Le Libéria a franchi une étape importante dans le renforcement de l’éducation au changement climatique. Le pays a organisé un atelier, qui a réuni des partenaires clés, tels que UN CC:Learn, pour lancer le développement de la stratégie nationale d’apprentissage sur le changement climatique du pays.

 

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12 avril 2024 – Monrovia, Liberia : Le 11 avril, des acteurs clés de divers secteurs se sont réunis à l’hôtel Cape à Monrovia pour un important atelier de lancement, marquant le début de l’élaboration de la stratégie d’apprentissage sur le changement climatique du Liberia. Cette réunion inaugurale comprenait également un examen complet du rapport de base et de l’analyse des parties prenantes, essentiels à l’élaboration d’un cadre solide d’apprentissage en matière de changement climatique.

L’atelier a réuni un mélange éclectique de parties prenantes, y compris des délégués de l’Agence de protection de l’environnement (EPA), de l’Institut libérien d’administration publique (LIPA), du ministère de l’éducation, de l’Autorité de développement forestier, ainsi que des organisations de la société civile, des ministères et des partenaires de développement. L’honorable Sam P. Jallah, représentant du district n° 3 du comté de Bomi, figurait parmi les participants à la conférence, ce qui illustre le soutien politique apporté à l’éducation climatique.

Participants engaged in a discussion during the workshop.

Les participants ont engagé une discussion au cours de l’atelier.

Dans une série de remarques de haut niveau, le directeur exécutif adjoint de l’EPA, des représentants de l’ambassade britannique, du LIPA, du ministère de l’éducation, de l’université du Liberia et de UN CC:Learn ont souligné l’urgence et l’importance de développer une stratégie d’apprentissage cohérente sur le changement climatique.

Teddy P. Taylor, le point focal national du CAE, a défini les objectifs de la réunion et les résultats espérés, en donnant une orientation claire aux débats. Lisa Maina, de UN CC:Learn, a apporté sa contribution en présentant le contexte international de l’apprentissage sur le changement climatique et le soutien de UN CC:Learn aux pays pour faire progresser l’éducation climatique, la formation et la sensibilisation du public.

Emmanuel T. Olatunji, coordinateur national du développement au sein des stratégies, a présenté les grandes lignes de la méthodologie proposée pour guider la formulation de la stratégie. Christopher Kabah, consultant principal pour les évaluations, a également donné un aperçu détaillé des rapports de base et de l’analyse des parties prenantes.

Presentation during the workshop.

Présentation lors de l’atelier.

Emmanuel Tachie-Obeng, point focal ACE du Ghana et ambassadeur de UN CC:Learn, a partagé l’expérience du Ghana dans la mise en œuvre d’une stratégie d’apprentissage sur le changement climatique, offrant des leçons précieuses et une inspiration pour le contexte libérien.

L’atelier s’est terminé par des sessions de groupe proactives, au cours desquelles les participants ont délibéré et identifié des priorités nationales, une vision et des objectifs. Ceux-ci serviront de base à des évaluations subséquentes des besoins, essentielles à l’élaboration d’une stratégie d’apprentissage sur mesure en matière de changement climatique pour le Liberia.

Cette réunion représente une étape importante dans le parcours du Liberia vers l’intégration de l’éducation au changement climatique dans son tissu national, visant à donner aux citoyens les connaissances et les compétences nécessaires pour relever les défis urgents de notre époque.

Un nouvel indicateur développé par UN CC:Learn et le projet MECCE donne un aperçu de la manière dont UN CC:Learn promeut l’apprentissage en ligne sur le changement climatique parmi les adultes du monde entier.

 

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UN CC:Learn et le projet de suivi et d’évaluation de la communication et de l’éducation sur le climat (MECCE) font la lumière sur l’état de l’apprentissage en ligne sur le changement climatique parmi les adultes du monde entier.

S’appuyant sur une collaboration établie en 2022, UN CC:Learn et le projet MECCE, une initiative de recherche internationale réunissant plus de 100 chercheurs et agences réputés et hébergée par l’Université de Saskatchewan, ont développé un nouvel indicateur mondial qui donne une mesure indirecte de l’engagement des adultes dans l’apprentissage en ligne sur le changement climatique.

Ce nouvel indicateur est disponible sur la plateforme de données du projet MECCE et peut être combiné avec d’autres indicateurs pour analyser comment l’achèvement des cours UN CC:Learn contribue à faire progresser l’apprentissage sur le climat dans le monde entier.

Le projet MECCE a utilisé le nombre de cours UN CC:Learn achevés entre 2020 et 2023 par type de cours et par pays, ainsi que des données externes telles que le nombre d’adultes disposant d’une connexion internet par pays, pour élaborer un indicateur à cinq niveaux, 1 étant le niveau le plus bas et 5 le plus élevé.

L’indicateur a démontré que les cours UN CC:Learn ont une couverture mondiale importante (77%) et qu’au fil des ans, l’apprentissage en ligne du changement climatique par l’achèvement des cours UN CC:Learn chez les adultes s’est intensifié dans davantage de pays, en particulier dans les pays en développement. Ces pays sont mieux classés sur l’échelle de l’indicateur. En 2023, par exemple, 70 pays se situaient au niveau 3, contre 56 en 2022. De même, 11 pays se situent désormais au niveau 4 et 4 au niveau 5, contre 5 et 1, respectivement, un an auparavant.

En plus des indicateurs, le projet MECCE fournit des informations sur l’état de l’éducation au changement climatique dans les pays à travers 80 profils de pays. Plusieurs pays partenaires de UN CC:Learn y sont présentés et les utilisateurs peuvent explorer une vue d’ensemble des stratégies et politiques du pays en matière de changement climatique au fil des ans, divisée en plusieurs sections clés.

Pour la suite, UN CC:Learn et le projet MECCE continueront à collaborer pour voir comment l’indicateur évoluera à l’avenir.

Le 4 mars 2024, le Programme de développement vert et changement climatique a été invité à présenter UN CC:Learn et PAGE aux étudiants en master du Collège d’Europe, dans le cadre d’une visite de terrain de deux jours à la Genève internationale.

 

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Pourquoi l’éducation et la formation sont-elles importantes pour l’action et la politique climatique ?

C’est à cette question que le Programme de développement vert et changement climatique (GCP) a tenté de répondre lors d’une visite des étudiants en master du programme de relations internationales et diplomatiques de l’UE du Collège d’Europe.

Les élèves sont venus de Bruges, en Belgique, le 4 mars 2024 pour visiter la Genève internationale et en apprendre davantage sur le travail de diverses organisations internationales et sur la coordination entre les États membres de l’Union européenne dans le contexte de la diplomatie multilatérale. Ils ont participé à un programme de deux jours au Palais des Nations, où ils ont visité le siège européen des Nations Unies et assisté à des présentations de la DiploFoundation, du GIEC, du HCNUR, de l’OMS et de l’UNITAR.

Représentant le GCP de l’UNITAR, M. Lucas Terra et M. Abhinandan Banarjee ont présenté aux étudiants deux des principaux projets du GCP : UN CC:Learn et le Partenariat pour l’action sur l’économie verte (PAGE).

M. Terra a présenté UN CC:Learn et a parlé des différentes activités menées par le programme, notamment la plateforme d’apprentissage en ligne (UN CC:e-Learn) et les projets nationaux. Il a souligné le rôle de l’éducation et de la formation dans l’action contre le changement climatique, et la façon dont les initiatives nationales et mondiales de UN CC:Learn jouent un rôle important dans ce programme. M. Terra a présenté quelques-unes des principales réalisations de UN CC:Learn à ce jour, telles que le développement de 13 stratégies nationales d’apprentissage sur le changement climatique et la délivrance de plus de 380 000 certificats d’achèvement.

Mr. Terra and Mr. Banarjee presenting UN CC:Learn and PAGE to the students from College of Europe. Photo Credit: College of Europe.

M. Terra et M. Banarjee présentent UN CC:Learn et PAGE aux étudiants du Collège d’Europe. Crédit photo : Collège d’Europe.

M. Banerjee a présenté aux étudiants le Partenariat pour l’action sur l’économie verte et la manière dont il rassemble l’expertise de cinq agences spécialisées des Nations unies, dont l’UNITAR, afin de favoriser une transition holistique vers une économie verte inclusive dans plusieurs pays à travers le monde. Il a évoqué certaines des initiatives de renforcement des capacités menées par l’UNITAR dans le cadre du PAGE, tant au niveau mondial que dans des pays partenaires spécifiques, et a souligné la manière dont de multiples agences, dotées d’atouts différents, peuvent collaborer efficacement pour obtenir des résultats tangibles sur le terrain.

Pour conclure leur présentation, ils ont raconté le récit de deux bénéficiaires du programme GCP qui font la différence au sein de leur communauté : Mme Asha Alexander et M. Mamunur Rahman. Mme Alexander est directrice d’école à Dubaï, aux Émirats arabes unis, et a suivi les cours UN CC:Learn. Elle encourage des milliers d’élèves et d’enseignants à suivre ses traces et à compléter au moins six formations UN CC:Learn. M. Rahman a participé à une formation PAGE qui l’a incité à devenir un entrepreneur social au Bangladesh. Il a fondé Ella Pad et soutient désormais des milliers de femmes travaillant dans des usines en leur fournissant des serviettes hygiéniques et des masques de protection fabriqués à partir de chutes de vêtements provenant des usines.

Pour conclure la session, M. Terra et M. Banarjee ont répondu aux questions du public. Les étudiants souhaitaient mieux comprendre le processus de développement des cours, en particulier la manière dont leur contenu est priorisé, développé et approuvé. Ils voulaient également comprendre comment PAGE et UN CC:Learn s’engagent avec les gouvernements dans le domaine de la formation et du développement des capacités.

College of Europe students at the Palais des Nations. Photo Credit: College of Europe

Les étudiants du Collège d’Europe au Palais des Nations. Crédit photo : Collège d’Europe

Des lycéens et lycéennes de la Kantonsschule am Burggraben St.Gallen, en Suisse, ont visité le siège de l’UNITAR à Genève, en Suisse, et ont été accueillis par le Programme de développement vert et de changement climatique et l’Unité d’appui aux communications et aux technologies de l’information (Communications & IT Support Unit).

 

Les élèves ont participé à une réunion de deux heures avec le personnel de l’UNITAR, au cours de laquelle ils ont pris part à des activités, ont reçu des conseils sur les carrières et en ont appris davantage sur la vie dans la fonction publique internationale.

Le 14 février 2024, un groupe de 21 étudiant/es de la Kantonsschule am Burggraben St.Gallen, en Suisse, a visité le siège de l’Institut des Nations Unies pour la formation et la recherche (UNITAR) à Genève, en Suisse, pour la cinquième année consécutive et a participé à une session de 2 heures avec le personnel de l’UNITAR. La visite des élèves s’inscrivait dans le cadre de l’excursion annuelle de leur classe de relations internationales à la Genève internationale.

La visite visait à accroître l’intérêt des élèves pour les Objectifs de développement durable (ODD), à leur donner une idée des compétences et de l’expérience nécessaires pour travailler dans une organisation internationale, et à tester leurs compétences en matière de résolution de problèmes dans des situations réelles auxquelles le personnel de l’ONU est confronté au quotidien.

Mme Sophie Mills et M. Lucas Terra, de l’UNITAR, étaient les hôtes et ont démarré la visite par une présentation des différents organes du système des Nations Unies, ainsi que de l’histoire de l’UNITAR, de l’évolution de l’organisation au fil des ans et de ses activités actuelles.

Après la présentation, les élèves ont été répartis en cinq groupes et invités à participer à un jeu sur les ODD. Le jeu comprenait une roue avec les différents ODD, et à chaque fois qu’un groupe la faisait tourner, il devait répondre à une question sur l’ODD spécifique qu’il avait obtenu. Chaque bonne réponse des élèves était récompensée par un chocolat et, dans l’ensemble, le jeu a été bien accueilli par les jeunes qui y ont participé activement et ont répondu correctement à la plupart des questions.

Students during the SDG game during the visit to the UNITAR office.

Les élèves pendant le jeu des ODD. Crédit photo : Ueli Albrecht / Kantonsschule am Burggraben St.Gallen

Après le jeu, Mme Jelinke Wijnen, M. Collins Singoei, M. Angus Mackay et M. Mazin Khan ont parlé aux étudiants de leur parcours et de leur rôle à l’UNITAR. Les quatre orateurs/trices ont raconté leur histoire personnelle et ont expliqué comment ils ont fini par poursuivre une carrière aux Nations Unies à Genève, ce qu’ils ont étudié à l’université et quelles sont les compétences qu’ils jugent importantes pour décrocher un emploi au sein d’une organisation internationale. Chaque présentation a été suivie de questions de la part des étudiants, qui étaient particulièrement intéressés par les expériences et les opinions des intervenant/es sur leur travail à l’UNITAR.

Enfin, les compétences des élèves en matière de résolution de problèmes ont été mises à l’épreuve. Mme Mills et M. Terra ont divisé les élèves en deux groupes distincts et leur ont proposé deux défis différents. Les élèves ont eu 15 minutes pour trouver des solutions à ces défis. Après délibération, chaque groupe a présenté ses solutions.

La session s’est terminée par une visite du bureau de l’UNITAR.

The students at the end of the visit.

Les étudiants à la fin de la visite. Crédit photo : UNITAR

Lors de la COP28, les pays d’Afrique de l’Ouest, dont le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Togo et la Guinée, ont signé une Déclaration régionale sur l’éducation au changement climatique, s’engageant à augmenter le financement d’efforts complets d’éducation au climat dans la région.

 

Cette initiative, soutenue par le programme UN CC:Learn, vise à mobiliser des ressources auprès de sources nationales et internationales. Elle devrait recueillir le soutien d’autres pays et institutions régionales d’Afrique de l’Ouest.

 

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S’il est clair depuis un certain temps que l’éducation aux changements climatiques constitue l’un des besoins fondamentaux non satisfaits des pays qui subissent le plus gros de la crise, il s’est avéré difficile de débloquer les ressources nécessaires pour répondre à ce besoin à grande échelle. Depuis plusieurs années, le programme UN CC:Learn (soutenu par la Suisse) a travaillé en Afrique de l’Ouest pour mieux comprendre l’écart et construire une approche régionale visant à renforcer l’éducation climatique à tous les niveaux (formel, non formel et informel).

Le 4 décembre 2023 lors de la COP28, les 4 premiers ministres de l’Environnement ouest-africains se sont réunis en marge des négociations, sous les auspices du ministère de l’Éducation des Émirats arabes unis, et ont signé une déclaration régionale sur l’éducation aux changements climatiques.  La force de cette réunion et de ces premières signatures, notamment celles du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Sénégal et du Togo, suivies de la Guinée le 6 décembre, ont dynamisé un processus qui verra les 13 États membres du Comité Permanent Inter-États de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS) signer la déclaration dans les mois à venir.

Seated - Ministries of Environment of Burkina Faso, Cote d'Ivoire, Senegal and Togo (M. Roger Baro, M. Jacques Assahore Konan, M. Alioune Ndoye, M. Katari Foli Bazi). Standing - UNITAR's Executive Director, Mr. Nikhil Seth.

Assis – Ministres de l’Environnement du Burkina Faso, de Côte d’Ivoire, du Sénégal et du Togo (M. Roger Baro, M. Katari Foli Bazi, M. Alioune Ndoye, M. Jacques Assahore Konan). Debout – Directeur exécutif de l’UNITAR, M. Nikhil Seth.

Au-delà de cela, on s’attend à ce que d’autres pays d’Afrique de l’Ouest apportent également leur soutien, ainsi que d’importantes institutions régionales.  La Déclaration stipule que ses signataires « redoubleront d’efforts pour augmenter de manière significative le niveau de financement de l’éducation aux changements climatiques en Afrique de l’Ouest en mobilisant des ressources budgétaires nationales et en s’appuyant sur de multiples sources (publiques et privées internationales) ».

M. Alioune Ndoye, Minister of Environment, Senegal, signing the Declaration. Photo Credit: Minister of Environment, United Arab Emirates

Alioune Ndoye, ministre de l’Environnement du Sénégal, a signé la Déclaration. Crédit photo : Ministre de l’Environnement des Émirats arabes unis

Dans le même temps, la Déclaration ouvrira la voie à d’importantes discussions avec les partenaires de développement afin d’apporter le soutien dont la région a besoin pour renforcer ses connaissances sur les changements climatiques à grande échelle.  Comme cela a été récemment exposé dans un article du PNUD-UNITAR sur l’éducation climatique :

« De petits investissements dans la planification de l’éducation climatique peuvent débloquer des financements bien plus importants. Par exemple, la République dominicaine a été l’un des premiers pays à recevoir une subvention de l’UN CC:Learn en 2012, qu’elle a utilisée pour mobiliser des millions de dollars d’argent public en vue de former des enseignants du primaire à travers le pays. Plus récemment, la Zambie a réussi à mobiliser une subvention importante de l’IKI (17 millions d’euros) pour l’éducation climatique sur la base d’une subvention de l’UN CC:Learn de 100 000 USD en 2018. » – UNITAR et PNUD

 

M. Roger Baro, Minister of Environment of Burkina Faso, holding the Declaration alongside Mr. Angus Mackay, Director, Division for Planet, UNITAR. Photo Credit: Minister of Environment, United Arab Emirates.

Roger Baro, ministre de l’Environnement du Burkina Faso, tenant la Déclaration aux côtés de M. Angus Mackay, directeur de la Division pour la Planète, UNITAR. Crédit photo : Ministre de l’Environnement des Émirats arabes unis.

The Declaration signed by Burkina Faso, Cote d'Ivoire, Senegal and Togo at the Financing Climate Change Education: Challenges and Successes at COP28, in Dubai, UAE. Photo Credit: Minister of Environment, United Arab Emirates.

La Déclaration signée par le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Sénégal et le Togo sur le financement de l’éducation au changement climatique : Défis et réussites à la COP28, à Dubaï, Émirats arabes unis. Crédit photo : Ministre de l’Environnement des Émirats arabes unis.

L’espace de dialogue UN CC:Learn sur l’apprentissage pour les citoyens et les professionnels, organisé en septembre 2023, a réuni les partenaires de UN CC:Learn pour discuter de « la manière dont les approches d’engagement public peuvent être efficaces dans le cadre du nouveau programme de travail de l’AAC ».

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En septembre 2023, UN CC:Learn a réuni des partenaires pour discuter de « Comment les approches d’engagement du public peuvent contribuer au nouveau programme de travail de l’AAC » dans le cadre de l’Espace Dialogues sur l’apprentissage pour les citoyens et les professionnels.

La discussion de deux heures visait à réfléchir sur les engagements pris dans le cadre du programme Action pour l’autonomisation climatique (AAC), en se concentrant en particulier sur l’engagement du public. Elle a donné l’occasion de partager des approches et des bonnes pratiques de différentes organisations et a abordé les défis et les opportunités pour promouvoir l’engagement du public à travers des initiatives d’apprentissage.

L’événement a réuni Climate OutreachClimate Reality Project Indonesia, le Gouvernement du GhanaGreenish, le Gouvernement du MalawiMIET Africa, le  Partenariat NDC, la Direction [suisse] du développement et de la coopérationLittle Hands UgandaWe Effect et UNITAR/UN CC:Learn.

Mot d’ouverture, introduction au nouveau président et aperçu du soutien d’UN CC:Learn à l’AAC

L’événement a débuté par le discours d’ouverture de Mme Mihoko Kumamoto, directrice de la Division pour la prospérité de l’UNITAR et directrice du bureau de l’UNITAR à Hiroshima, qui a souligné que l’engagement du public devait être inclusif et considérer les différents groupes et communautés comme efficaces. De plus, elle a souligné les points clés qui peuvent contribuer à renforcer l’engagement du public, notamment :

  • La haute qualité des données, des connaissances et des informations fondées sur des preuves.
  • Des points d’entrée efficaces dans la formulation et la mise en œuvre des politiques.
  • Donner aux individus les moyens de devenir des communicateurs et des leaders efficaces.

Après la présentation de Mme Kumamoto, la nouvelle présidente de l’Espace de dialogue sur l’apprentissage pour les citoyens et les professionnels, le Dr Amiera Sawas, directrice de la recherche et de l’engagement au Climate Outreach, basée au Royaume-Uni, a été présentée aux participants. Dans ses remarques, elle a souligné que toute intervention visant à impliquer le public devait être soigneusement réfléchie puisqu’il n’existait pas d’approche universelle.

Après l’introduction du Dr Sawas, Mme Cristina Rekakavas, coordinatrice du partenariat UN CC:Learn, a pris le relais pour donner un aperçu du soutien d’UN CC:Learn aux pays pour qu’ils adoptent une approche stratégique en matière d’éducation, de formation et de sensibilisation du public au changement climatique pour que leurs décideurs, les professionnels et les citoyens puissent agir de manière efficace et prendre des décisions éclairées sur les changements climatiques. Actuellement, le Partenariat s’engage avec plus de 30 pays sur plusieurs fronts, de l’intégration des changements climatiques dans le système éducatif formel, à la formation des enseignants, à celle des professionnels (tels que les représentants gouvernementaux et les journalistes) et à l’engagement des jeunes ainsi qu’à une large communication.

Que signifie « l’engagement du public » pour l’action climatique ?

Dans la deuxième partie de l’événement, le Dr Sawas a présenté les différents types d’engagement public dans le cadre de l’AAC. Elle a souligné les exemples pratiques suivants :

  • Participation du public à la prise de décision, par exemple, assemblées de citoyens, consultation publique sur les politiques climatiques proposées, décision politique, etc.

Éducation et formation, par exemple, selon une étude de l’UNESCO, sur près de 50 pays, pratiquement la moitié ne font pas référence aux changements climatiques ; une formation est également nécessaire au sein des secteurs et des organismes professionnels sur les changements climatiques. Elle a également présenté plusieurs études de recherche sur la communication climatique et l’engagement du public, telles que Climate Visuals.

Partage d’expériences et discussion sur l’engagement du public en faveur de l’action climatique  

La troisième partie comprenait des présentations d’UN CC:Learn, Greenish et We Effect.

Mme Cristina Rekakavas, d’UN CC:Learn, a présenté aux participants plusieurs ressources d’UN CC:Learn qui renforcent les compétences des citoyens et des professionnels pour les aider à prendre des mesures en faveur du climat et à prendre des décisions respectueuses du climat, comme la Plateforme globale de partage des connaissances, la Plateforme d’apprentissage en ligne, le Programme d’Affiliation, le Réseau Alumni, les Enquêtes d’impact et la Classe sur le Climat.

Ensuite, M. Mohamed Kamal, directeur de Greenish, a présenté son organisation, soulignant son travail en matière d’engagement communautaire, de plaidoyer et d’inclusion sociale, et soulignant la collaboration avec Climate Outreach.

Enfin, Mme Sian Morga et M. Archagel Munthal, respectivement directrice des programmes régionaux pour l’Afrique australe et coordonnateur des programmes régionaux chez We Effect, ont parlé d’une approche participative de l’engagement public et civique, donnant des exemples d’autonomisation économique des femmes dans la chaîne de valeur du coton en Afrique australe.

Ces interventions ont été suivies d’une discussion en plénière qui a permis de poursuivre le partage d’expériences, notamment les expériences du Ghana et du MIET Afrique dans l’intégration du changement climatique dans les programmes scolaires, et le festival vert de Little Hands Uganda, qui a attiré plus de 20 000 personnes, dont 12 000 enfants, dans un effort visant à responsabiliser une génération de citoyens soucieux de l’environnement.

Conclusion

Les principaux points à retenir de cet espace de dialogue portaient sur l’importance de :

  • Réfléchir et prendre en compte les valeurs sociales qui font partie de qui nous sommes en tant qu’êtres humains.
  • Établir la confiance, les relations et le dialogue pour comprendre ce que pensent et ce dont ont réellement besoin les différentes communautés et groupes que nous ciblons et soutenons.
  • Comprendre les expériences liées au genre, le contexte et les normes sociales ainsi que les liens que les changements climatiques entretiennent avec ces questions et d’autres.

Espaces de dialogue

Les trois espaces de dialogue de l’UN CC:Learn – Apprentissage pour les pays, Apprentissage par les jeunes et Apprentissage pour les citoyens et les professionnels – offrent aux parties prenantes et partenaires intéressés l’occasion d’échanger régulièrement, de tenir des discussions approfondies autour de thèmes clés et d’identifier des synergies et des opportunités spécifiques pour une collaboration.

UN CC:Learn a fait progresser le programme d’éducation sur les changements climatiques et a participé à une série d’événements lors de la COP28.

 

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Du 30 novembre au 12 décembre 2023, UN CC:Learn s’est engagé dans une série d’activités lors et pendant le 28eConférence des Parties (COP28) de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), à Dubaï, aux Émirats arabes unis.

Au-delà de l’initiative phare de la Classe sur le Climat à la COP28, UN CC:Learn a organisé et contribué à une série d’événements qui ont souligné l’importance de l’éducation, de la formation et de la sensibilisation du public aux changements climatiques.

Déclaration régionale pour un financement accru de l’éducation aux changements climatiques

Lors d’une session dédiée intitulée « Financement de l’éducation aux changements climatiques : Défis et succès »,organisée le 4 décembre 2023, UN CC:Learn a abordé la question cruciale du financement des initiatives visant à renforcer l’éducation aux changements climatiques, notamment en Afrique de l’Ouest.

La discussion a réuni des représentants de haut niveau et a souligné l’importance d’un soutien financier durable à l’éducation aux changements climatiques afin de réaliser concrètement des changements significatifs. Le panel d’ouverture s’est appuyé sur l’expertise d’UN CC:Learn et de ses pays partenaires pour mobiliser des ressources pour la mise en œuvre de leurs Stratégies nationales d’apprentissage sur le changement climatique.

L’événement s’est poursuivi avec la présentation et le lancement de la « Déclaration régionale sur le renforcement de l’éducation aux changements climatiques en Afrique de l’Ouest » qui a été signée sur scène par les ministres de l’Environnement du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, du Sénégal et du Togo.

Une conférence de presse post-événement a permis aux pays ayant dirigé l’élaboration de cette Déclaration régionale de la mettre davantage en valeur et de la présenter aux médias.

En outre, le conseiller principal de l’UNITAR pour l’Afrique de l’Ouest a également présenté la Déclaration lors d’une séance simultanée de Partenariat pour une éducation verte (GEP) relative au financement d’une éducation verte, qui s’est tenue le 8 décembre 2023, lors d’une table ronde sur le renforcement du paysage mondial en matière de financement des changements climatiques et de l’éducation.

M. Roger Baro, Minister of Environment of Burkina Faso, holding the Declaration.

Roger Baro, ministre de l’Environnement du Burkina Faso, tenant la Déclaration.

Promouvoir l’éducation au climat à travers le réseau postal

UN CC:Learn est très reconnaissant à l’Union postale universelle (UPU) pour l’invitation à contribuer à son événement « Livraison pour l’avenir : Le réseau postal comme infrastructure pour l’éducation climatique tout au long de la vie », également tenu le 4 décembre. Cet atelier, ouvert et animé par des représentants des deux institutions ainsi que des services postaux des Émirats, a été l’occasion d’approfondir et de discuter avec le public du potentiel des services postaux en tant que plateformes d’éducation climatique, avec un accent particulier sur le soutien pour atteindre les communautés les plus éloignées et vulnérables.

Mr. Angus Mackay, Director, Division for Planet, UNITAR, and Head of the UN CC:Learn Secretariat at the “Delivery for the future: The postal network as infrastructure for lifelong climate education’’ event.

Angus Mackay, directeur de la Division pour la planète, UNITAR, et chef du secrétariat d’UN CC:Learn à l’événement « Livraison pour l’avenir : Le réseau postal comme infrastructure pour l’éducation climatique tout au long de la vie ».

Apprendre pour une transition juste à faible émission de carbone

Organisé par la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement, l’événement en marge « Mécanismes d’accompagnement pour une transition bas carbone juste » a eu lieu le 5 décembre 2023. Invité à participer à la riche table ronde, un représentant du Secrétariat d’UN CC:Learn a souligné l’importance de développer les connaissances et compétences appropriées pour soutenir cette transition et a présenté un ensemble d’interventions d’apprentissage pertinentes facilitées dans le cadre du programme d’UN CC:Learn, allant de l’élaboration de stratégies nationales d’apprentissage sur le changement climatique à l’appui de la mise en œuvre des CDN dans le large éventail de ressources en ligne disponibles, avec une attention particulière apportée aux points d’entrée pour ne laisser personne de côté. La présentation a également été l’occasion de se concentrer sur l’expérience inspirante du Maroc, qui a organisé plusieurs événements d’apprentissage sur l’économie verte dans le cadre du Partenariat pour l’action sur l’économie verte (PAGE).

Éducation aux changements climatiques au Sénégal

En parallèle, le conseiller principal de l’UNITAR pour l’Afrique de l’Ouest et coordinateur du travail d’UN CC:Learn dans la région a eu l’occasion de partager l’expérience d’UN CC:Learn en matière de renforcement de l’éducation, de la formation et de la sensibilisation du public dans 13 pays du Sahel à travers le pôle régional dédié lors d’un événement organisé par le gouvernement du Sénégal. Lancé en 2018, ce pôle, dont le Sénégal est un membre très actif, offre des opportunités de formation et de partage d’expériences aux points focaux nationaux de l’AAC des pays cibles, ainsi qu’à d’autres parties prenantes concernées (par ex. les journalistes), ainsi que la promotion du développement de l’apprentissage en ligne et d’une large communication sur les changements climatiques. Un résultat récent clé du pôle a été le lancement de la Déclaration régionale sur le renforcement de l’éducation aux changements climatiques en Afrique de l’Ouest, qui appelle à un soutien accru à cet agenda, et a été signée la veille par le ministre de l’Environnement du Sénégal, avec 4 autres ministres. Le Sénégal a également renforcé ses capacités grâce à son implication dans le Partenariat pour l’action sur l’économie verte, dont la composante nationale de formation a également été soutenue par le conseiller principal de l’UNITAR pour l’Afrique de l’Ouest.

Renforcer la collaboration avec la GEMS Legacy School

Asha Alexander, directrice de la GEMS Legacy School à Dubaï et ambassadrice d’UN CC:Learn pour l’apprentissage sur les changements climatiques, promeut activement l’intégration des sujets liés aux changements climatiques dans l’enseignement de son école, qui compte plus de 600 élèves. Au fil des années, Mme Asha Alexander a encouragé plus de 30 000 personnes, y compris des élèves et du personnel de l’école, à suivre les cours d’UN CC:Learn. La GEMS Legacy School a organisé sa Conférence sur les changements climatiques 2023 à l’occasion de la COP28 à Dubaï, réunissant des participants nationaux et internationaux. L’événement a été ouvert par le discours d’ouverture prononcé par le chef du Secrétariat d’UN CC:Learn, qui a souligné le rôle que joue l’éducation dans l’autonomisation des acteurs et des dirigeants du climat à travers les exemples d’anciens élèves et de champions d’UN CC:Learn.

Promouvoir l’éducation pour le développement durable en Afrique de l’Ouest

Le 6 décembre 2023, une table ronde UNESCO/UN CC:Learn a porté sur « Bâtir des synergies fortes : Travailler ensemble pour promouvoir et développer l’éducation au développement durable (EDD) en Afrique de l’Ouest ». Elle a donné un aperçu des multiples initiatives promouvant le développement des connaissances et des compétences afin de lutter contre les changements climatiques et de faire progresser le développement durable en Afrique de l’Ouest. Les panélistes ont présenté les interventions soutenues par l’UNESCO et par UN CC:Learn. Des représentants du Cap-Vert, du Mali et du Sénégal ont souligné les défis et les réussites, les bonnes pratiques et les perspectives d’avenir dans la mise en œuvre des initiatives nationales d’éducation au développement durable d’ici 2030. L’événement a mis en évidence les points d’entrée pour des synergies et des connexions afin de renforcer davantage l’action dans ce domaine.

Autonomiser le leadership des jeunes

Lors de la journée dédiée à la jeunesse et à l’éducation (8 décembre 2023), l’événement « Favoriser le leadership des jeunes en matière d’action climatique grâce à un apprentissage innovant » a exploré des stratégies d’apprentissage efficaces pour permettre aux jeunes de jouer un rôle de leadership dans l’action climatique. UN CC:Learn a collaboré avec l’Université Monash pour organiser une table ronde réunissant les deux institutions ainsi que 4 jeunes – dont 2 négociateurs du Burundi et de Mongolie, un représentant de YOUNGO et un jeune activiste et entrepreneur – afin de discuter des bonnes pratiques, d’identifier les lacunes restantes et de réfléchir à des idées qui serviraient de base des enseignements concrets à retenir pour les établissements d’enseignement.

Partager l’expérience du Ghana

La COP28 a fourni une excellente occasion au gouvernement du Ghana de présenter son investissement de longue date dans l’éducation aux changements climatiques. L’événement parallèle sur l’« Intégration des changements climatiques dans les programmes scolaires – l’expérience du Ghana ». Lors de cet événement, le point focal national de l’AAC et ambassadeur d’UN CC:Learn pour l’apprentissage sur les changements climatiques, le directeur du système éducatif du Ghana, un représentant de la jeunesse et un enseignant du Ghana, ont partagé le travail qu’ils ont entrepris pour faire progresser l’intégration des sujets relatifs aux changements climatiques dans des matières spécifiques, la formation des enseignants, le développement de supports pédagogiques, l’engagement des jeunes et la sensibilisation du public. Un représentant du Secrétariat d’UN CC:Learn a souligné l’engagement dans le cadre de cette initiative depuis 2014, qui a conduit à l’élaboration des Stratégies nationales d’apprentissage sur le changement climatique et l’économie verte, lancée en 2016, et à sa mise en œuvre en cours.

L’engagement d’UN CC:Learn à la COP28, à travers ces événements, réunions bilatérales, la Classe sur le Climat ainsi que d’autres engagements, souligne la détermination de l’organisation à faire progresser l’éducation climatique et à favoriser un dialogue significatif sur l’action climatique mondiale.

The UN CC:Learn team and partners at the “Integration of Climate Change into School Curricula – Ghana’s Experience’’ event.

L’équipe d’UN CC:Learn et ses partenaires lors de l’événement « Intégration des changements climatiques dans les programmes scolaires – L’expérience du Ghana ».

Cette année, UN CC:Learn a organisé la plus grande édition de la Classe sur le Climat, réunissant 17 partenaires pour mettre plus de 2 500 apprenants au courant de ce qui avait fait l’objet de discussions lors de la COP28.

 

Apprenez-en davantage sur cette initiative réussie ci-dessous.

Du 23 novembre au 13 décembre 2023, UN CC:Learn a organisé la 11e édition de la Classe sur le Climatdans le contexte de la 28e Conférence des Parties (COP28) de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC). L’édition intitulée « Classe sur le Climat à la COP28 » avait une toute nouvelle identité visuelle s’appuyant sur la réussite du format en ligne des deux dernières années.

The Climate Classroom had a brand-new visual identity for this year’s edition.

Pour l’édition de cette année, la Classe sur le Climat s’est dotée d’une toute nouvelle identité visuelle.

La « Classe sur le Climat à la COP28 » a servi de centre de connaissances pour les personnes désireuses de se tenir informées des principaux sujets climatiques et a aidé plus de 2 500 participants à comprendre de nombreuses discussions qui se déroulaient à Dubaï.

La série de cette année comprenait 19 cours de 45 minutes organisés avec 17 partenaires et couvrait une variété de sujets importants, allant des pertes et dommages à l’Accord de Paris et aux infrastructures durables. Il s’agit de la plus grande édition de la Classe sur le Climat à ce jour, confirmant que le format en trois parties de l’initiative, composé de « substance, illustration et réflexion », était apprécié par les apprenants, dont beaucoup ont suivi plus d’un cours.

List of classes and key stats.

Liste des classes et statistiques clés.

Il s’agissait également de l’édition la plus diversifiée de la Classe sur le Climat, avec des personnes de 121 pays différents participant à au moins un cours. Les participants étaient pour la plupart des femmes (60 %) et étaient issus du milieu universitaire (39 %) ou du secteur privé (18 %).

The feedback received in the post-class survey was overwhelmingly positive.

Les commentaires reçus lors de l’enquête post-classe ont été extrêmement positifs.

Dans l’ensemble, les participants ont été extrêmement satisfaits des cours cette année, 95 % des répondants à l’enquête post-classe déclarant qu’ils avaient apprécié leur expérience et l’enseignant, qu’ils avaient trouvé le contenu utile et qu’ils recommanderaient la Classe sur le Climat à un(e) ami(e). De plus, 90 % d’entre eux envisagent de mettre en pratique les connaissances acquises en cours.

Voici ce que quelques apprenants avaient à déclarer à propos de la Classe sur le Climat à la COP28 :

« Je recommande vivement la Classe sur le Climat à toutes celles et ceux qui cherchent à approfondir leur compréhension des changements climatiques et à découvrir des solutions pratiques. Il s’agit d’une plateforme fantastique qui comble le fossé entre la connaissance et l’action, en donnant aux individus les moyens d’atteindre une différence tangible dans la lutte contre les changements climatiques ».

 

« Il était inspirant de faire partie d’un public aussi international, de se sentir connectés avec autant de personnes préoccupées par les changements climatiques et l’égalité des sexes à travers le monde. »

 

« L’expérience était vraiment incroyable. J’ai hâte d’assister à une autre Classe sur le Climat ; c’était très instructif et cela m’a ouvert l’esprit à de bonnes idées dans la lutte contre les changements climatiques. »

The Climate Classroom @ COP28 new visual identity.

La Classe sur le Climat à la COP28, nouvelle identité visuelle.

À l’avenir, UN CC:Learn prévoit de faire le point sur tous les commentaires reçus lors de l’enquête post-classe afin de créer des éditions de la Classe sur le Climat plus réussies autour d’importantes réunions sur les changements climatiques en 2024 et au-delà.

La Classe sur le Climat à la COP28 a été possible grâce aux partenaires de cette année – Centre mondial sur l’adaptationOrganisation Internationale du TravailUnion internationale des télécommunicationsObservatoire de ManilleBureau du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’hommeOne Ocean HubProgramme des Nations Unies pour l’environnementCCNUCCUNITAR,ONU FemmesOrganisation Mondiale de la SantéInstitut des ressources mondiales – et grâce à la généreuse contribution de la Direction [suisse] du développement et de la coopération.

Le 25 octobre 2023, l’UNITAR a participé au lancement du projet FACE-NDC, le plus grand investissement dans l’éducation climatique à ce jour, qui promet de remodeler l’approche de la Zambie en matière d’éducation au changement climatique et de renforcer les capacités des Zambiens sur le changement climatique d’ici 2030.

 

Lisez la suite pour en savoir plus sur ce projet novateur.

Partout dans le monde, les pays cherchent des moyens de débloquer ou d’exploiter des fonds pour les aider à protéger leur économie contre les effets du changement climatique et à respecter leurs engagements en la matière. Dans ce contexte, la Zambie montre l’exemple.

Le 25 octobre 2023, la Zambie a lancé une initiative transformatrice, le « Mécanisme d’action pour l’autonomisation climatique en vue de la réalisation des contributions déterminées au niveau national (FACE-NDC)« . Cette initiative avant-gardiste a été lancée par le ministre zambien de l’Economie verte et de l’Environnement, Hon. Collins Nzovu, dans un centre de conférence international Mulungushi bondé, à Lusaka, en Zambie.

Minister of Green Economy and Environment, at the launch event of the FACE-NDC Project. Photo: Lorenzo Franchi / UN CC:Learn

Le Ministre de l’Economie verte et de l’Environnement, lors du lancement du projet FACE-NDC. Photo : Lorenzo Franchi / UN CC:Learn

Grâce à une généreuse contribution de 17 millions d’euros de l’Initiative internationale pour le climat (IKI) de l’Allemagne, le projet FACE-NDC, d’une durée de sept ans, aidera le gouvernement zambien à mettre en œuvre sa stratégie nationale d’apprentissage sur le changement climatique, élaborée en 2019 avec le soutien de UN CC:Learn.

Le projet FACE-NDC sera mis en œuvre par un consortium de cinq partenaires : UNITAR, UNESCO, FAO, Université de Copperbelt et Université de Zambie. Centré sur la collaboration, il réunira plusieurs acteurs clés du pays, tels que les universités, la société civile, les entités gouvernementales et le secteur privé, afin d’encourager les initiatives écologiques et la création d’emplois et de garantir que les compétences dont les Zambiens auront besoin à l’avenir soient incluses dans les programmes nationaux d’éducation et de formation.

FACE-NDC launch event in Lusaka, Zambia. Photo: Lorenzo Franchi / UN CC:Learn

Lancement de la FACE-NDC à Lusaka, Zambie. Photo : Lorenzo Franchi / UN CC:Learn Lorenzo Franchi / UN CC:Learn

Dans son discours d’ouverture, le ministre zambien de l’économie verte et de l’environnement, M. Nzovu, a déclaré :

En mettant en œuvre le projet FACE-NDC, le gouvernement souhaite que les étudiants, les enseignants, les professionnels, les acteurs gouvernementaux et privés, ainsi que les communautés dans leur ensemble utilisent leurs capacités améliorées pour adopter un comportement respectueux du climat et soutenir une transition de l’économie résistante au climat, à faible émission de carbone et verte. Il a conclu ses remarques en appelant « …toutes les parties prenantes à assurer une promotion et un changement réussis des comportements respectueux du climat.

Il a souligné le proverbe africain qui dit :

Il faut tout un village pour former les gens.

Students at the launch of the FACE-NDC Project. Photo: Lorenzo Franchi / UN CC:Learn

Des étudiants lors du lancement du projet FACE-NDC. Photo : Lorenzo Franchi / UN CC:Learn : Lorenzo Franchi / UN CC:Learn

Dans le discours d’ouverture du Coordonnateur résident des Nations Unies, prononcé en son nom par la Représentante de la FAO dans le pays, Mme Suze Percy Filippini, Mme Beatrice Mutali a fait remarquer :

Il s’agit de l’investissement le plus important dans un pays pour l’éducation au changement climatique, et comme le changement climatique est d’une importance capitale pour les jeunes, il n’est que juste que nous augmentions les investissements dans l’éducation au changement climatique.

Avec des dizaines d’activités prévues, le projet renforcera les systèmes d’éducation formelle et non formelle de la Zambie, développera les capacités d’action contre le changement climatique dans tout le pays et mettra la Zambie sur la bonne voie pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 47 % d’ici 2030, comme indiqué dans la contribution déterminée au niveau national (CDN) du pays.

Ms. Suze Percy Filippini, FAO Country Representative in Zambia delivering the UN RC’s opening remarks, at the launch event of the FACE-NDC Project. Photo: Lorenzo Franchi / UN CC:Learn

Mme Suze Percy Filippini, Représentante de la FAO en Zambie, prononçant le discours d’ouverture du Coordonnateur résident des Nations Unies, lors de l’événement de lancement du projet FACE-NDC. Photo : Lorenzo Franchi / UN CC:Learn

La collaboration étroite avec diverses institutions gouvernementales illustre l’intégration de l’expertise complémentaire du système des Nations Unies et des établissements nationaux d’enseignement supérieur pour une éducation climatique transformatrice. Le projet FACE-NDC vise à toucher environ 2 millions de bénéficiaires, parmi lesquels des apprenants scolarisés, des apprenants adultes, des enseignants, des éducateurs, des formateurs et des professionnels des secteurs publics et privés.

Le projet témoigne du potentiel de l’investissement dans l’éducation au changement climatique, démontrant comment de tels efforts peuvent produire des résultats transformateurs dans un contexte de changement climatique. En outre, il joue un rôle crucial en aidant les pays à atteindre leurs ambitieuses contributions déterminées au niveau national.

Mr. Angus Mackay, Director for Planet Division (UNITAR) and Head of UN CC:Learn Secretariat, at the launch event of the FACE-NDC Project. Photo: Lorenzo Franchi / UN CC:Learn

Angus Mackay, directeur de la division Planète (UNITAR) et chef du secrétariat CC:Learn de l’ONU, lors du lancement du projet FACE-NDC. Photo : Lorenzo Franchi / UN CC:Learn

L’espace de dialogue UN CC:Learn sur l’apprentissage pour les pays a réuni des parties prenantes clés pour discuter des « lacunes et des besoins en matière de renforcement des capacités des jeunes pour accéder au financement climatique ».

 

Lisez la suite pour en savoir ce qui s’est passé.

 

Crédit photo : Photo ONU/Amanda Voisard.

Comment UN CC:Learn et ses partenaires peuvent-ils mieux promouvoir le renforcement des capacités pour permettre aux jeunes d’accéder au financement climatique ?

C’est ce à quoi l’Espace de dialogue sur l’apprentissage pour les pays, qui s’est tenu le 16 mai 2023, a tenté de répondre. Cet espace a été mis en place dans le cadre de la cinquième phase de mise en œuvre de UN CC:Learn dans le but de rassembler les principales parties prenantes pour discuter, partager des expériences et collaborer sur des sujets clés au premier plan de l’agenda Action pour l’autonomisation climatique (ACE – Action for Climate Empowerment). Cela aiderait à renforcer les connaissances et les compétences dans les pays pour soutenir la mise en œuvre de leurs contributions déterminées au niveau national et de leurs plans nationaux d’adaptation.

L’événement a été dirigé par la nouvelle présidente de l’espace de dialogue sur l’apprentissage pour les pays – le Dr Roberta Ianna, experte principale au ministère de l’environnement et de la sécurité énergétique en Italie et point focal sur l’ACE pour l’Italie – dont le mandat d’un an a commencé en mars 2023. Elle a lancé la discussion en soulignant le rôle de plus en plus important que jouent les jeunes dans l’action climatique, en soulignant comment l’accès au financement climatique peut aider à débloquer plusieurs opportunités pour les jeunes et en demandant au public comment les organisations travaillant avec et pour les jeunes, comme l’ONU et d’autres ONG, peuvent donner aux jeunes les moyens d’accéder au financement climatique.

L’introduction du Dr Ianna a été suivie d’une série de présentations et d’une séance d’échange. Pour lancer les présentations, Mme Emanuela Vignola et le Dr Ianna ont respectivement présenté les initiativesYouth4Climate et Youth4Capacity. Ces deux initiatives sont soutenues par le gouvernement italien. Ensuite, M. Demetrio Innocenti, du Fonds vert pour le climat (FVC), a parlé du rôle du FVC dans le soutien à l’accès des jeunes au financement climatique. La dernière présentation a été faite par M. Ricardo Toxiri, de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA), qui a expliqué comment l’IRENA soutient les jeunes innovateurs dans le processus de transition énergétique en autonomisant les entreprises et les projets dirigés par des jeunes.

La discussion modérée a permis aux participants de répondre à deux questions : « Comment donner aux jeunes les moyens d’accéder au financement climatique ? » et « Quelles autres initiatives ou bonnes pratiques existe-t-il ? ». Parmi les principales leçons à en tirer, les jeunes devraient avoir davantage accès à une série d’opportunités de renforcement des capacités dans lesquelles ils pourraient acquérir des compétences générales et techniques clés et avoir un accès direct à des experts dans leurs domaines d’intérêt. En outre, le pouvoir décisionnel pratique permettant aux jeunes de mettre pleinement en œuvre leurs initiatives d’action climatique est apparu comme quelque chose qui leur permettrait de mieux débloquer le financement climatique. De plus, dans le cadre de l’échange, le gouvernement du Ghana a partagé son expérience dans l’élaboration d’une stratégie nationale d’apprentissage sur le changement climatique avec une forte composante jeunesse, et le gouvernement du Sénégal a présenté une série d’activités menées dans le pays pour renforcer l’ACE.

Pour conclure la session, M. Angus Mackay, directeur de la Division de la planète à l’UNITAR, a invité les participants à réfléchir à ce qui suit :

  • il y a encore un grand écart entre ce dont les jeunes ont besoin et ce que les organisations offrent. Faire bouger cette aiguille nécessite un réel accompagnement à travers des initiatives concrètes telles que celles présentées par les conférenciers invités.
  • Les pays et groupes vulnérables ne sont toujours pas pleinement engagés.
  • La compréhension technique du sujet soutient les compétences que l’on acquiert en apprenant sur le tas. Il reste encore beaucoup à faire pour développer des compétences générales ainsi qu’une solide compréhension du changement climatique au sein des systèmes éducatifs.

Cet espace de dialogue a réuni plusieurs partenaires UN CC:Learn, dont le Programme des Nations Unies pour le développement, la Commission économique des Nations Unies pour l’Europe, l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture, la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, le British Council, le Fonds vert pour le climat, le Réseau des futurs leaders, leCentre mondial sur l’adaptation, MIET Africa, le Partenariat CDN, Soka Gakkai Italie, YOUNGO et l’Agence internationale pour les énergies renouvelables et les gouvernements du Sénégal, du Kenya, du Libéria et du Zimbabwe.