Neeshad Shafi a suivi le cours d’introduction au changement climatique et a fondé la première et unique organisation environnementale à but non lucratif enregistrée dans l’État du Qatar. Son ONG a pour mission la protection de l’environnement tout en donnant des chances égales aux femmes et aux jeunes. Lisez son histoire ci-dessous !

Quand on pense à l’action contre les changements climatiques, le Qatar n’est pas vraiment le premier endroit qui vient à l’esprit. Mais Neeshad Shafi, fondateur de l’Arab Youth Climate Movement Qatar, est en train de changer cela.
Étudiant, Neeshad souhaitait mieux comprendre la science et la défense du climat, ce qui l’a amené à découvrir UN CC:Learn et sa plateforme de cours en ligne gratuits. Il a entrepris de suivre le « Cours en ligne d’introduction aux changements climatiques », qu’il a terminé avec succès en 2015. Les connaissances acquises pendant le cours ont jeté les bases de son action actuelle : la fondation de l’Arab Youth Climate Movement Qatar (AYCMQ), la seule organisation environnementale à but non lucratif enregistrée dans l’État du Qatar.

AYCMQ est une ONG dirigée par des jeunes qui crée un mouvement favorisant la compréhension des écosystèmes naturels et donne à la communauté le pouvoir d’agir. Pour cela, elle sensibilise la population à l’environnement en partant de la base et en proposant aux jeunes et aux adultes des activités sur mesure, contribuant ainsi à promouvoir une participation active au dialogue et à la recherche de solutions.

Les valeurs de l’AYCMQ sont également ancrées dans l’égalité des sexes. Ainsi, plus de la moitié des membres de son équipe sont des femmes, tout comme la plupart des participants qui prennent part aux activités de l’organisation, ce qui est remarquable partout, mais encore plus dans un pays du Golfe.

« AYCM Qatar est fondée sur le principe de l’égalité des sexes. Plus de 50 % de notre équipe est composée de femmes et nous avons toujours accordé la plus grande place aux femmes et aux jeunes filles dans nos divers programmes. » – Neeshad Shafi, Champion UN CC:Learn 2022

Joe Mari Francisco est le point focal national pour l’égalité des sexes des Philippines auprès de la CCNUCC. Son engagement dans le domaine du genre et du changement climatique a commencé en 2018 lorsqu’il a suivi les cours de l’UN CC:Learn qui ont mis en évidence les liens entre les deux sujets. Poursuivez votre lecture pour découvrir son histoire inspirante.

L’égalité des sexes et l’action pour le climat sont des sujets étroitement liés qui sont de plus en plus abordés de concert. Joe Mari S. Francisco, agent technique de la Commission philippine sur les changements climatiques et point focal national pour l’égalité des sexes des Philippines auprès de la CCNUCC, en est convaincu. Il a été chargé d’intégrer les questions de genre dans l’ensemble de la CDN des Philippines.
Joe Mari a suivi le Cours ouvert en ligne sur le genre et l’environnement et le Cours en ligne d’introduction aux changements climatiques en 2018 pour mieux comprendre les changements climatiques et leurs implications pour les questions de genre. Il a suivi avec succès les deux cours et a entre autres découvert les liens entre les changements climatiques et le genre. Ces connaissances nouvellement acquises ont contribué à sa nomination pour soutenir le développement d’une CDN sensible aux questions de genre pour les Philippines.

Depuis 2018, il a réalisé des audits sur le genre et les changements climatiques pour son organisation, produit une analyse des questions de genre et offert des contributions techniques à la CDN, et a été nommé point focal national pour l’égalité des genres à la CCNUCC. De plus, Joe Mari a été en mesure de sensibiliser ses pairs au sein de la Commission aux questions de genre et aux changements climatiques, ce qui s’est reflété dans l’intégration du genre dans les processus internes et externes de la Commission.

Il fait actuellement partie de l’équipe qui élabore le plan d’action de la CDN pour l’égalité des sexes des Philippines, qui vise à mettre en œuvre des politiques et des mesures de la CDN sensibles au genre pour les femmes, les hommes et les LGBT+ philippins.

Joe Mari's contributions can be found on the National Integrated Climate Change Database and Information Technology.

Les contributions de Joe Mari sont disponibles sur la base de données nationale intégrée sur le changement climatique et les technologies de l’information.

Sa connaissance des questions relatives au genre et aux changements climatiques a également ouvert des opportunités sur différents fronts. Par exemple, il a été invité à donner plusieurs présentations nationales et internationales sur le genre et les changements climatiques pour partager les expériences des Philippines sur l’intégration des questions de genre dans les actions climatiques.

« Je pense que les connaissances que j’ai acquises grâce aux cours sur UN CC :e-Learn m’ont aidé à remplir mes tâches en tant que point focal national pour l’égalité des sexes des Philippines auprès de la CCNUCC. » – Joe Mari S. Francisco. Champion UN CC:Learn 2022

Caroline Ouko est une militante kenyane de l’Action pour l’autonomisation climatique (ACE en anglais) et une négociatrice sur le changement climatique. Grâce aux connaissances acquises avec UN CC:Learn, elle a pu mener de nombreuses initiatives environnementales et négocier au nom de son pays lors des grandes conférences sur le changement climatique.

Lorsqu’elle était écolière au Kenya, Caroline se rendait à pied à l’école en longeant la rivière Nairobi, qui était autrefois un environnement prospère, plein d’eau et de poissons. Au fil des années, le paysage a radicalement changé et cet écosystème florissant a périclité en raison de l’activité humaine et des changements climatiques d’origine humaine.
Après l’école, Caroline est allée à l’université et a fini par devenir une scientifique engagée dans la recherche environnementale. Elle s’est intéressée aux changements climatiques et a suivi en 2014 le « Cours d’introduction aux changements climatiques », qui a permis d’éclairer plusieurs questions qu’elle se posait à l’époque. Elle a fini par être persuadée que l’une des meilleures façons de sensibiliser aux changements climatiques et d’encourager l’action face à ces changements est de promouvoir les connaissances sur les changements climatiques, en particulier chez les jeunes.

Dans ce contexte, Caroline est devenue porte-parole de l’Action pour l’autonomisation climatique ( ACE) au Kenya et a été nommée à l’unité sur les changements climatiques du département de restauration des terres du Kenya. En tant que porte-parole de l’ACE et agent de la fonction publique, elle a représenté le Kenya en qualité de négociatrice dans plusieurs conférences clés sur les changements climatiques, telles que la COP26 au Royaume-Uni, la SB56 à Bonn et la COP27 en Égypte. En tant que négociatrice sur le climat, elle a été impliquée dans certains des résultats les plus importants au sein de l’ACE, comme le programme de travail de Glasgow. Au Kenya, elle fait avancer l’agenda ACE au niveau national et a été chargée de préparer, par le biais d’un processus consultatif, la première soumission kényane à l’ACE.

Caroline planting a sapling.

Caroline plante un arbuste.

Ce premier engagement envers l’ACE permettra au Kenya de continue à apporter aux jeunes les compétences nécessaires pour agir sur la crise climatique. Caroline est optimiste :

« Les jeunes sont au centre de ce programme et je suis convaincue que si nous laissons les jeunes nous montrer la voie, nous pourrions atteindre le zéro émission nette encore plus tôt. Je fais progresser l’Action pour l’autonomisation climatique. – Caroline Achieng Ouko, Championne UN CC:Learn 2022

 

Maryam Eqam est une défenseuse du climat et une fondatrice qui a suivi 10 cours de UN CC:Learn. Elle a fondé Earth Needs Love, une association à but non lucratif qui aide les jeunes à agir en faveur de l’environnement. Découvrez son histoire inspirante ci-dessous.

Les changements climatiques affectent les femmes de manière disproportionnée et c’est pourquoi Maryam Eqan, une étudiante en Master de 23 ans originaire du Pakistan, donne aux femmes les moyens d’agir contre les changements climatiques.
Maryam a toujours pensé qu’elle devait faire quelque chose contre la crise climatique. Elle a cherché à approfondir ses connaissances sur le sujet et est tombée sur UN CC:Learn, où elle a suivi 10 cours. Ces cours lui ont fourni l’ensemble de compétences et de connaissances adéquat pour l’aider à créer sa propre organisation environnementale : The Earth Needs Love.

The Earth Needs Love est une organisation dirigée par des jeunes et axée sur la jeunesse qui œuvre en faveur de l’environnement, du climat et du développement durable. L’organisation prend acte du manque d’opportunités dont disposent les femmes malgré leur rôle important dans la lutte contre les changements climatiques et la promotion de la préservation de la nature. Pour surmonter ce problème, Earth Needs Love a mis en place l’initiative « Women for Environment » pour sensibiliser les femmes à l’environnement et renforcer leurs capacités. Le leitmotiv de l’organisation est « Par des femmes, pour les femmes ».

Actuellement, près de 30 femmes et filles d’Asie et d’Afrique ont rejoint l’initiative Women for Environment. Ensemble, elles renforcent mutuellement leurs capacités en matière de genre et d’environnement et élaborent une note d’orientation sur « Les femmes et le leadership environnemental».

Maryam Eqam at a climate march demanding "equity now".

Maryam Eqam lors d’une marche pour le climat demandant « l’équité maintenant ».

En plus de son travail au sein de l’organisation, Maryam a également participé à des événements de haut niveau, tels que la COP biodiversité (COP15) et le Forum politique de haut niveau en 2022, pour lequel elle a rédigé une note d’orientation sur l’énergie durable en s’aidant du cours en ligne « Égalité des sexes et droits de l’homme dans l’action pour le climat et les énergies renouvelables ».

« Je suis persuadée que l’acquisition de connaissances sur l’environnement et les changements climatiques ne devrait jamais s’arrêter : c’est la clé pour mener toujours plus d’action, car cela sensibilise à vivre de manière durable et inspire et convainc les autres à faire de même.  » – Maryam Eqan – Championne UN CC:Learn 2022

 Le cours en ligne « Les déchets plastiques et la Convention de Bâle », initialement proposé en anglais en 2022, est désormais également disponible en français et en espagnol. Ce cours explique le rôle de la Convention de Bâle dans la lutte contre les déchets plastiques et la manière dont elle peut aider les pays à faire face à ce problème mondial en plein essor.

 

Lisez la suite pour en savoir plus sur le cours !

Les déchets plastiques sont un problème environnemental mondial qui affecte les pays et les personnes de plusieurs manières. Des problèmes de santé à la destruction des écosystèmes, le problème des déchets plastiques entraîne une myriade de conséquences négatives qui perturbent à la fois les moyens de subsistance et les économies, nuisant gravement à la vie des citoyens ordinaires, en particulier les plus vulnérables. Par exemple, une élimination inappropriée du plastique entraîne des niveaux de plus en plus dangereux de déchets marins, notamment des plastiques et microplastiques, qui nuisent à la vie marine et se retrouvent dans la chaîne alimentaire mondiale.

En 2019, la Conférence des Parties (COP) à la Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontières de déchets dangereux et de leur élimination et l’Assemblée des Nations Unies pour l’environnement (UNEA) a souligné le rôle joué par la convention de Bâle dans la lutte contre les niveaux élevés et en augmentation rapide de déchets plastiques et de microplastiques marins en empêchant les déchets plastiques de pénétrer dans le milieu marin. Dans une décision historique, la COP a adopté des amendements aux annexes II, VIII et IX (les amendements sur les déchets plastiques), faisant de la Convention de Bâle le seul instrument mondial juridiquement contraignant qui traite actuellement spécifiquement des déchets plastiques.

À l’heure actuelle, il n’existe pas de « guichet unique » consolidé sur lequel les centres de liaison, les autorités compétentes et les autres parties prenantes de la Convention de Bâle peuvent s’appuyer pour acquérir une compréhension globale des étapes nécessaires et des outils et recommandations disponibles pour assurer la prévention et la minimisation, la gestion et le contrôle des mouvements transfrontières de déchets plastiques. Compte tenu de cela, le Secrétariat des Conventions de Bâle, de Rotterdam et de Stockholm (BRS) en collaboration avec l’Institut des Nations Unies pour la formation et la recherche (UNITAR) et financé par le programme Biens publics et défis mondiaux (GPGC) de l’Union européenne (UE) a élaboré le cours en ligne « Déchets plastiques et Convention de Bâle », qui vise à combler cette lacune et qui est disponible en trois langues : français, anglais, et espagnol.

Objectifs d’apprentissage

Après avoir terminé le cours, les apprenants seront capables de :

  • Résumer les principales tendances, défis et opportunités liés à la gestion des déchets plastiques aux niveaux mondial et national ;
  • Discuter de la Convention de Bâle et de ses principales dispositions et annexes ainsi que du rôle de la Conférence des Parties (COP) et de ses organes subsidiaires en ce qui concerne les déchets plastiques ;
  • Expliquer comment les différents types de déchets plastiques sont classés et doivent être gérés dans le cadre de la Convention de Bâle

Qui devrait suivre ce cours ?

Bien que le cours s’adresse principalement aux centres de liaison et aux autorités compétentes de la Convention de Bâle, il convient aux apprenants quel que soit leur niveau de connaissances préexistantes sur la Convention de Bâle et les déchets plastiques. Il peut également être utile à d’autres parties prenantes gouvernementales, à la société civile, au secteur privé et au grand public ayant des connaissances en matière de gestion des déchets ou d’environnement.

Achèvement du cours et certificat

À la fin du cours, l’apprenant reçoit un certificat. Pour terminer le cours, l’apprenant doit effectuer les trois modules et réussir chaque questionnaire associé avec une note minimale de 70 % en trois tentatives au maximum. Pour chaque module,l’apprenant reçoit également un badge.

Suivez le cours en français, anglais ou espagnol.

Le Ghana est déterminé à lutter contre le changement climatique. Le pays a récemment organisé une Semaine nationale sur le changement climatique et l’économie verte afin de sensibiliser sa population, en particulier les jeunes. Lisez la suite pour en savoir plus sur le large éventail d’activités, qui ont eu lieu dans le pays du 27 au 31 mars 2023.

Du 27 au 31 mars 2023, le Ghana a tenu sa Semaine nationale sur le changement climatique et l’économie verte édition 2023. L’événement d’une semaine a été organisé par le Ministère de l’Environnement, des Sciences, de la Technologie et de l’Innovation (MESTI) et l’Agence pour la Protection de l’Environnement (EPA) , en collaboration avec un éventail de partenaires, dont UN CC: Learn. Il participe à la mise en œuvre de la Stratégie nationale d’apprentissage sur le changement climatique du Ghana, lancée en 2016.

Une série d’activités ont été menées pendant 5 jours dans la capitale Accra et ont mobilisé les Ghanéens autour de l’importance de la lutte contre le changement climatique afin de préserver leurs moyens de subsistance pour l’avenir. L’événement a fait l’objet d’une vaste couverture médiatique, y compris des entrevues à la télévision et à la radio (exemples ici et ici) diffusées à l’échelle nationale, ce qui a permis de transmettre le message à des millions de personnes dans tout le pays.

L’événement a été officiellement ouvert par le ministre de l’Environnement, des Sciences, de la Technologie et de l’Innovation lors d’une cérémonie dédiée, qui s’est tenue au Théâtre national d’Accra, devant des centaines de participants. Des représentants de plusieurs organisations, y compris des partenaires au développement, des institutions nationales, telles que le Service d’éducation du Ghana (GES), le milieu universitaire, ainsi que des jeunes et des chefs traditionnels sont également intervenus.

Opening ceremony of Ghana's National Climate Change and Green Economy Week 2023.

Cérémonie d’ouverture de la Semaine nationale du changement climatique et de l’économie verte du Ghana 2023.

Une édition spéciale de l’initiative phare UN CC : Learn sur les dialogues sur le climat des jeunes a suivi, réunissant des élèves de quatre écoles ghanéennes pour discuter des impacts du changement climatique et des solutions avec des élèves italiens. Cet échange passionnant a permis aux étudiants et aux enseignants de toutes les écoles concernées d’avoir une perspective différente de la façon dont le changement climatique affecte d’autres pays et de la façon dont les jeunes perçoivent et traitent cette question. En plus des élèves participant à l’échange, plus d’une centaine d’élèves ghanéens du secondaire ont assisté au dialogue, approfondissant ainsi leurs connaissances.

Youth Climate Dialogue Flyer

Dépliant sur le dialogue des jeunes sur le climat.

Un deuxième événement ciblant spécifiquement les lycéens a pris la forme d’un quiz sur le changement climatique, impliquant quatre écoles, chacune représentée par deux jeunes. Le quiz comprenait quatre séries de questions, chacune caractérisée par un ensemble de tâches différentes liées à de multiples aspects des changements climatiques et de l’économie verte, à entreprendre dans un délai bien défini. Tous les condisciples de classe ont assisté à l’événement en tant que membres du public, encourageant et soutenant leurs champions respectifs.

Students during the quiz.

Des lycéens pendant le quiz sur le changement climatique.

Parmi les autres événements figuraient un symposium sur le changement climatique, avec des interventions de professeurs d’université, d’académiciens et de représentants d’organisations de la société civile, une procession dans les rues d’Accra avec des messages sur le changement climatique, ainsi que des rencontres nationales et communautaires de sensibilisation.

Une cérémonie a clôturé la Semaine et a été l’occasion de récompenser un large éventail de parties prenantes nationales et internationales pour leur engagement en faveur de l’apprentissage sur le changement climatique et l’économie verte. Parmi eux, un enseignant ayant participé au programme national de formation des enseignants sur le changement climatique et l’économie verte organisé par le MESTI, l’EPA et le GES, avec le soutien de UN CC: Learn et du PNUD, a été récompensé pour son travail exceptionnel en faveur de la promotion de l’éducation au changement climatique et à l’économie verte. UN CC: Learn soutiendra sa participation à la COP28 de la CCNUCC, à Dubaï, EAU, en décembre 2023, à l’occasion de la Journée de l’éducation et des événements connexes, afin de partager l’expérience du Ghana à l’échelle internationale.

La Semaine nationale sur le changement climatique et de l’économie verte édition 2023 est la deuxième édition de cette vaste initiative de sensibilisation, qui fait suite à celle qui s’est tenue en 2016. Elle vient compléter les efforts considérables entrepris par le gouvernement ghanéen pour intégrer le changement climatique et l’économie verte dans l’enseignement aux niveaux primaire et secondaire.

Axelle Vera est une jeune professionnelle camerounaise qui construit sa carrière avec l’aide de UN CC:Learn. En 2022, elle a postulé pour un stage dans le cadre du programme WICA (Central African Women Initiative in Climate Action) et, grâce en partie à UN CC:Learn, elle a décroché le poste !

Et si suivre un cours de l’UN CC:Learn permettait de créer de nouvelles opportunités ?
En février 2022, Axelle tombe sur un appel à candidatures de l’Initiative des femmes d’Afrique centrale pour l’action climatique ( WICA ), qui est un programme de renforcement des capacités financé par les États-Unis pour les femmes vivant au Cameroun, au Gabon, en République démocratique du Congo, en République centrafricaine et en République du Congo sur la surveillance, la déclaration et la vérification (MRV), l’atténuation et l’adaptation dans le domaine des gaz à effet de serre, ainsi que le processus de négociation sur le climat et la mise en œuvre de l’Accord de Paris.

Elle décide de postuler et reçoit rapidement une réponse du programme WICA : on lui demande de suivre le cours « Changements climatiques :de l’apprentissage à l’action » dans une semaine pour que sa candidature soit acceptée. Elle s’attelle à la tâche, termine le cours et envoie le certificat de réussite. Deux mois plus tard, elle est choisie par la WICA pour rejoindre le projet régional à Yaoundé, au Cameroun.

Dans le cadre de ce projet, Axelle a participé à plusieurs formations, tant théoriques que pratiques, sur l’agriculture, la forêt et les autres utilisations des terres (AFOLU), l’énergie et les négociations en matière de changements climatiques. Elle a si bien réussi ses formations qu’elle était l’une des cinq personnes choisies pour une bourse de financement intégral par le Greenhouse Gas Management Institute (GHGMI) pour suivre un Diplôme en mesure, déclaration et vérification des GES, qui lui donnera l’opportunité de mettre en pratique ses compétences nouvellement acquises grâce à un stage de trois mois.

Axelle Vera gave an interview during an in-country workshop held as part of her internship. (Personal archive)

Axelle Vera a donné une interview lors d’un atelier sur place organisé dans le cadre de son stage. (Archives personnelles)

Tout en suivant ces programmes de renforcement des capacités, Axelle a obtenu un poste à temps plein dans un bureau de conseil en environnement au Cameroun en tant qu’assistante chef de projet carbone et a même réussi à suivre le cours en ligne « Maîtriser les plans d’adaptation :du début à la fin ». Selon ses propres mots :

« Tout est parti de la validation d’un cours sur UN CC:e-Learn pour postuler au programme WICA. Alors, merci à UN CC:Learn ! » – Axelle Vera Eunice Nfono Efoulou, Championne UN CC:Learn 2022

L’histoire d’Axelle prouve qu’en améliorant ses connaissances sur les changements climatiques, on peut réaliser ses rêves et faire évoluer sa carrière.

Pour la deuxième année consécutive, UN CC:Learn et l’Alliance Mondiale Jeunesse et Nations Unies (YUNGA) se sont associés pour organiser un laboratoire des enseignants, cette fois sur le thème des sciences comportementales.

 

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Comment les enseignants peuvent-ils mettre à profit les sciences comportementales inciter les élèves à agir en faveur du climat et de l’environnement ? C’est ce qu’un laboratoire en deux parties, organisé conjointement par le partenariat international YUNGA de laFAO, OpenEvo, le PNUE et UN CC:Learn, visait à analyser.

Le laboratoire Amélioration de l’impact – Sciences comportementales pour l’éducation à l’environnement s’est déroulé les 25 janvier et 1er février 2023 et a été organisé dans le cadre de la série d’événements du Forum Mondial de l’Alimentation. Il a rassemblé plus de 150 enseignants et éducateurs pour étudier les façons dont la science du comportement humain pourrait être prise en compte lors de l’élaboration et de la mise en œuvre de programmes éducatifs et utilisée pour accroître l’impact des leçons et des ressources pédagogiques.

L’événement en deux parties était dirigé par le Dr Susan Hanisch et le Dr Dustin Eirdosh, de l’Université de Leipizig, et l’ancienne enseignante du primaire et doctorante Lisa Nehring, de l’Université Johns Hopkins, qui ont consacré leur travail à la recherche sur les sciences comportementales et les liens avec l’éducation à l’environnement.

Ils ont expliqué aux participants l’importance de former des éducateurs en matière de comportement humain et la manière dont les sciences comportementales peuvent contribuer à l’éducation à l’environnement dans les écoles, tout en présentant des études de cas issues de leurs recherches et de leur travail sur le terrain et en fournissant des ressources informatives pour aider les éducateurs à tirer parti des sciences comportementales en tant qu’outil pour mieux concevoir les projets éducatifs.

Les présentations ont été suivies de discussions en sous-groupes, au cours desquelles les participants ont été divisés en petits groupes pour discuter de sujets spécifiques, tels que « l’enseignement du comportement humain en tant que thème interdisciplinaire » et « les obstacles/succès des sciences comportementales dans l’éducation à l’environnement ». Ces discussions de groupe ont également joué le rôle d’espace de dialogue où les participants ont pu échanger entre eux et apprendre de leurs expériences respectives.

Pour ce qui est du futur proche, la série d’événements du Forum Mondial de l’Alimentation prévoit deux autres événements cette année dans le cadre des laboratoires des enseignants, alors restez connectés pour ne pas les manquer !

Après une expérience réussie dans le domaine de l’éducation aux changements climatiques aux Émirats arabes unis, Mme Asha Alexander encourage une école en Indonésie à suivre sa voie.

 

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L’Indonésie est un pays tropical en première ligne des changements climatiques. L’élévation des températures menace sa population vivant le long du littoral et met en danger ses vastes forêts tropicales et plusieurs espèces animales. Pour faire face à ce défi, une école en Indonésie s’efforce actuellement d’agir pour lutter contre les changements climatiques.

Tout a commencé avec Mme Asha Alexander, championne d’UN CC:Learn et directrice de la GEMS Legacy School, à Dubaï, aux Émirats arabes unis. Mme Alexander, qui défend ardemment l’éducation aux changements climatiques, a demandé à l’ensemble de son personnel et de ses élèves de suivre six cours sur UN CC:e-Learn :

  1. Égalité des sexes et droits de l’homme dans l’action pour le climat et les énergies renouvelables
  2. Alimentation durable
  3. Cours en ligne d’introduction sur les changements climatiques
  4. Les enfants et les changements climatiques
  5. Santé et changements climatiques
  6. Régime juridique international du changements climatiques

Après le succès de cette initiative dans son école, elle introduit l’éducation aux questions climatiques et UN CC:Learn dans d’autres pays, comme l’Indonésie et l’Italie.

En Indonésie, elle a présenté les six cours UN CC:Learn à l’école Sekolah Bogor Raya, une école proposant un programme international à Bogor, en Indonésie, et l’école a également demandé à ses élèves et à son personnel de suivre les cours. L’objectif de ce partenariat est de renforcer la compréhension et la sensibilisation aux changements climatiques à tous les niveaux de l’école et de conduire un programme de durabilité, à la fois local et national, qui tient compte de l’Agenda 2030.

Lors de la cérémonie de haut niveau pour sceller leur partenariat, et en présence de plusieurs responsables gouvernementaux et représentants du secteur de l’éducation à Bogor, l’école Sekolah Bogor Raya a été habilitée à diriger l’Indonésie en matière de pratiques de durabilité et à veiller à ce que l’Agenda 2030 soit atteint en remaniant les programmes d’études pour intégrer les objectifs de développement durable. Actuellement, les écoles GEMS Legacy School et Sekolah Bogor Raya School sont engagées dans des projets visant à atteindre les ODD suivants : ODD 6 – Eau propre et assainissement, ODD 12 – Consommation et production responsables et ODD 14 – Vie aquatique.

Mme Asha Alexander lors de l’événement de haut niveau à Bogor, en Indonésie.

Dans le cadre de leur collaboration et en plus de suivre les cours UN CC:Learn, l’école Sekolah Bogor Raya encouragera les écoles municipales de Bogor, Bekasi et Jakarta à suivre son exemple et présentera les cours à l’école des réfugiés afghans avec laquelle elle est associée.

À l’avenir, l’école Sekolah Bogor Raya prévoit de continuer à impliquer ses élèves dans l’action climatique par des programmes de sensibilisation et de financement. Par exemple, l’école a déjà identifié des opportunités de travailler sur des projets de protection pour préserver les orangs-outans en voie de disparition.

Des lycéens de la Kantonsschule am Burggraben à Saint-Gall, en Suisse, ont visité le siège de l’UNITAR à Genève, et ont été accueillis par le programme Changements climatiques et développement vert.

Les élèves ont participé à une réunion de deux heures avec le personnel de l’UNITAR où ils ont reçu des conseils de carrière et en ont appris davantage sur le quotidien dans la fonction publique internationale.

Le 15 février 2023, un groupe de 20 élèves de la Kantonsschule am Burggraben de Saint-Gall, en Suisse, a visité le siège de l’Institut des Nations Unies pour la formation et la recherche (UNITAR) à Genève et a participé à une session de 2 heures avec le personnel de l’UNITAR. La visite des élèves s’inscrivait dans le cadre d’un voyage de terrain annuel à l’International Geneva, au cours duquel ils ont visité d’autres organisations internationales, participé à une simulation de l’ONU et assisté à l’International Cooperation Forum.

La visite à l’UNITAR visait à donner aux élèves une idée des compétences et l’expérience nécessaires pour travailler au sein des Nations Unies et elle a débuté par une présentation générale de l’organisation par M. Lucas Terra, du programme Changements climatiques et développement vert de l’UNITAR. Il a présenté aux participants l’historique de l’organisation, son mandat et les sept divisions de l’UNITAR. Il a également expliqué le rôle que joue l’organisation dans sa contribution à l’Agenda 2030 et a présenté certains de ses programmes phares.

Mme Maya Valcheva s’adressant aux élèves.

Cette première partie introductive a été suivie d’une série de présentations sur les parcours professionnels, les carrières et les compétences nécessaires à l’UNITAR et à d’autres organisations internationales, qui ont été présentées par Mme Katharina Sill, M. Karim Saleh, Mme Maya Valcheva et M. Abhinandan Banerjee. Les quatre conférenciers ont partagé leurs histoires personnelles et ont expliqué comment ils ont fini par faire carrière aux aux Nations Unies à Genève, ce qu’ils ont étudié à l’université et quelles sont les compétences qu’ils jugent importantes pour décrocher un emploi dans une organisation internationale.

Chaque présentation a été suivie de questions de la part des élèves, particulièrement désireux de savoir à quoi ressemble le travail à l’UNITAR et comment les projets de l’UNITAR sont conçus et mis en œuvre. Pour conclure la session, les élèves ont participé à une séance de questions-réponses sur la vie d’un fonctionnaire international à Genève.

Élèves de la Kantonsschule am Burggraben de Saint-Gall visitant le siège de l’UNITAR.