L’espace de dialogue UN CC:Learn sur l’apprentissage pour les pays a réuni des parties prenantes clés pour discuter des « lacunes et des besoins en matière de renforcement des capacités des jeunes pour accéder au financement climatique ».

 

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Crédit photo : Photo ONU/Amanda Voisard.

Comment UN CC:Learn et ses partenaires peuvent-ils mieux promouvoir le renforcement des capacités pour permettre aux jeunes d’accéder au financement climatique ?

C’est ce à quoi l’Espace de dialogue sur l’apprentissage pour les pays, qui s’est tenu le 16 mai 2023, a tenté de répondre. Cet espace a été mis en place dans le cadre de la cinquième phase de mise en œuvre de UN CC:Learn dans le but de rassembler les principales parties prenantes pour discuter, partager des expériences et collaborer sur des sujets clés au premier plan de l’agenda Action pour l’autonomisation climatique (ACE – Action for Climate Empowerment). Cela aiderait à renforcer les connaissances et les compétences dans les pays pour soutenir la mise en œuvre de leurs contributions déterminées au niveau national et de leurs plans nationaux d’adaptation.

L’événement a été dirigé par la nouvelle présidente de l’espace de dialogue sur l’apprentissage pour les pays – le Dr Roberta Ianna, experte principale au ministère de l’environnement et de la sécurité énergétique en Italie et point focal sur l’ACE pour l’Italie – dont le mandat d’un an a commencé en mars 2023. Elle a lancé la discussion en soulignant le rôle de plus en plus important que jouent les jeunes dans l’action climatique, en soulignant comment l’accès au financement climatique peut aider à débloquer plusieurs opportunités pour les jeunes et en demandant au public comment les organisations travaillant avec et pour les jeunes, comme l’ONU et d’autres ONG, peuvent donner aux jeunes les moyens d’accéder au financement climatique.

L’introduction du Dr Ianna a été suivie d’une série de présentations et d’une séance d’échange. Pour lancer les présentations, Mme Emanuela Vignola et le Dr Ianna ont respectivement présenté les initiativesYouth4Climate et Youth4Capacity. Ces deux initiatives sont soutenues par le gouvernement italien. Ensuite, M. Demetrio Innocenti, du Fonds vert pour le climat (FVC), a parlé du rôle du FVC dans le soutien à l’accès des jeunes au financement climatique. La dernière présentation a été faite par M. Ricardo Toxiri, de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA), qui a expliqué comment l’IRENA soutient les jeunes innovateurs dans le processus de transition énergétique en autonomisant les entreprises et les projets dirigés par des jeunes.

La discussion modérée a permis aux participants de répondre à deux questions : « Comment donner aux jeunes les moyens d’accéder au financement climatique ? » et « Quelles autres initiatives ou bonnes pratiques existe-t-il ? ». Parmi les principales leçons à en tirer, les jeunes devraient avoir davantage accès à une série d’opportunités de renforcement des capacités dans lesquelles ils pourraient acquérir des compétences générales et techniques clés et avoir un accès direct à des experts dans leurs domaines d’intérêt. En outre, le pouvoir décisionnel pratique permettant aux jeunes de mettre pleinement en œuvre leurs initiatives d’action climatique est apparu comme quelque chose qui leur permettrait de mieux débloquer le financement climatique. De plus, dans le cadre de l’échange, le gouvernement du Ghana a partagé son expérience dans l’élaboration d’une stratégie nationale d’apprentissage sur le changement climatique avec une forte composante jeunesse, et le gouvernement du Sénégal a présenté une série d’activités menées dans le pays pour renforcer l’ACE.

Pour conclure la session, M. Angus Mackay, directeur de la Division de la planète à l’UNITAR, a invité les participants à réfléchir à ce qui suit :

  • il y a encore un grand écart entre ce dont les jeunes ont besoin et ce que les organisations offrent. Faire bouger cette aiguille nécessite un réel accompagnement à travers des initiatives concrètes telles que celles présentées par les conférenciers invités.
  • Les pays et groupes vulnérables ne sont toujours pas pleinement engagés.
  • La compréhension technique du sujet soutient les compétences que l’on acquiert en apprenant sur le tas. Il reste encore beaucoup à faire pour développer des compétences générales ainsi qu’une solide compréhension du changement climatique au sein des systèmes éducatifs.

Cet espace de dialogue a réuni plusieurs partenaires UN CC:Learn, dont le Programme des Nations Unies pour le développement, la Commission économique des Nations Unies pour l’Europe, l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture, la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, le British Council, le Fonds vert pour le climat, le Réseau des futurs leaders, leCentre mondial sur l’adaptation, MIET Africa, le Partenariat CDN, Soka Gakkai Italie, YOUNGO et l’Agence internationale pour les énergies renouvelables et les gouvernements du Sénégal, du Kenya, du Libéria et du Zimbabwe.

L’espace de dialogue UN CC:Learn sur l’apprentissage par les jeunes a réuni des parties prenantes clés pour discuter des moyens d’impliquer les jeunes dans l’action contre le changement climatique.

 

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Comment UN CC:Learn et ses partenaires peuvent-ils mieux encourager les jeunes à s’impliquer dans l’action climatique ?

Le 24 mai 2023, UN CC:Learn et ses partenaires se sont réunis à l’espace de dialogue sur l’apprentissage par les jeunes pour répondre à cette question et à d’autres questions liées au rôle des jeunes dans l’action climatique.

Cet espace de dialogue a été mis en place dans le cadre de la cinquième phase de mise en œuvre de UN CC:Learn dans le but de fournir aux partenaires de UN CC:Learn une plate-forme pour discuter, partager des expériences et collaborer sur les moyens de renforcer les capacités des jeunes à agir et à apprendre sur le changement climatique. Cet espace reconnaît le rôle des jeunes en tant que leaders clés dans l’action climatique et s’efforce de créer et de tirer parti des synergies entre les partenaires de UN CC:Learn pour soutenir les jeunes dans leurs efforts pour le climat.

L’événement a été dirigé par la nouvelle présidente de l’espace d’apprentissage par le dialogue des jeunes, le Dr Amanda Katili Niode, directrice du Climate Reality Project Indonesia, dont le mandat d’un an a débuté en mars 2023. Le Dr Niode a souligné qu’il y a aujourd’hui 1,8 milliard de jeunes âgés de 18 à 24 ans dans le monde, ce qui représente la plus grande génération de jeunes de l’histoire. Elle a également souligné que les jeunes prennent déjà des mesures en faveur du climat dans le monde mais qu’ils ont besoin d’un soutien, tel que du coaching, pour libérer tout leur potentiel et exploiter leurs meilleures idées et solutions.

Le Dr Niode et son équipe ont présenté le Climate Reality Project Indonesia, qui est la branche indonésienne du Climate Reality Project, une organisation à but non lucratif fondée aux États-Unis en 2006 avec pour mission de sensibiliser le public mondial à la crise climatique à la base. Le Dr Niode et son équipe ont mis en évidence trois projets clés menés par Climate Reality Project Indonesia : le projet Climate Hero, le Youth Leadership Camp et le projet ClimArt.

Après la présentation, les partenaires ont été invités à présenter leurs initiatives jeunesse et à répondre à trois questions :

  • Quelles sont les stratégies efficaces pour communiquer l’urgence du changement climatique aux autres jeunes et aux générations plus âgées ?
  • Comment pouvons-nous encourager davantage de jeunes à s’impliquer dans l’activisme, le plaidoyer et l’action pour le climat ?
  • Comment aimeriez-vous vous engager dans l’action climatique ?

La discussion d’une heure a engagé les participants, qui ont apporté leurs contributions tout du long. Voici quelques points à retenir des discussions : pour la première question, les partenaires ont convenu que la création d’un espace ouvert permettant aux personnes de tous âges de partager leurs points de vue et leurs expériences peut enrichir le discours sur le changement climatique. Pour le second, le renforcement des capacités est apparu comme l’un des éléments clés pour encourager davantage de jeunes à agir sur le changement climatique. Et pour la dernière question, le mouvement Scout mondial a été présenté comme un bon moyen d’engager un grand nombre de jeunes dans l’action climatique.

Pour conclure l’événement, M. Angus Mackay, chef du secrétariat de UN CC:Learn, a prononcé des remarques finales sur l’importance d’avoir à la fois la quantité et la qualité dans l’action climatique des jeunes, car tous les degrés d’implication sont nécessaires compte tenu de l’urgence de la crise climatique. Il a également souligné le rôle de la coopération internationale dans une action collaborative et percutante.

Neeshad Shafi a suivi le cours d’introduction au changement climatique et a fondé la première et unique organisation environnementale à but non lucratif enregistrée dans l’État du Qatar. Son ONG a pour mission la protection de l’environnement tout en donnant des chances égales aux femmes et aux jeunes. Lisez son histoire ci-dessous !

Quand on pense à l’action contre les changements climatiques, le Qatar n’est pas vraiment le premier endroit qui vient à l’esprit. Mais Neeshad Shafi, fondateur de l’Arab Youth Climate Movement Qatar, est en train de changer cela.
Étudiant, Neeshad souhaitait mieux comprendre la science et la défense du climat, ce qui l’a amené à découvrir UN CC:Learn et sa plateforme de cours en ligne gratuits. Il a entrepris de suivre le « Cours en ligne d’introduction aux changements climatiques », qu’il a terminé avec succès en 2015. Les connaissances acquises pendant le cours ont jeté les bases de son action actuelle : la fondation de l’Arab Youth Climate Movement Qatar (AYCMQ), la seule organisation environnementale à but non lucratif enregistrée dans l’État du Qatar.

AYCMQ est une ONG dirigée par des jeunes qui crée un mouvement favorisant la compréhension des écosystèmes naturels et donne à la communauté le pouvoir d’agir. Pour cela, elle sensibilise la population à l’environnement en partant de la base et en proposant aux jeunes et aux adultes des activités sur mesure, contribuant ainsi à promouvoir une participation active au dialogue et à la recherche de solutions.

Les valeurs de l’AYCMQ sont également ancrées dans l’égalité des sexes. Ainsi, plus de la moitié des membres de son équipe sont des femmes, tout comme la plupart des participants qui prennent part aux activités de l’organisation, ce qui est remarquable partout, mais encore plus dans un pays du Golfe.

« AYCM Qatar est fondée sur le principe de l’égalité des sexes. Plus de 50 % de notre équipe est composée de femmes et nous avons toujours accordé la plus grande place aux femmes et aux jeunes filles dans nos divers programmes. » – Neeshad Shafi, Champion UN CC:Learn 2022

Joe Mari Francisco est le point focal national pour l’égalité des sexes des Philippines auprès de la CCNUCC. Son engagement dans le domaine du genre et du changement climatique a commencé en 2018 lorsqu’il a suivi les cours de l’UN CC:Learn qui ont mis en évidence les liens entre les deux sujets. Poursuivez votre lecture pour découvrir son histoire inspirante.

L’égalité des sexes et l’action pour le climat sont des sujets étroitement liés qui sont de plus en plus abordés de concert. Joe Mari S. Francisco, agent technique de la Commission philippine sur les changements climatiques et point focal national pour l’égalité des sexes des Philippines auprès de la CCNUCC, en est convaincu. Il a été chargé d’intégrer les questions de genre dans l’ensemble de la CDN des Philippines.
Joe Mari a suivi le Cours ouvert en ligne sur le genre et l’environnement et le Cours en ligne d’introduction aux changements climatiques en 2018 pour mieux comprendre les changements climatiques et leurs implications pour les questions de genre. Il a suivi avec succès les deux cours et a entre autres découvert les liens entre les changements climatiques et le genre. Ces connaissances nouvellement acquises ont contribué à sa nomination pour soutenir le développement d’une CDN sensible aux questions de genre pour les Philippines.

Depuis 2018, il a réalisé des audits sur le genre et les changements climatiques pour son organisation, produit une analyse des questions de genre et offert des contributions techniques à la CDN, et a été nommé point focal national pour l’égalité des genres à la CCNUCC. De plus, Joe Mari a été en mesure de sensibiliser ses pairs au sein de la Commission aux questions de genre et aux changements climatiques, ce qui s’est reflété dans l’intégration du genre dans les processus internes et externes de la Commission.

Il fait actuellement partie de l’équipe qui élabore le plan d’action de la CDN pour l’égalité des sexes des Philippines, qui vise à mettre en œuvre des politiques et des mesures de la CDN sensibles au genre pour les femmes, les hommes et les LGBT+ philippins.

Joe Mari's contributions can be found on the National Integrated Climate Change Database and Information Technology.

Les contributions de Joe Mari sont disponibles sur la base de données nationale intégrée sur le changement climatique et les technologies de l’information.

Sa connaissance des questions relatives au genre et aux changements climatiques a également ouvert des opportunités sur différents fronts. Par exemple, il a été invité à donner plusieurs présentations nationales et internationales sur le genre et les changements climatiques pour partager les expériences des Philippines sur l’intégration des questions de genre dans les actions climatiques.

« Je pense que les connaissances que j’ai acquises grâce aux cours sur UN CC :e-Learn m’ont aidé à remplir mes tâches en tant que point focal national pour l’égalité des sexes des Philippines auprès de la CCNUCC. » – Joe Mari S. Francisco. Champion UN CC:Learn 2022

Caroline Ouko est une militante kenyane de l’Action pour l’autonomisation climatique (ACE en anglais) et une négociatrice sur le changement climatique. Grâce aux connaissances acquises avec UN CC:Learn, elle a pu mener de nombreuses initiatives environnementales et négocier au nom de son pays lors des grandes conférences sur le changement climatique.

Lorsqu’elle était écolière au Kenya, Caroline se rendait à pied à l’école en longeant la rivière Nairobi, qui était autrefois un environnement prospère, plein d’eau et de poissons. Au fil des années, le paysage a radicalement changé et cet écosystème florissant a périclité en raison de l’activité humaine et des changements climatiques d’origine humaine.
Après l’école, Caroline est allée à l’université et a fini par devenir une scientifique engagée dans la recherche environnementale. Elle s’est intéressée aux changements climatiques et a suivi en 2014 le « Cours d’introduction aux changements climatiques », qui a permis d’éclairer plusieurs questions qu’elle se posait à l’époque. Elle a fini par être persuadée que l’une des meilleures façons de sensibiliser aux changements climatiques et d’encourager l’action face à ces changements est de promouvoir les connaissances sur les changements climatiques, en particulier chez les jeunes.

Dans ce contexte, Caroline est devenue porte-parole de l’Action pour l’autonomisation climatique ( ACE) au Kenya et a été nommée à l’unité sur les changements climatiques du département de restauration des terres du Kenya. En tant que porte-parole de l’ACE et agent de la fonction publique, elle a représenté le Kenya en qualité de négociatrice dans plusieurs conférences clés sur les changements climatiques, telles que la COP26 au Royaume-Uni, la SB56 à Bonn et la COP27 en Égypte. En tant que négociatrice sur le climat, elle a été impliquée dans certains des résultats les plus importants au sein de l’ACE, comme le programme de travail de Glasgow. Au Kenya, elle fait avancer l’agenda ACE au niveau national et a été chargée de préparer, par le biais d’un processus consultatif, la première soumission kényane à l’ACE.

Caroline planting a sapling.

Caroline plante un arbuste.

Ce premier engagement envers l’ACE permettra au Kenya de continue à apporter aux jeunes les compétences nécessaires pour agir sur la crise climatique. Caroline est optimiste :

« Les jeunes sont au centre de ce programme et je suis convaincue que si nous laissons les jeunes nous montrer la voie, nous pourrions atteindre le zéro émission nette encore plus tôt. Je fais progresser l’Action pour l’autonomisation climatique. – Caroline Achieng Ouko, Championne UN CC:Learn 2022

 

Maryam Eqam est une défenseuse du climat et une fondatrice qui a suivi 10 cours de UN CC:Learn. Elle a fondé Earth Needs Love, une association à but non lucratif qui aide les jeunes à agir en faveur de l’environnement. Découvrez son histoire inspirante ci-dessous.

Les changements climatiques affectent les femmes de manière disproportionnée et c’est pourquoi Maryam Eqan, une étudiante en Master de 23 ans originaire du Pakistan, donne aux femmes les moyens d’agir contre les changements climatiques.
Maryam a toujours pensé qu’elle devait faire quelque chose contre la crise climatique. Elle a cherché à approfondir ses connaissances sur le sujet et est tombée sur UN CC:Learn, où elle a suivi 10 cours. Ces cours lui ont fourni l’ensemble de compétences et de connaissances adéquat pour l’aider à créer sa propre organisation environnementale : The Earth Needs Love.

The Earth Needs Love est une organisation dirigée par des jeunes et axée sur la jeunesse qui œuvre en faveur de l’environnement, du climat et du développement durable. L’organisation prend acte du manque d’opportunités dont disposent les femmes malgré leur rôle important dans la lutte contre les changements climatiques et la promotion de la préservation de la nature. Pour surmonter ce problème, Earth Needs Love a mis en place l’initiative « Women for Environment » pour sensibiliser les femmes à l’environnement et renforcer leurs capacités. Le leitmotiv de l’organisation est « Par des femmes, pour les femmes ».

Actuellement, près de 30 femmes et filles d’Asie et d’Afrique ont rejoint l’initiative Women for Environment. Ensemble, elles renforcent mutuellement leurs capacités en matière de genre et d’environnement et élaborent une note d’orientation sur « Les femmes et le leadership environnemental».

Maryam Eqam at a climate march demanding "equity now".

Maryam Eqam lors d’une marche pour le climat demandant « l’équité maintenant ».

En plus de son travail au sein de l’organisation, Maryam a également participé à des événements de haut niveau, tels que la COP biodiversité (COP15) et le Forum politique de haut niveau en 2022, pour lequel elle a rédigé une note d’orientation sur l’énergie durable en s’aidant du cours en ligne « Égalité des sexes et droits de l’homme dans l’action pour le climat et les énergies renouvelables ».

« Je suis persuadée que l’acquisition de connaissances sur l’environnement et les changements climatiques ne devrait jamais s’arrêter : c’est la clé pour mener toujours plus d’action, car cela sensibilise à vivre de manière durable et inspire et convainc les autres à faire de même.  » – Maryam Eqan – Championne UN CC:Learn 2022

 Le cours en ligne « Les déchets plastiques et la Convention de Bâle », initialement proposé en anglais en 2022, est désormais également disponible en français et en espagnol. Ce cours explique le rôle de la Convention de Bâle dans la lutte contre les déchets plastiques et la manière dont elle peut aider les pays à faire face à ce problème mondial en plein essor.

 

Lisez la suite pour en savoir plus sur le cours !

Les déchets plastiques sont un problème environnemental mondial qui affecte les pays et les personnes de plusieurs manières. Des problèmes de santé à la destruction des écosystèmes, le problème des déchets plastiques entraîne une myriade de conséquences négatives qui perturbent à la fois les moyens de subsistance et les économies, nuisant gravement à la vie des citoyens ordinaires, en particulier les plus vulnérables. Par exemple, une élimination inappropriée du plastique entraîne des niveaux de plus en plus dangereux de déchets marins, notamment des plastiques et microplastiques, qui nuisent à la vie marine et se retrouvent dans la chaîne alimentaire mondiale.

En 2019, la Conférence des Parties (COP) à la Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontières de déchets dangereux et de leur élimination et l’Assemblée des Nations Unies pour l’environnement (UNEA) a souligné le rôle joué par la convention de Bâle dans la lutte contre les niveaux élevés et en augmentation rapide de déchets plastiques et de microplastiques marins en empêchant les déchets plastiques de pénétrer dans le milieu marin. Dans une décision historique, la COP a adopté des amendements aux annexes II, VIII et IX (les amendements sur les déchets plastiques), faisant de la Convention de Bâle le seul instrument mondial juridiquement contraignant qui traite actuellement spécifiquement des déchets plastiques.

À l’heure actuelle, il n’existe pas de « guichet unique » consolidé sur lequel les centres de liaison, les autorités compétentes et les autres parties prenantes de la Convention de Bâle peuvent s’appuyer pour acquérir une compréhension globale des étapes nécessaires et des outils et recommandations disponibles pour assurer la prévention et la minimisation, la gestion et le contrôle des mouvements transfrontières de déchets plastiques. Compte tenu de cela, le Secrétariat des Conventions de Bâle, de Rotterdam et de Stockholm (BRS) en collaboration avec l’Institut des Nations Unies pour la formation et la recherche (UNITAR) et financé par le programme Biens publics et défis mondiaux (GPGC) de l’Union européenne (UE) a élaboré le cours en ligne « Déchets plastiques et Convention de Bâle », qui vise à combler cette lacune et qui est disponible en trois langues : français, anglais, et espagnol.

Objectifs d’apprentissage

Après avoir terminé le cours, les apprenants seront capables de :

  • Résumer les principales tendances, défis et opportunités liés à la gestion des déchets plastiques aux niveaux mondial et national ;
  • Discuter de la Convention de Bâle et de ses principales dispositions et annexes ainsi que du rôle de la Conférence des Parties (COP) et de ses organes subsidiaires en ce qui concerne les déchets plastiques ;
  • Expliquer comment les différents types de déchets plastiques sont classés et doivent être gérés dans le cadre de la Convention de Bâle

Qui devrait suivre ce cours ?

Bien que le cours s’adresse principalement aux centres de liaison et aux autorités compétentes de la Convention de Bâle, il convient aux apprenants quel que soit leur niveau de connaissances préexistantes sur la Convention de Bâle et les déchets plastiques. Il peut également être utile à d’autres parties prenantes gouvernementales, à la société civile, au secteur privé et au grand public ayant des connaissances en matière de gestion des déchets ou d’environnement.

Achèvement du cours et certificat

À la fin du cours, l’apprenant reçoit un certificat. Pour terminer le cours, l’apprenant doit effectuer les trois modules et réussir chaque questionnaire associé avec une note minimale de 70 % en trois tentatives au maximum. Pour chaque module,l’apprenant reçoit également un badge.

Suivez le cours en français, anglais ou espagnol.

Le Ghana est déterminé à lutter contre le changement climatique. Le pays a récemment organisé une Semaine nationale sur le changement climatique et l’économie verte afin de sensibiliser sa population, en particulier les jeunes. Lisez la suite pour en savoir plus sur le large éventail d’activités, qui ont eu lieu dans le pays du 27 au 31 mars 2023.

Du 27 au 31 mars 2023, le Ghana a tenu sa Semaine nationale sur le changement climatique et l’économie verte édition 2023. L’événement d’une semaine a été organisé par le Ministère de l’Environnement, des Sciences, de la Technologie et de l’Innovation (MESTI) et l’Agence pour la Protection de l’Environnement (EPA) , en collaboration avec un éventail de partenaires, dont UN CC: Learn. Il participe à la mise en œuvre de la Stratégie nationale d’apprentissage sur le changement climatique du Ghana, lancée en 2016.

Une série d’activités ont été menées pendant 5 jours dans la capitale Accra et ont mobilisé les Ghanéens autour de l’importance de la lutte contre le changement climatique afin de préserver leurs moyens de subsistance pour l’avenir. L’événement a fait l’objet d’une vaste couverture médiatique, y compris des entrevues à la télévision et à la radio (exemples ici et ici) diffusées à l’échelle nationale, ce qui a permis de transmettre le message à des millions de personnes dans tout le pays.

L’événement a été officiellement ouvert par le ministre de l’Environnement, des Sciences, de la Technologie et de l’Innovation lors d’une cérémonie dédiée, qui s’est tenue au Théâtre national d’Accra, devant des centaines de participants. Des représentants de plusieurs organisations, y compris des partenaires au développement, des institutions nationales, telles que le Service d’éducation du Ghana (GES), le milieu universitaire, ainsi que des jeunes et des chefs traditionnels sont également intervenus.

Opening ceremony of Ghana's National Climate Change and Green Economy Week 2023.

Cérémonie d’ouverture de la Semaine nationale du changement climatique et de l’économie verte du Ghana 2023.

Une édition spéciale de l’initiative phare UN CC : Learn sur les dialogues sur le climat des jeunes a suivi, réunissant des élèves de quatre écoles ghanéennes pour discuter des impacts du changement climatique et des solutions avec des élèves italiens. Cet échange passionnant a permis aux étudiants et aux enseignants de toutes les écoles concernées d’avoir une perspective différente de la façon dont le changement climatique affecte d’autres pays et de la façon dont les jeunes perçoivent et traitent cette question. En plus des élèves participant à l’échange, plus d’une centaine d’élèves ghanéens du secondaire ont assisté au dialogue, approfondissant ainsi leurs connaissances.

Youth Climate Dialogue Flyer

Dépliant sur le dialogue des jeunes sur le climat.

Un deuxième événement ciblant spécifiquement les lycéens a pris la forme d’un quiz sur le changement climatique, impliquant quatre écoles, chacune représentée par deux jeunes. Le quiz comprenait quatre séries de questions, chacune caractérisée par un ensemble de tâches différentes liées à de multiples aspects des changements climatiques et de l’économie verte, à entreprendre dans un délai bien défini. Tous les condisciples de classe ont assisté à l’événement en tant que membres du public, encourageant et soutenant leurs champions respectifs.

Students during the quiz.

Des lycéens pendant le quiz sur le changement climatique.

Parmi les autres événements figuraient un symposium sur le changement climatique, avec des interventions de professeurs d’université, d’académiciens et de représentants d’organisations de la société civile, une procession dans les rues d’Accra avec des messages sur le changement climatique, ainsi que des rencontres nationales et communautaires de sensibilisation.

Une cérémonie a clôturé la Semaine et a été l’occasion de récompenser un large éventail de parties prenantes nationales et internationales pour leur engagement en faveur de l’apprentissage sur le changement climatique et l’économie verte. Parmi eux, un enseignant ayant participé au programme national de formation des enseignants sur le changement climatique et l’économie verte organisé par le MESTI, l’EPA et le GES, avec le soutien de UN CC: Learn et du PNUD, a été récompensé pour son travail exceptionnel en faveur de la promotion de l’éducation au changement climatique et à l’économie verte. UN CC: Learn soutiendra sa participation à la COP28 de la CCNUCC, à Dubaï, EAU, en décembre 2023, à l’occasion de la Journée de l’éducation et des événements connexes, afin de partager l’expérience du Ghana à l’échelle internationale.

La Semaine nationale sur le changement climatique et de l’économie verte édition 2023 est la deuxième édition de cette vaste initiative de sensibilisation, qui fait suite à celle qui s’est tenue en 2016. Elle vient compléter les efforts considérables entrepris par le gouvernement ghanéen pour intégrer le changement climatique et l’économie verte dans l’enseignement aux niveaux primaire et secondaire.

Axelle Vera est une jeune professionnelle camerounaise qui construit sa carrière avec l’aide de UN CC:Learn. En 2022, elle a postulé pour un stage dans le cadre du programme WICA (Central African Women Initiative in Climate Action) et, grâce en partie à UN CC:Learn, elle a décroché le poste !

Et si suivre un cours de l’UN CC:Learn permettait de créer de nouvelles opportunités ?
En février 2022, Axelle tombe sur un appel à candidatures de l’Initiative des femmes d’Afrique centrale pour l’action climatique ( WICA ), qui est un programme de renforcement des capacités financé par les États-Unis pour les femmes vivant au Cameroun, au Gabon, en République démocratique du Congo, en République centrafricaine et en République du Congo sur la surveillance, la déclaration et la vérification (MRV), l’atténuation et l’adaptation dans le domaine des gaz à effet de serre, ainsi que le processus de négociation sur le climat et la mise en œuvre de l’Accord de Paris.

Elle décide de postuler et reçoit rapidement une réponse du programme WICA : on lui demande de suivre le cours « Changements climatiques :de l’apprentissage à l’action » dans une semaine pour que sa candidature soit acceptée. Elle s’attelle à la tâche, termine le cours et envoie le certificat de réussite. Deux mois plus tard, elle est choisie par la WICA pour rejoindre le projet régional à Yaoundé, au Cameroun.

Dans le cadre de ce projet, Axelle a participé à plusieurs formations, tant théoriques que pratiques, sur l’agriculture, la forêt et les autres utilisations des terres (AFOLU), l’énergie et les négociations en matière de changements climatiques. Elle a si bien réussi ses formations qu’elle était l’une des cinq personnes choisies pour une bourse de financement intégral par le Greenhouse Gas Management Institute (GHGMI) pour suivre un Diplôme en mesure, déclaration et vérification des GES, qui lui donnera l’opportunité de mettre en pratique ses compétences nouvellement acquises grâce à un stage de trois mois.

Axelle Vera gave an interview during an in-country workshop held as part of her internship. (Personal archive)

Axelle Vera a donné une interview lors d’un atelier sur place organisé dans le cadre de son stage. (Archives personnelles)

Tout en suivant ces programmes de renforcement des capacités, Axelle a obtenu un poste à temps plein dans un bureau de conseil en environnement au Cameroun en tant qu’assistante chef de projet carbone et a même réussi à suivre le cours en ligne « Maîtriser les plans d’adaptation :du début à la fin ». Selon ses propres mots :

« Tout est parti de la validation d’un cours sur UN CC:e-Learn pour postuler au programme WICA. Alors, merci à UN CC:Learn ! » – Axelle Vera Eunice Nfono Efoulou, Championne UN CC:Learn 2022

L’histoire d’Axelle prouve qu’en améliorant ses connaissances sur les changements climatiques, on peut réaliser ses rêves et faire évoluer sa carrière.

Pour la deuxième année consécutive, UN CC:Learn et l’Alliance Mondiale Jeunesse et Nations Unies (YUNGA) se sont associés pour organiser un laboratoire des enseignants, cette fois sur le thème des sciences comportementales.

 

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Comment les enseignants peuvent-ils mettre à profit les sciences comportementales inciter les élèves à agir en faveur du climat et de l’environnement ? C’est ce qu’un laboratoire en deux parties, organisé conjointement par le partenariat international YUNGA de laFAO, OpenEvo, le PNUE et UN CC:Learn, visait à analyser.

Le laboratoire Amélioration de l’impact – Sciences comportementales pour l’éducation à l’environnement s’est déroulé les 25 janvier et 1er février 2023 et a été organisé dans le cadre de la série d’événements du Forum Mondial de l’Alimentation. Il a rassemblé plus de 150 enseignants et éducateurs pour étudier les façons dont la science du comportement humain pourrait être prise en compte lors de l’élaboration et de la mise en œuvre de programmes éducatifs et utilisée pour accroître l’impact des leçons et des ressources pédagogiques.

L’événement en deux parties était dirigé par le Dr Susan Hanisch et le Dr Dustin Eirdosh, de l’Université de Leipizig, et l’ancienne enseignante du primaire et doctorante Lisa Nehring, de l’Université Johns Hopkins, qui ont consacré leur travail à la recherche sur les sciences comportementales et les liens avec l’éducation à l’environnement.

Ils ont expliqué aux participants l’importance de former des éducateurs en matière de comportement humain et la manière dont les sciences comportementales peuvent contribuer à l’éducation à l’environnement dans les écoles, tout en présentant des études de cas issues de leurs recherches et de leur travail sur le terrain et en fournissant des ressources informatives pour aider les éducateurs à tirer parti des sciences comportementales en tant qu’outil pour mieux concevoir les projets éducatifs.

Les présentations ont été suivies de discussions en sous-groupes, au cours desquelles les participants ont été divisés en petits groupes pour discuter de sujets spécifiques, tels que « l’enseignement du comportement humain en tant que thème interdisciplinaire » et « les obstacles/succès des sciences comportementales dans l’éducation à l’environnement ». Ces discussions de groupe ont également joué le rôle d’espace de dialogue où les participants ont pu échanger entre eux et apprendre de leurs expériences respectives.

Pour ce qui est du futur proche, la série d’événements du Forum Mondial de l’Alimentation prévoit deux autres événements cette année dans le cadre des laboratoires des enseignants, alors restez connectés pour ne pas les manquer !