pour les femmes, les hommes et les LGBT+ philippins.

Joe Mari's contributions can be found on the National Integrated Climate Change Database and Information Technology.

Les contributions de Joe Mari sont disponibles sur la base de données nationale intégrée sur le changement climatique et les technologies de l’information.

Sa connaissance des questions relatives au genre et aux changements climatiques a également ouvert des opportunités sur différents fronts. Par exemple, il a été invité à donner plusieurs présentations nationales et internationales sur le genre et les changements climatiques pour partager les expériences des Philippines sur l’intégration des questions de genre dans les actions climatiques.

« Je pense que les connaissances que j’ai acquises grâce aux cours sur UN CC :e-Learn m’ont aidé à remplir mes tâches en tant que point focal national pour l’égalité des sexes des Philippines auprès de la CCNUCC. » – Joe Mari S. Francisco. Champion UN CC:Learn 2022

« Début 2022, j’ai suivi les deux formations sur REDD+ proposées sur la plateforme UN CC:Learn. Grâce à cela, j’ai été engagé par une Fondation pour mener à bien un projet REDD+ en Argentine. »

Les cours sur REDD+ que j’ai suivis sur UN CC:Learn m’ont fourni un cadre théorique allant des problèmes les plus élémentaires aux plus avancés liés à la conservation, à la restauration et à la protection des forêts indigènes. Cela m’a permis de me présenter à la Fondation « Huellas para un Futuro » (« Empreintes pour l’avenir ») avec les connaissances nécessaires pour pouvoir les rejoindre dans leurs projets socio-environnementaux dans la province de Misiones, en Argentine.
Mon rôle consistait en des tâches de gestion de projet et d’administration, en particulier à aider à la formulation de sous-projets REDD+ sur la gestion durable de la forêt avec la participation des communautés autochtones et des premiers colons. Les connaissances et les compétences que j’ai acquises grâce aux cours UN CC:Learn m’ont donné les bases nécessaires pour comprendre en quoi consistent les projets REDD+ et les orientations à prendre en compte pour les mener à bien. J’ai pu appliquer toutes ces connaissances de différentes manières tout au long de la gestion du projet. 

Niña plantando un árbol (archivo personal).

Jeune fille plantant un arbre (archives personnelles).

L’impact du projet en termes d’égalité des sexes dans les communautés autochtones se traduit par la forte participation des femmes aux ateliers organisés. De plus, par rapport à ce projet REDD+, l’un des produits que je considère comme les plus pertinents est celui qui concerne le Protocole de Nagoya. La Fondation a établi un partenariat avec un laboratoire de biotechnologies pour créer des produits à partir d’une espèce végétale originaire de Misiones, appelée Pitanga, et les certifier du sceau de Nagoya. Une partie de nos fonds REDD+ a été allouée à la formation des membres des communautés autochtones à la Convention sur la diversité biologique, au Protocole de Nagoya et aux moyens de gagner leur vie en tant que fournisseurs de matières premières au laboratoire. Cela représente une importante source de travail pour tous les membres des communautés, y compris les femmes.

Jordi López a suivi trois cours sur UN CC:e-Learn qui l’ont incité à lancer World Zero CO2, un calculateur d’empreinte carbone en ligne qui est déjà utilisé dans deux écoles de Barcelone, en Espagne. Lisez la suite pour en savoir plus sur son histoire.

Bien qu’il n’ait pas encore 18 ans, Jordi López, originaire d’Espagne, a déjà un impact positif sur sa communauté.
Jordi a toujours été curieux des problèmes mondiaux. Un jour, il est tombé sur un rapport de l’ONU disant que d’ici 2025, il y aura plus de 200 millions de réfugiés climatiques dans le monde. Ce rapport lui a donné envie d’en savoir plus sur la crise climatique, ses conséquences et ce qui peut être fait pour y faire face. Il a ensuite décidé de se porter volontaire à la COP25 à Madrid, en Espagne, pour en savoir plus sur les discussions mondiales autour de cette question et s’engager davantage dans la recherche de solutions.

Peu de temps après, il est tombé sur UN CC:Learn et a suivi trois cours (Les villes et les changements climatiques, La santé humaine et les changements climatiques et le Cours en ligne d’introduction aux changements climatiques) qui lui ont donné une base solide pour commencer à réfléchir aux actions concrètes qu’il pourrait entreprendre pour rejoindre la lutte contre les changements climatiques.

Il a ensuite fondé World Zero CO2, un calculateur en ligne pour les jeunes qui donne l’empreinte carbone des utilisateurs tout en fournissant des conseils et des solutions pour vivre de manière plus durable. Le projet se déroule bien et a été mis à l’essai dans deux écoles de Barcelone, en Espagne, ainsi qu’auprès d’un groupe important de jeunes du monde entier. Jordi a présenté les résultats dans les deux écoles et proposé des suivis pour voir si les écoles parviennent à réduire leur empreinte carbone.

Jordi López and his World Zero CO2 carbon footprint calculator. (Personal archive)

Jordi López et son calculateur d’empreinte carbone World Zero CO2. (Archives personnelles)

En plus de cet effort, Jordi a également remporté un hackathon et a obtenu le soutien de la Fundación Telefónica pour développer sa nouvelle initiative : Mentally Ecological, qui se concentre sur le concept de la vie lente.

« Je suis les cinq cours recommandés sur le portail des enseignants UN CC:Learn pour approfondir mes connaissances sur le réchauffement planétaire et les utiliser dans World Zero CO2. » – Jordi López, Champion UN CC:Learn 2022.

Caroline Ouko est une militante kenyane de l’Action pour l’autonomisation climatique (ACE en anglais) et une négociatrice sur le changement climatique. Grâce aux connaissances acquises avec UN CC:Learn, elle a pu mener de nombreuses initiatives environnementales et négocier au nom de son pays lors des grandes conférences sur le changement climatique.

Lorsqu’elle était écolière au Kenya, Caroline se rendait à pied à l’école en longeant la rivière Nairobi, qui était autrefois un environnement prospère, plein d’eau et de poissons. Au fil des années, le paysage a radicalement changé et cet écosystème florissant a périclité en raison de l’activité humaine et des changements climatiques d’origine humaine.
Après l’école, Caroline est allée à l’université et a fini par devenir une scientifique engagée dans la recherche environnementale. Elle s’est intéressée aux changements climatiques et a suivi en 2014 le « Cours d’introduction aux changements climatiques », qui a permis d’éclairer plusieurs questions qu’elle se posait à l’époque. Elle a fini par être persuadée que l’une des meilleures façons de sensibiliser aux changements climatiques et d’encourager l’action face à ces changements est de promouvoir les connaissances sur les changements climatiques, en particulier chez les jeunes.

Dans ce contexte, Caroline est devenue porte-parole de l’Action pour l’autonomisation climatique ( ACE) au Kenya et a été nommée à l’unité sur les changements climatiques du département de restauration des terres du Kenya. En tant que porte-parole de l’ACE et agent de la fonction publique, elle a représenté le Kenya en qualité de négociatrice dans plusieurs conférences clés sur les changements climatiques, telles que la COP26 au Royaume-Uni, la SB56 à Bonn et la COP27 en Égypte. En tant que négociatrice sur le climat, elle a été impliquée dans certains des résultats les plus importants au sein de l’ACE, comme le programme de travail de Glasgow. Au Kenya, elle fait avancer l’agenda ACE au niveau national et a été chargée de préparer, par le biais d’un processus consultatif, la première soumission kényane à l’ACE.

Caroline planting a sapling.

Caroline plante un arbuste.

Ce premier engagement envers l’ACE permettra au Kenya de continue à apporter aux jeunes les compétences nécessaires pour agir sur la crise climatique. Caroline est optimiste :

« Les jeunes sont au centre de ce programme et je suis convaincue que si nous laissons les jeunes nous montrer la voie, nous pourrions atteindre le zéro émission nette encore plus tôt. Je fais progresser l’Action pour l’autonomisation climatique. – Caroline Achieng Ouko, Championne UN CC:Learn 2022

 

Maryam Eqam est une défenseuse du climat et une fondatrice qui a suivi 10 cours de UN CC:Learn. Elle a fondé Earth Needs Love, une association à but non lucratif qui aide les jeunes à agir en faveur de l’environnement. Découvrez son histoire inspirante ci-dessous.

Les changements climatiques affectent les femmes de manière disproportionnée et c’est pourquoi Maryam Eqan, une étudiante en Master de 23 ans originaire du Pakistan, donne aux femmes les moyens d’agir contre les changements climatiques.
Maryam a toujours pensé qu’elle devait faire quelque chose contre la crise climatique. Elle a cherché à approfondir ses connaissances sur le sujet et est tombée sur UN CC:Learn, où elle a suivi 10 cours. Ces cours lui ont fourni l’ensemble de compétences et de connaissances adéquat pour l’aider à créer sa propre organisation environnementale : The Earth Needs Love.

The Earth Needs Love est une organisation dirigée par des jeunes et axée sur la jeunesse qui œuvre en faveur de l’environnement, du climat et du développement durable. L’organisation prend acte du manque d’opportunités dont disposent les femmes malgré leur rôle important dans la lutte contre les changements climatiques et la promotion de la préservation de la nature. Pour surmonter ce problème, Earth Needs Love a mis en place l’initiative « Women for Environment » pour sensibiliser les femmes à l’environnement et renforcer leurs capacités. Le leitmotiv de l’organisation est « Par des femmes, pour les femmes ».

Actuellement, près de 30 femmes et filles d’Asie et d’Afrique ont rejoint l’initiative Women for Environment. Ensemble, elles renforcent mutuellement leurs capacités en matière de genre et d’environnement et élaborent une note d’orientation sur « Les femmes et le leadership environnemental».

Maryam Eqam at a climate march demanding "equity now".

Maryam Eqam lors d’une marche pour le climat demandant « l’équité maintenant ».

En plus de son travail au sein de l’organisation, Maryam a également participé à des événements de haut niveau, tels que la COP biodiversité (COP15) et le Forum politique de haut niveau en 2022, pour lequel elle a rédigé une note d’orientation sur l’énergie durable en s’aidant du cours en ligne « Égalité des sexes et droits de l’homme dans l’action pour le climat et les énergies renouvelables ».

« Je suis persuadée que l’acquisition de connaissances sur l’environnement et les changements climatiques ne devrait jamais s’arrêter : c’est la clé pour mener toujours plus d’action, car cela sensibilise à vivre de manière durable et inspire et convainc les autres à faire de même.  » – Maryam Eqan – Championne UN CC:Learn 2022

Juan transforme les communautés rurales de Veracruz vers des transitions agroécologiques durables après avoir suivi les cours de l’UN CC:Learn. Dans le cadre de son initiative, il conçoit du matériel pédagogique et encourage les processus de formation sur les pratiques agro-écologiques pour les femmes et les hommes dans les zones rurales.

Je suis colombien, j’ai étudié l’enseignement, la biologie, j’ai une maîtrise en gestion environnementale pour la durabilité et j’ai récemment entamé un doctorat en sciences de la durabilité à l’Université nationale autonome du Mexique. Je vis actuellement dans l’État de Veracruz (Mexique), où il existe différents problèmes régionaux liés aux changements climatiques, tels que l’augmentation de la désertification, une augmentation extrême des températures, des changements dans les précipitations, des saisons chaudes précoces, la disparition des glaciers, la déforestation, etc. J’ai notamment réfléchi à la corrélation entre le système agroalimentaire mondialisé et les changements climatiques, secteur fortement lié aux causes de ce phénomène, mais aussi l’un des plus touchés par celui-ci. À cet égard, je suis préoccupé par l’empreinte carbone du secteur agricole causée par les pratiques et processus classiques qui ne permettent pas la séquestration du carbone sous terre. Par exemple, l’utilisation excessive de produits agrochimiques, les longues distances parcourues par les aliments et l’élimination inappropriée des déchets organiques solides.

J’ai eu l’opportunité de participer à des processus de conseil technique pour la transition agro-écologique, de formation à la gestion agricole durable et de sensibilisation aux multiples crises associées. Ces activités étaient destinées aux communautés éducatives, aux groupes d’agriculteurs des zones rurales et aux citoyens qui pratiquaient l’agriculture urbaine et périurbaine. Elles concernaient en particulier les vergers urbains et les parcelles rurales comme espaces idéaux pour l’échange de connaissances et de pratiques. Mon travail s’est concentré sur la promotion de l’agro-écologie comme alternative viable pour la construction de systèmes agroalimentaires durables, essentiellement par l’adoption de bonnes pratiques agricoles dans les communautés urbaines et rurales.

Mon objectif était de favoriser la transition agro-écologique pour concevoir et gérer des agro-écosystèmes résilients aux changements climatiques. Cela m’a amené à concevoir des supports didactiques et à encourager des processus de formation sur de multiples pratiques agro-écologiques. Par exemple, la jachère, le labourage réduit des sols, le compostage, les engrais organiques, le paillage du sol, l’utilisation de semences indigènes, l’association et la rotation des cultures, l’utilisation de barrières vivantes et de haies vives, la gestion intégrée de l’eau et les circuits courts de commercialisation. Tous ces éléments sont essentiels pour que l’agriculture puisse s’adapter aux changements climatiques et continue à assurer la sécurité alimentaire.

Préparation des parcelles de culture. Photo d’Iván Morales.

Au cours de ces processus multidimensionnels, les enseignements sur les changements climatiques issus de la plateforme UN CC:Learn m’ont été très utiles : premièrement, parce qu’ils ont fourni les bases techniques et scientifiques de mes interventions sociales, et deuxièmement, parce qu’ils m’ont permis d’établir un lien entre les changements climatiques et l’alimentation, et la santé et le bien-être des communautés. De plus, l’une des choses qui m’est la plus chère est l’approche de l’égalité des sexes dans la formation, non seulement pour souligner la vulnérabilité des femmes aux conditions climatiques défavorables, mais aussi pour valoriser leur travail en tant qu’agricultrices.

Au cours de ces dernières années, j’ai toujours eu le soutien d’équipes précieuses telles que le Jardin agro-écologique de la Faculté de Biologie (Universidad Veracruzana), Conselva Costas y Comunidades (Mazatlán, Sinaloa) et l’Association vivile « Caminos del Buen Vivir » (Téocelo, Veracruz). J’ai également apprécié de collaborer avec différents groupes environnementaux qui défendent l’action climatique, prennent soin du territoire et contribuent avec des actions concrètes telles que le compostage et la production alimentaire locale. Ce sont des aspects qui contribuent à renforcer des modes de vie durables, à reconstruire le tissu social, à améliorer la circularité de la vie urbaine et à construire des villes résilientes pour les générations nouvelles et futures.

Femmes partageant des agrendizajes agricoles. Photo par Iván Morales

Grâce à différentes expériences communautaires, je peux maintenant affirmer avec certitude que la participation active des femmes est essentielle dans la transition agro-écologique vers des systèmes alimentaires durables. Par conséquent, il est essentiel de tenir compte de leurs voix et de leurs discours, ainsi que de leurs souhaits et de leurs sentiments lors de la promotion de ce type de projets et d’initiatives. Personnellement, je crois que les femmes des milieux ruraux ont des connaissances ancestrales sur les pratiques agricoles favorables, ainsi que des compétences particulières dans la conservation des semences et la création d’innovations pour un avenir meilleur.

Ornélia Koumba Moussavou est une jeune professionnelle gabonaise qui a développé ses compétences avec UN CC:Learn. Lisez la suite pour en savoir plus sur les projets auxquels elle a contribué.

De l’apprentissage du changement climatique à la contribution à des projets climatiques. C’est ce qu’Ornélia Koumba Moussavou, une jeune Gabonaise, a à raconter !
Ornélia est diplômée en études internationales de la faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de l’université Hassan II de Mohammedia, au Maroc. Au cours de sa vie, elle a développé un intérêt pour le changement climatique qui l’a amenée à trouver le cours en ligne « Changement climatique : De l’apprentissage à l’action » sur UN CC:e-Learn. Elle a suivi le cours avec succès et a reçu un certificat officiel de l’ONU à la fin.

En tant que jeune diplômée, elle a commencé à postuler pour des stages dans le domaine de l’environnement. En cherchant un emploi, elle est tombée sur un poste au Conseil économique, social et environnemental (CESE) du Royaume du Maroc, qui assure la présidence de l’Union des conseils économiques et sociaux et institutions similaires d’Afrique (UCESA). Ses connaissances en matière de changement climatique, acquises grâce au cours en ligne UN CC:Learn, lui ont permis de décrocher ce job et l’ont aidée à accomplir ses tâches quotidiennes dans ce nouveau rôle.

Le stage lui a permis de contribuer à des projets intéressants, tels qu’un projet sur la sensibilisation au changement climatique dans 16 autres pays africains. Le projet a mis en lumière la perception des citoyens africains vis-à-vis du changement climatique. À cette fin, une étude qualitative et quantitative a été élaborée, et 8200 citoyens ont été interrogés. Les résultats ont été présentés à la COP27, à Charm-el-Cheik en Egypte. Ornélia a participé à la rédaction de ce document qui formule des orientations politiques et des recommandations pratiques pour la mise en oeuvre d’une action climatique inclusive et coordonnée par et pour les citoyens africains.

« La formation UN CC:Learn m’a donné les bases nécessaires pour effectuer mes tâches liées aux questions climatiques. Après ce cours, j’étais convaincue que je serais capable de relever de nouveaux défis dans le domaine du changement climatique. »

Les populations autochtones détiennent des connaissances inestimables en matière de biodiversité et de conservation de l’environnement, mais elles sont souvent négligées. Suryakanta Acharya a suivi le cours en ligne « Introduction au changement climatique et aux droits de l’homme » et aide maintenant les communautés indigènes en Inde à faire face aux défis environnementaux, sociaux et sanitaires. Lisez la suite pour vous inspirer !

En tant que gardiens de la nature, les peuples autochtones jouent un rôle essentiel dans la gestion et la préservation de l’environnement. Cependant, leurs intérêts sont souvent ignorés. Suryakanta Acharya, oncologue indien, veille à ce que les peuples autochtones fassent entendre leur voix.
Suryakanta a toujours porté de l’intérêt à la protection de la santé et à la sauvegarde des droits de l’homme et des connaissances traditionnelles des peuples autochtones. Il a fondé PAY-W Clinic pour atteindre ces objectifs et, finalement, est tombé sur le cours en ligne affilié « Une introduction aux droits de l’homme et aux changements climatiques » sur UN CC:e-Learn. Il a suivi le cours, ce qui lui a permis de découvrir les corrélations entre les droits de l’homme et les changements climatiques, un aspect nouveau pour lui.

Il a entrepris d’intégrer ces connaissances nouvellement acquises dans le travail effectué par son organisation. En 2021, par exemple, lui et son organisation ont aidé une communauté indigène d’Assam, en Inde, à se débarrasser d’un site de décharge municipal qui avait des répercussions négatives sur la santé et l’environnement de la communauté. Les habitants souffraient de problèmes respiratoires et cutanés en raison des niveaux élevés de produits chimiques rejetés par le site de décharge et les champs étaient devenus stériles en raison de la fuite de ces produits chimiques dans le sol.

Son activisme, ainsi que l’engagement d’autres ONG, ont contribué à provoquer une intervention judiciaire qui a obligé la municipalité à déplacer la décharge ailleurs. Après quelques mois, la communauté était de nouveau en bonne santé et le sol se reconstituait.

Suryakanta at COP13 in Cancun, Mexico.(Personal archive)

Suryakanta à la COP13 à Cancun, Mexique. (Archives personnelles)

Suryakanta s’engage maintenant auprès de la communauté indigène locale pour la sensibiliser aux changements climatiques et à d’autres problèmes environnementaux. Il a encouragé deux des membres alphabétisés de la communauté à servir de relais et à diffuser les connaissances aux autres membres. Ils ont suivi des cours UN CC:Learn et transmettent ce qu’ils ont appris aux membres analphabètes de leur communauté.

Son histoire a déjà fait le tour du monde et attiré l’attention de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

« Je suis satisfait de la plateforme UN CC:e-Learn. Elle offre gratuitement les connaissances nécessaires pour me permettre, ainsi qu’à de nombreuses autres personnes, d’accomplir des tâches fondamentales et de protéger notre environnement. » – Suryakanta Acharya, Champion UN CC:Learn 2022

 

Dinh-Long Pham sensibilise au changement climatique et présente les efforts d’action en faveur du climat à travers « Life Line », une série de podcasts axés sur les jeunes. Lisez son histoire ci-dessous !

Les changements climatiques représentent un problème complexe, mais une chose est certaine : les jeunes auront un rôle crucial à jouer pour résoudre ce phénomène. Dinh-Long Pham, animateur de podcast en France, offre une plateforme aux jeunes pour présenter leurs efforts en matière de climat et exprimer leurs préoccupations concernant la crise climatique.
Dinh-Long est le fondateur du podcast Life Line, qui présente de jeunes acteurs du changement issus de différents horizons qui travaillent sans relâche pour rendre le monde meilleur. Son podcast vise à amplifier la voix des jeunes et à inspirer le plus de gens possible à agir, y compris sur les changements climatiques.  Il a commencé à interviewer des gens sur l’action contre les changements climatiques après être tombé sur UN CC:e-Learn. Les cours de la plateforme lui ont permis de mieux comprendre le sujet et l’ont incité à le mettre au premier plan de ses discussions.

Au cours des dernières années, Dinh-Long a interviewé plusieurs jeunes militants et entrepreneurs sur le thème des changements climatiques en particulier, leur donnant ainsi une plateforme pour s’exprimer et présenter leur travail. Au cours de conversations d’une heure, il s’efforce d’aider les auditeurs à obtenir des informations sur l’action pour le climat qui soient applicables à leur propre contexte tout en soulignant les liens entre l’action pour le climat et les objectifs de développement durable. Voici quelques exemples :

  • Shaan Suhas Kumar, Inde, Miss Earth India 2017, organise des campagnes de sensibilisation à la base.
  • Ra’eed Ali, Fidji, a lancé Precious Plastic Fiji qui recycle les déchets plastiques pour en faire des meubles et plaide également pour la justice climatique en tant qu’insulaire du Pacifique.
  • Heeta Lakhani, Inde, ancienne point focal YOUNGO Global South qui fait entendre la voix des jeunes dans les espaces officiels.
  • Jan Kairel Guillermo, Philippines, survivant du typhon Haiyan qui utilise les arts pour sensibiliser au climat.
  • Xuan Mai Hoang, Vietnam, jeune militante pour le climat qui a commencé à 13 ans, partage son parcours à la COP24.
  • Pamela Mejia, Philippines, a lancé son entreprise sociale PHINIX, une marque pionnière de mode durable aux Philippines, qui recycle les chutes de tissu.
  • Mahenaz Chowdhury, Bangladesh, a lancé son entreprise sociale Broqué, une marque de mode durable leader au Bangladesh qui développe le mouvement de la slow fashion.
  • Monorom Tchaw, Cambodge, a lancé son entreprise sociale Compost City qui propose une éducation environnementale amusante, pratique et interactive par le biais du compostage.
Dihn-Long interviewing a guest for the LifeLine Podcast. (Personal archive)

Dinh-Long en train d’interviewer un invité pour le Life Line Podcast. (Archives personnelles)

À l’avenir, Dinh-Long prévoit de lancer une série de podcasts entièrement consacrées aux changements climatiques qui aborderont des sujets clés pour le public.

« Les cours UN CC:Learn m’ont également aidé à structurer ce récit, en soulignant le lien entre les changements climatiques et tous les ODD, et le lien de tous les ODD avec les changements climatiques. » – Dinh-Long Pham, Champion UN CC:Learn 2022

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Vous voulez faire comme Dinh-Long et commencer à vous informer sur le changement climatique afin d’agir pour le climat ?

Répondez d’abord à notre Quiz et testez vos connaissances pour savoir par où commencer ! Ce petit quiz vous donnera des recommandations instantanées sur la manière d’approfondir vos connaissances sur le changement climatique.

Le Ghana est déterminé à lutter contre le changement climatique. Le pays a récemment organisé une Semaine nationale sur le changement climatique et l’économie verte afin de sensibiliser sa population, en particulier les jeunes. Lisez la suite pour en savoir plus sur le large éventail d’activités, qui ont eu lieu dans le pays du 27 au 31 mars 2023.

Du 27 au 31 mars 2023, le Ghana a tenu sa Semaine nationale sur le changement climatique et l’économie verte édition 2023. L’événement d’une semaine a été organisé par le Ministère de l’Environnement, des Sciences, de la Technologie et de l’Innovation (MESTI) et l’Agence pour la Protection de l’Environnement (EPA) , en collaboration avec un éventail de partenaires, dont UN CC: Learn. Il participe à la mise en œuvre de la Stratégie nationale d’apprentissage sur le changement climatique du Ghana, lancée en 2016.

Une série d’activités ont été menées pendant 5 jours dans la capitale Accra et ont mobilisé les Ghanéens autour de l’importance de la lutte contre le changement climatique afin de préserver leurs moyens de subsistance pour l’avenir. L’événement a fait l’objet d’une vaste couverture médiatique, y compris des entrevues à la télévision et à la radio (exemples ici et ici) diffusées à l’échelle nationale, ce qui a permis de transmettre le message à des millions de personnes dans tout le pays.

L’événement a été officiellement ouvert par le ministre de l’Environnement, des Sciences, de la Technologie et de l’Innovation lors d’une cérémonie dédiée, qui s’est tenue au Théâtre national d’Accra, devant des centaines de participants. Des représentants de plusieurs organisations, y compris des partenaires au développement, des institutions nationales, telles que le Service d’éducation du Ghana (GES), le milieu universitaire, ainsi que des jeunes et des chefs traditionnels sont également intervenus.

Opening ceremony of Ghana's National Climate Change and Green Economy Week 2023.

Cérémonie d’ouverture de la Semaine nationale du changement climatique et de l’économie verte du Ghana 2023.

Une édition spéciale de l’initiative phare UN CC : Learn sur les dialogues sur le climat des jeunes a suivi, réunissant des élèves de quatre écoles ghanéennes pour discuter des impacts du changement climatique et des solutions avec des élèves italiens. Cet échange passionnant a permis aux étudiants et aux enseignants de toutes les écoles concernées d’avoir une perspective différente de la façon dont le changement climatique affecte d’autres pays et de la façon dont les jeunes perçoivent et traitent cette question. En plus des élèves participant à l’échange, plus d’une centaine d’élèves ghanéens du secondaire ont assisté au dialogue, approfondissant ainsi leurs connaissances.

Youth Climate Dialogue Flyer

Dépliant sur le dialogue des jeunes sur le climat.

Un deuxième événement ciblant spécifiquement les lycéens a pris la forme d’un quiz sur le changement climatique, impliquant quatre écoles, chacune représentée par deux jeunes. Le quiz comprenait quatre séries de questions, chacune caractérisée par un ensemble de tâches différentes liées à de multiples aspects des changements climatiques et de l’économie verte, à entreprendre dans un délai bien défini. Tous les condisciples de classe ont assisté à l’événement en tant que membres du public, encourageant et soutenant leurs champions respectifs.

Students during the quiz.

Des lycéens pendant le quiz sur le changement climatique.

Parmi les autres événements figuraient un symposium sur le changement climatique, avec des interventions de professeurs d’université, d’académiciens et de représentants d’organisations de la société civile, une procession dans les rues d’Accra avec des messages sur le changement climatique, ainsi que des rencontres nationales et communautaires de sensibilisation.

Une cérémonie a clôturé la Semaine et a été l’occasion de récompenser un large éventail de parties prenantes nationales et internationales pour leur engagement en faveur de l’apprentissage sur le changement climatique et l’économie verte. Parmi eux, un enseignant ayant participé au programme national de formation des enseignants sur le changement climatique et l’économie verte organisé par le MESTI, l’EPA et le GES, avec le soutien de UN CC: Learn et du PNUD, a été récompensé pour son travail exceptionnel en faveur de la promotion de l’éducation au changement climatique et à l’économie verte. UN CC: Learn soutiendra sa participation à la COP28 de la CCNUCC, à Dubaï, EAU, en décembre 2023, à l’occasion de la Journée de l’éducation et des événements connexes, afin de partager l’expérience du Ghana à l’échelle internationale.

La Semaine nationale sur le changement climatique et de l’économie verte édition 2023 est la deuxième édition de cette vaste initiative de sensibilisation, qui fait suite à celle qui s’est tenue en 2016. Elle vient compléter les efforts considérables entrepris par le gouvernement ghanéen pour intégrer le changement climatique et l’économie verte dans l’enseignement aux niveaux primaire et secondaire.