Afifa Tajrin est une ingénieure en électricité et une passionnée d’énergie verte originaire du Bangladesh. Elle s’est lancée dans une aventure qui allie harmonieusement son expertise technique et son engagement en faveur de la durabilité. Titulaire d’une licence en génie électrique et électronique de l’université d’ingénierie et de technologie de Chittagong et d’une maîtrise en études du développement de l’université de Dhaka, Afifa a acquis un solide bagage universitaire qui lui a permis de se lancer dans de nouveaux projets.

Au cours de ses études de troisième cycle, Afifa a mené des recherches sur les difficultés rencontrées par les jeunes femmes dans le domaine de l’emploi, une expérience qui lui a permis de mieux comprendre les disparités entre les genres et l’importance de pratiques équitables. Son parcours professionnel l’a ensuite amenée à contribuer à des projets de développement visant à promouvoir la sécurité sur le lieu de travail dans l’industrie du prêt-à-porter, où elle a acquis de précieuses connaissances sur l’intersection entre les pratiques de l’industrie et la responsabilité sociale.

L’engagement d’Afifa à faire progresser les pratiques vertes a été renforcé par sa participation à l’Université d’été sur l’industrie verte – 2e cohorte, organisée par l’ONUDI et PAGE en 2022. Cette expérience l’a amenée à s’inscrire au cours sur la politique de l’industrie verte de l’UN CC:Learn, où elle a acquis des connaissances essentielles sur la dynamique de l’économie verte et l’urgence de la lutte contre le changement climatique. Elle a déclaré,

Le cours s’est avéré être un moment décisif dans ma carrière, en dévoilant le rôle crucial de la politique dans l’élaboration d’un avenir durable et en mettant en évidence l’efficacité des outils de la politique industrielle verte.

En outre, elle a expliqué que

Cette nouvelle prise de conscience a éveillé mon intérêt pour l’efficacité énergétique et les principes ESG, ce qui m’a permis d’obtenir la certification ISO 50001:2018 en tant qu’auditeur principal des systèmes de management de l’énergie.

Cette certification a non seulement renforcé son expertise, mais aussi inspiré son esprit entrepreneurial. En 2021, elle a cofondé « ReGear », une startup spécialisée dans la prestation de services de gestion de l’énergie et dans la promotion de solutions énergétiques vertes. Avec un sens renouvelé de l’objectif, le travail d’Afifa avec ReGear est devenu un phare de l’efficacité énergétique et de l’innovation. La startup a lancé plusieurs initiatives, notamment un système de gestion de l’énergie basé sur une application mobile, afin d’améliorer l’efficacité énergétique dans les environnements industriels et résidentiels. En outre, le dévouement d’Afifa pour les solutions pratiques l’a amenée à conceptualiser une solution d’entreposage frigorifique alimentée par l’énergie solaire pour les agriculteurs marginalisés, leur permettant de préserver leurs récoltes et d’obtenir des prix de marché équitables.

Les réalisations d’Afifa ne sont pas passées inaperçues. Elle a excellé dans le programme « Shoktikonna » de transition vers l’énergie verte pour les femmes MINT au Bangladesh, où elle s’est distinguée.

Mon blog sur les réseaux sociaux, inspiré par les connaissances acquises lors de UN CC:Learn, est devenu une plateforme de plaidoyer en faveur de l’action climatique et de mise en évidence de l’urgence de la mise en œuvre de stratégies efficaces pour atténuer la crise climatique.

Grâce à son travail innovant et à ses activités de plaidoyer, Afifa Tajrin illustre comment un mélange d’expertise technique, de vision entrepreneuriale et d’engagement en faveur de la durabilité peut conduire à des changements significatifs. Son parcours témoigne d’un profond dévouement à l’avancement des solutions énergétiques vertes. Grâce à ses programmes de formation à la conception de systèmes électriques et à la sécurité, elle a renforcé les capacités techniques des professionnels travaillant dans le secteur des énergies renouvelables au Bangladesh. Depuis l’année dernière, elle a formé plus de 100 ingénieurs diplômés, électriciens et personnel de maintenance qui participent à des projets d’installation de systèmes solaires et de services publics.

Je travaille actuellement sur une étude de genre visant à comprendre les obstacles et les possibilités pour les femmes dans le domaine des MINT au Bangladesh. Au Bangladesh, les femmes participent très peu aux actions de développement liées au climat. Je m’engage à utiliser cette recherche pour identifier des stratégies visant à accroître leur participation à ces initiatives cruciales.

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*Les opinions exprimées dans cet article sont uniquement celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement les politiques ou les positions officielles des Nations Unies ou de l’une de ses organisations affiliées.

Hannah Townley a toujours eu un mélange unique de passions et d’expertise, intégrant de manière transparente son expérience en tant que chercheuse universitaire en sécurité féministe et organisatrice de la justice environnementale. Aujourd’hui, à la NASA, elle travaille en tant que contractant et soutient la mission du Earth Data Office, qui consiste à maximiser l’utilisation et les avantages des données de la NASA sur les sciences de la terre, tant pour la science que pour la société. Son parcours révèle cependant une histoire d’intérêts croisés et de dévouement inébranlable au développement durable et à l’équité entre les genres. L’histoire climatique d’Hannah commence dans la Floride rurale, où son amour pour la nature et l’agriculture familiale lui ont inculqué un lien profond avec la nature. À l’université, elle est devenue une fervente défenseuse des droits des immigrés, organisant et recherchant les droits des travailleurs agricoles.

Cette expérience m’a fait prendre conscience du lien essentiel entre l’action climatique et la justice environnementale, soulignant la nécessité d’une recherche intersectionnelle qui associe la science à l’expérience des communautés pour créer des modèles globaux de durabilité.

En approfondissant ses études féministes sur la sécurité, Hannah a apprécié son travail mais n’avait pas encore pleinement exploré le chevauchement entre le genre et l’action climatique pour faire avancer les objectifs de développement durable. Son passage à la NASA en tant que sous-traitante et coordinatrice de projet pour les systèmes de données sur les sciences de la Terre a semblé être un passage vers la sécurité climatique, mettant temporairement de côté son travail axé sur le genre. Cela a changé lorsqu’elle a découvert la plateforme UN CC:Learn et ses cours sur l’intégration d’une perspective de genre dans l’action climatique.

Ces cours m’ont transformée, en m’aidant à articuler l’importance d’une perspective de genre dans mon travail, en particulier pour identifier les inégalités en matière de données.

L'équipe du système de données sur les sciences de la Terre de la NASA visite le Jet Propulsion Laboratory de la NASA dans le cadre de ses travaux visant à transformer les données terrestres recueillies par satellite en informations exploitables utilisées par les communautés. (Hannah est la deuxième en partant de la droite)

L’équipe du système de données sur les sciences de la Terre de la NASA visite le Jet Propulsion Laboratory de la NASA dans le cadre de ses travaux visant à transformer les données terrestres recueillies par satellite en informations exploitables utilisées par les communautés. (Hannah est la deuxième en partant de la droite)

En travaillant avec des données environnementales, Hannah a reconnu la nécessité de comprendre non seulement les impacts des sciences de la terre, mais aussi leurs conséquences socio-économiques. En adoptant une approche féministe des données, elle a pu mieux comprendre comment les crises, telles que celles causées par le changement climatique, affectent différemment les hommes et les femmes et comment créer des solutions qui tiennent compte de la dimension de genre. Cette approche est devenue essentielle dans son rôle à la NASA et dans son travail bénévole avec la Surfrider Foundation, où elle a poursuivi son activisme en faveur de la justice climatique et environnementale. Cet automne, Hannah a commencé un master en politique publique avec une spécialisation en politique de sécurité humaine. Elle souhaite centrer les discussions sur les droits de l’homme dans un domaine souvent axé sur la « grande stratégie », en proposant des solutions politiques qui répondent aux objectifs de développement durable.

Dans le cadre de ses travaux de recherche, elle reprendra et développera sa thèse de premier cycle, qui expliquait comment la violence à l’encontre des femmes avait contribué au recul de la démocratie au Mexique. Elle cherche maintenant à étudier comment les crises climatiques exacerbent la violence sexospécifique et le recul démocratique, en mettant l’accent sur la politique d’atténuation du changement climatique en tant que multiplicateur du développement durable dans de multiples secteurs. Grâce à ses travaux universitaires et à la poursuite de ses activités d’organisation communautaire, Hannah Townley aspire à devenir une force pour le bien dans le secteur de la politique de développement durable.

Je pense que pour faire face à la crise climatique de manière efficace, notre approche doit être véritablement interdisciplinaire.

Son parcours, de la Floride rurale à la NASA, et maintenant aux études supérieures, montre son engagement à intégrer les perspectives de genre et de climat pour relever les défis mondiaux. Son travail illustre le pouvoir de la recherche intersectionnelle et du plaidoyer dans la création d’un avenir résilient, équitable et durable pour tous.

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*Les opinions exprimées dans ce récit sont uniquement celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement les politiques ou les positions officielles des Nations Unies, NASA ou de l’une de ses organisations affiliées.

Souhayata Haidara est enseignant-chercheur à l’Institut Polytechnique Rural de Formation et de Recherche Appliquée de Katibougou, Mali et conseillère technique en Genre, Formation et Partenariat du ministère de l’Environnement de l’Assainissement et du Développement Durable (MEADD) à la retraite. Elle est également coordinatrice de l’Alliance Une Santé Mali (AUSS-Mali) et docteure en Population, Environnement et Gestion des Ressources Naturelles. Malgré son vaste parcours académique et professionnel, elle s’est inscrite à des cours pour améliorer ses compétences dans le domaine des changements climatiques afin de mieux servir son pays et sa communauté.

Les cours de UN CC :Learn m’ont servi pour l’élaboration de la stratégie du MEADD pour l’intégration et d’institutionnalisation du genre dans le secteur de l’environnement dans le cadre de la mise en œuvre de la politique nationale genre au niveau du MEADD. Le MEADD était le seul ministère sectoriel à disposer d’une stratégie d’institutionnalisation du genre au Mali.

Avec ces nouvelles connaissances, elle était à l’aise lors de la mission de supervision du projet où plus de 150 femmes ont bénéficié de périmètres irrigués aménagés et équipés pour les aider à s’adapter aux changements climatiques. En 2019, elle a élaboré un projet sur les Femmes et les Sachets Plastiques qui visait à lutter contre les changements climatiques. Dans la commune VI du District de Bamako, elle a aménagé un espace vert et planté des arbres en collaboration avec les membres de l’Association Femmes Associées Pour la Santé Environnementale de Magnambougou (FASEM). Elle a présidé le lancement de la campagne de reboisement 2021 de la commune au nom du MEADD, en collaboration avec la Direction Nationale des Eaux et Forêts et en présence des autorités administratives et communales.

Les connaissances acquises ont permis d’enrichir mon discours d’ouverture en insistant sur le rôle de l’arbre dans la lutte contre les changements climatique, le rôle de la femme dans la protection de l’environnement, surtout que l’évènement a coïncidé avec le 31 juillet, journée panafricaine de la femme. 

Le même site a servi l’année suivante pour le lancement de la campagne nationale de reboisement au cours de laquelle chaque membre du gouvernement a eu à planter son arbre.   Dans le cadre de l’approche one Health j’ai organisé en collaboration avec les membres d’AUSS-Mali une formation des élus communaux du district de Bamako sur l’approche One Health. L’accent a été mis sur les changements climatiques comme facteur important à intégrer dans l’approche.

Je dirai qu’avec ces cours j’ai acquis beaucoup de connaissances en lien avec les changements climatiques et qui ont amélioré mon travail pour servir mon pays et ma communauté.

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*Les opinions exprimées dans cet article sont uniquement celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement les politiques ou les positions officielles des Nations Unies ou de l’une de ses organisations affiliées.

Wadley B. Michel est technicienne de projet à l’Unité d’Études et de Programmation du Ministère de l’Environnement en Haïti. Son rôle consiste à contribuer à la conception, à la planification et à la mise en œuvre de projets environnementaux, en veillant à ce que les aspects liés au genre et les impacts environnementaux soient pris en compte de manière efficace.

M’inscrire au cours Genre et Environnement m’a permis d’approfondir mes connaissances dans ces domaines cruciaux et m’a convaincue que la compréhension du lien entre le genre et l’environnement est essentielle pour concevoir des projets efficaces et inclusifs. La plateforme offre une opportunité précieuse d’acquérir des connaissances approfondies et des outils pratiques pour aborder ces défis complexes de manière holistique. 

En mars 2023, en tant que technicienne de projet à l’Unité d’Études et de Programmation du Ministère de l’Environnement en Haïti, Wadley a participé à une formation sur le financement et la budgétisation sensibles aux changements climatiques, organisée par la Direction des Changements Climatiques de ce ministère. Cette opportunité s’est présentée alors que son Directeur envisageait de lui confier de nouvelles responsabilités axées sur l’intégration de la dimension genre et des impacts environnementaux dans les projets et les interventions sectorielles. Cette perspective l’a enthousiasmée, d’autant plus qu’elle disposait déjà d’une formation en Évaluation Environnementale des Politiques et Projets de Développement.

La formation proposée par la plateforme UN CC:Learn a profondément surpris Wadley en mettant en lumière le lien étroit entre les enjeux de financement et les changements climatiques. Elle a ouvert ses yeux sur une dimension souvent négligée des défis environnementaux : l’impact différencié des changements climatiques sur les différentes couches de la société, en particulier selon le genre. Elle a réalisé que, pour aborder efficacement ces défis, il est essentiel de tenir compte des dimensions sociales, économiques et culturelles qui influencent la perception et la réaction des individus et des communautés face aux changements climatiques.

Armée de mes nouvelles connaissances et de mon certificat, j’ai pu assumer professionnellement mes nouvelles responsabilités avec confiance. 

Atelier lors du diagnostic sur la participation des femmes dans les structures communautaires de Belle-Anse.

Atelier lors du diagnostic sur la participation des femmes dans les structures communautaires de Belle-Anse.

En parallèle, Wadley a également eu l’occasion de réfléchir à son rôle en tant qu’agente de changement dans sa communauté. Elle a compris que même les actions individuelles les plus modestes peuvent avoir un impact significatif lorsqu’elles s’inscrivent dans un mouvement collectif en faveur de la durabilité. En Haïti, où les conséquences des changements climatiques se font ressentir et où la question de l’égalité des sexes est encore émergente, elle se sent chanceuse de pouvoir soutenir ces deux luttes majeures pour sa communauté. Elle pense avoir trouvé sa voie.

En tant que consultante, elle a réalisé un diagnostic de genre sur la participation des femmes dans les structures communautaires de Belle-Anse pour Alianza, une organisation non gouvernementale, dans le cadre de leur projet de “Renforcement de la résilience communautaire et de la transition écologique” (2023-2026), financé par l’Agence Espagnole de Coopération Internationale pour le Développement (AECID). Depuis lors, elle continue à chercher des opportunités de formation en genre et en changements climatiques, car ce sont pour elle deux grandes causes qui lui tiennent à cœur.

J’ai également créé une plateforme éducative « GenderEquiTalk » qui est née de mon désir de partager mes connaissances et de sensibiliser le public haïtien aux problèmes et solutions liés à l’égalité des sexes afin de pouvoir construire une société plus juste et équitable parce que même les actions individuelles les plus modestes peuvent avoir un impact significatif lorsqu’elles s’inscrivent dans un mouvement collectif en faveur de la durabilité. 

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*Les opinions exprimées dans cet article sont uniquement celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement les politiques ou les positions officielles des Nations Unies ou de l’une de ses organisations affiliées.

Notre nouveau cours en ligne, développé en collaboration avec le C40 et avec le soutien de la Fondation L’Oréal, vise à inspirer et à doter les femmes des compétences nécessaires pour mener des initiatives inclusives et efficaces en matière de climat.

 

Poursuivez votre lecture pour en savoir plus sur le cours.

Le changement climatique est l’un des problèmes les plus urgents de notre époque, et les femmes sont particulièrement bien placées pour mettre en œuvre les solutions innovantes et inclusives nécessaires pour faire face à cette crise mondiale. Le « Développer le Leadership Féminin pour L’Action Climatique » est un cours en ligne approfondi de 9 heures conçu pour inspirer et doter les femmes et les jeunes filles des compétences de leadership nécessaires pour mener des initiatives justes et efficaces en matière de climat.

En quatre modules, ce cours en ligne présente aux apprenants les connaissances les plus récentes en matière de science du climat tout en leur offrant des outils et des stratégies pratiques pour les aider à mettre en œuvre des actions climatiques inclusives et équitables. Le cours vous apprendra à développer, planifier et exécuter des projets climatiques qui donnent la priorité à la justice sociale et à l’inclusion, en veillant à ce que vos initiatives profitent à tous les membres de la communauté.

Le cours a été développé par l’UNITAR et le C40 avec le soutien exclusif de la Fondation L’Oréal, et avec la contribution de la Columbia Climate School et de CARE France. Il est disponible en anglais, français et espagnol.

En savoir plus sur le cours ci-dessous.

Qu’allez-vous apprendre ?

Le cours en ligne « Développer le Leadership Féminin pour L’Action Climatique » a été créé pour aider les femmes et les filles à développer leurs compétences de leadership et à entreprendre des actions vertes et justes en faveur du climat. À l’issue de ce cours, les apprenants seront en mesure de :

  • Expliquez ce qu’est le changement climatique et définissez les éléments clés d’une action climatique inclusive.
  • Discuter de l’impact du changement climatique sur les femmes et du rôle qu’elles jouent au cœur de l’action climatique.
  • Identifier les opportunités et planifier une action climatique efficace.
  • Discuter des approches permettant d’influencer les autres et d’obtenir un soutien pour vos actions en faveur du climat.

À qui s’adresse ce cours ?

Ce cours s’adresse à tous, mais plus particulièrement aux femmes et aux filles, qui souhaitent développer des compétences clés en matière de leadership et accéder à une riche base de connaissances sur l’action climatique ancrée dans l’inclusivité et l’équité.

Recevrez-vous un certificat ?

Tous ceux qui terminent le cours recevront un certificat officiel de l’ONU attestant qu’ils ont achevé le cours.

Pour obtenir ce certificat d’études, les apprenants doivent visionner toutes les vidéos, lectures et activités du cours, et réussir tous les tests avec une note de 70 % ou plus.

 

Suivez le cours dès aujourd’hui en anglais, en français ou en espagnol.

Le cours en ligne « Le Leadership Féminin pour L’Action Climatique » veut inciter davantage de femmes et de filles à renforcer leurs compétences en matière de leadership climatique et à mettre en œuvre des solutions climatiques justes et nécessaires pour lutter contre le dérèglement du climat.

Si le changement climatique vous préoccupe, s’il vous affecte déjà ou si vous avez déjà envisagé d’agir mais que vous avez eu l’impression de vous sentir impuissant/e ou de manquer de connaissances, ce cours est fait pour vous. Avec ce cours en ligne, notre objectif est de responsabiliser et former les nouveaux leaders et leadeuses climatiques pour que, tout comme vous, ils et elles puissent mener des actions climatiques fondées sur les principes d’inclusivité et d’équité.

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  • Genre

Cours autonome

12 heures

Pourquoi prendre le cours?

Nous avons créé ce cours pour inciter davantage de femmes et de filles à renforcer leurs compétences en matière de leadership climatique et à mettre en œuvre des solutions climatiques justes et nécessaires pour lutter contre le dérèglement du climat. À la fin de ce cours, vous posséderez de solides connaissances sur les sujets clés liés à la science du changement climatique et à l’action climatique inclusive, avec une concentration sur l’inclusivité des femmes. Vous disposerez également d’outils pratiques qui vous aideront à développer vos idées en lien avec la lutte contre le changement climatique ou à consolider le projet sur lequel vous travaillez.

Nous sommes ravi/e/s de vous accompagner tout au long de ce parcours de leadership climatique inclusif et avons hâte d’en apprendre davantage sur vous et vos motivations lors des prochaines étapes. Après avoir terminer ce cours, vous serez capable de :

  • Expliquez ce que le réchauffement climatique et identifiez les éléments clés d’une action climatique inclusive.
  • Examinez l’impact du réchauffement climatique sur les femmes et le rôle qu’elles ont au centre de l’action climatique.
  • Déterminez les opportunités et planifiez des actions climatiques concrets.
  • Discutez des approches pour influencer les autres et obtenir du soutien pour vos actions climatiques.

Aperçu du Cours

Le cours se compose de 4 modules, chaque module dure en moyenne 2,5 heures. Les modules 1 et 2 nous vous présenterons les données les plus récentes en matière de science du climat. Vous découvrirez des approches innovantes visant à atténuer les effets du changement climatique et à s’y adapter, tout en réduisant les inégalités sociales. Ce socle de connaissances va vous préparer pour les semaines 3 et 4, pendant lesquelles nous vous fournirons des outils pratiques pour vous permettre de créer des projets fondés sur l’inclusivité et l’équité sur le terrain.

1. Introduction au Changement Climatique et à L’Action Climatique Inclusive

2. Les Femmes au Cœur de L’Action Climatique

3. Diriger une Action Climatique Inclusive

4. Influencer le Changement tout en restant Résilient

5. Conclusion du Cours

Obtenez votre Certificat

La réussite du cours récompense l’apprenant avec un certificat.

Pour valider le cours, l’apprenant doit suivre les quatre modules et réussir chaque quiz associé avec une note minimale de 70% en un maximum de trois tentatives. La validation de chaque module récompense également l’apprenant avec un badge.

En cette Journée internationale des femmes, nous avons mis l’accent sur l’action climatique menée par les femmes et tenant compte de la problématique du genre.

 

Découvrez comment nous pouvons renforcer et accroître la participation des femmes aux solutions climatiques.

 

Crédit photo : Panos Pictures.

Nous célébrons aujourd’hui la Journée internationale des femmes. Pour célébrer cette date importante, nous vous invitons à réfléchir au rôle des femmes dans la lutte contre le changement climatique.

Les femmes sont souvent négligées dans la politique climatique, alors que ce sont elles qui souffrent le plus des conséquences du changement climatique.

Selon ONU Femmes :

« La crise climatique n’est pas « neutre » du point de vue du genre. Les femmes et les filles subissent les impacts les plus importants du changement climatique, qui amplifie les inégalités existantes entre les sexes et représente une menace unique pour leurs moyens de subsistance, leur santé et leur sécurité ».

Comment faire en sorte que les femmes et les filles prennent part aux décisions liées au climat qui aboutissent à des solutions efficaces et inclusives pour lutter contre le changement climatique ?

Pour répondre à cette question, nous avons énuméré ci-dessous trois moyens qui pourraient contribuer à améliorer l’action climatique sensible au genre et menée par les femmes.

Mettre en œuvre des solutions climatiques menées par les communautés et tenant compte de la dimension de genre.

En encourageant la participation des femmes et les solutions climatiques élaborées par les femmes, on obtient des résultats meilleurs, plus efficaces et plus inclusifs.

Dans de nombreuses communautés rurales, par exemple, les femmes sont responsables de la collecte de l’eau pour leur famille et, au fil des ans, elles ont acquis une compréhension unique des changements dans les régimes de précipitations, ainsi que de la collecte et du stockage de l’eau.

Ces femmes sont particulièrement bien placées pour éclairer les stratégies d’adaptation et élaborer des solutions sur mesure et inclusives.

Accès à des ressources financières adaptées et à la gestion des ressources.

Les femmes gèrent les ménages et représentent une grande partie de la main-d’œuvre. Néanmoins, elles se retrouvent souvent sans les moyens de subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille, ou sans les incitations adéquates pour le faire.

En Côte d’Ivoire, par exemple, les femmes représentent 70 % du secteur agricole mais ne possèdent que 3 % des terres qu’elles cultivent. Ce projet d’ONU Femmes dans le pays a permis aux femmes ivoiriennes d’augmenter leurs revenus grâce à une meilleure efficacité et à une plus grande production agricole.

En leur fournissant les ressources adéquates, y compris financières, ils peuvent construire des communautés mieux adaptées et plus résistantes au climat, contribuant ainsi à l’adaptation au climat et à l’atténuation de ses effets.

Action climatique pour tous.

Les investissements dans une action climatique intégrant la dimension de genre ont des effets bénéfiques considérables sur l’ensemble de la société, tels que la préservation de l’environnement et la réduction de la pauvreté.

Comme le dit la CCNUCC :

« En abordant le changement climatique sous l’angle de l’égalité des sexes, nous pouvons également aborder les droits des femmes et promouvoir une plus grande égalité entre les hommes et les femmes.

Les femmes jouent un rôle essentiel dans la construction de sociétés résilientes au changement climatique.

Vous souhaitez en savoir plus sur les liens entre le genre et le changement climatique à l’occasion de la Journée internationale des femmes ?

Suivez nos cours en ligne gratuits sur le genre.

Du 7 au 11 août 2023, l’UNITAR a dispensé une formation sur le genre et le changement climatique à des fonctionnaires à Kigali, au Rwanda. Il s’agit de la première formation développée dans le cadre de l’initiative One UNITAR Gender.

 

Lisez la suite pour en savoir plus sur la formation.

« Le pays des mille collines » – cette affirmation n’est pas une exagération par rapport au paysage ondulé du Rwanda. Les collines étaient également accueillantes pour la formation pilote de l’UNITAR sur le genre et le changement climatique, organisée en collaboration avec le Bureau de suivi du genre du Rwanda et CIFAL Kigali, avec le soutien du ministère de l’Environnement, dans le cadre de l’initiative « One UNITAR Gender« . L’initiative One UNITAR Gender promeut des solutions d’apprentissage innovantes sur l’autonomisation des femmes, en s’appuyant sur les expériences et les connaissances étendues de toutes les divisions de l’UNITAR.

Participants at the training in a meeting room.

Participants à la formation dans une salle de réunion.

La formation, qui s’est tenue du 7 au 11 août 2023 au centre CIFAL de Kigali, visait à renforcer les capacités d’un ensemble de participants issus d’institutions gouvernementales, notamment l’Office de suivi du genre, l’Autorité rwandaise de gestion de l’environnement, l’Office rwandais de normalisation, l’Institut national de la statistique, le Fonds vert du Rwanda (FONERWA), le ministère de l’Environnement, la Coopération rwandaise et des organisations de la société civile, notamment Action Aid et ADEPE. La formation était axée sur le changement climatique et ses liens avec l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes. Le changement climatique, en tant que multiplicateur de menaces, peut aggraver les inégalités existantes entre les hommes et les femmes. La contribution déterminée au niveau national (CDN) actualisée du Rwanda vise à « promouvoir et encourager l’intégration des considérations de genre dans les questions de changement climatique », y compris la collecte et la communication de données ventilées par sexe. En veillant à ce que des institutions telles que le Bureau de suivi du genre (Gender Monitoring Office) soient en mesure de fournir des données ventilées par sexe.

A participant and Ms. Lisa Main, from UNITAR.

Une participante et Mme Lisa Main, de l’UNITAR.

Le Rwanda est un chef de file sur le continent africain en matière de promotion de la participation des femmes à la prise de décision, avec près de deux tiers de ses sièges parlementaires et 52 % des postes ministériels occupés par des femmes. Les femmes rwandaises sont également à l’avant-garde de l’action climatique, qu’il s’agisse de championnes au niveau communautaire ou de pionnières aux niveaux national et international. Cette formation a constitué une étape vers la prise en compte de la dimension de genre dans les politiques climatiques du Rwanda et l’adoption d’une approche multi-institutionnelle pour leur élaboration, leur mise en œuvre, leur suivi et leur évaluation. L’objectif final est de s’assurer que les politiques climatiques tiennent compte des réalités des communautés de première ligne et des groupes vulnérables et que le principe « Ne laisser personne de côté » n’est pas seulement un principe, mais une pratique.

Neeshad Shafi a suivi le cours d’introduction au changement climatique et a fondé la première et unique organisation environnementale à but non lucratif enregistrée dans l’État du Qatar. Son ONG a pour mission la protection de l’environnement tout en donnant des chances égales aux femmes et aux jeunes. Lisez son histoire ci-dessous !

Quand on pense à l’action contre les changements climatiques, le Qatar n’est pas vraiment le premier endroit qui vient à l’esprit. Mais Neeshad Shafi, fondateur de l’Arab Youth Climate Movement Qatar, est en train de changer cela.
Étudiant, Neeshad souhaitait mieux comprendre la science et la défense du climat, ce qui l’a amené à découvrir UN CC:Learn et sa plateforme de cours en ligne gratuits. Il a entrepris de suivre le « Cours en ligne d’introduction aux changements climatiques », qu’il a terminé avec succès en 2015. Les connaissances acquises pendant le cours ont jeté les bases de son action actuelle : la fondation de l’Arab Youth Climate Movement Qatar (AYCMQ), la seule organisation environnementale à but non lucratif enregistrée dans l’État du Qatar.

AYCMQ est une ONG dirigée par des jeunes qui crée un mouvement favorisant la compréhension des écosystèmes naturels et donne à la communauté le pouvoir d’agir. Pour cela, elle sensibilise la population à l’environnement en partant de la base et en proposant aux jeunes et aux adultes des activités sur mesure, contribuant ainsi à promouvoir une participation active au dialogue et à la recherche de solutions.

Les valeurs de l’AYCMQ sont également ancrées dans l’égalité des sexes. Ainsi, plus de la moitié des membres de son équipe sont des femmes, tout comme la plupart des participants qui prennent part aux activités de l’organisation, ce qui est remarquable partout, mais encore plus dans un pays du Golfe.

« AYCM Qatar est fondée sur le principe de l’égalité des sexes. Plus de 50 % de notre équipe est composée de femmes et nous avons toujours accordé la plus grande place aux femmes et aux jeunes filles dans nos divers programmes. » – Neeshad Shafi, Champion UN CC:Learn 2022

Joe Mari Francisco est le point focal national pour l’égalité des sexes des Philippines auprès de la CCNUCC. Son engagement dans le domaine du genre et du changement climatique a commencé en 2018 lorsqu’il a suivi les cours de l’UN CC:Learn qui ont mis en évidence les liens entre les deux sujets. Poursuivez votre lecture pour découvrir son histoire inspirante.

L’égalité des sexes et l’action pour le climat sont des sujets étroitement liés qui sont de plus en plus abordés de concert. Joe Mari S. Francisco, agent technique de la Commission philippine sur les changements climatiques et point focal national pour l’égalité des sexes des Philippines auprès de la CCNUCC, en est convaincu. Il a été chargé d’intégrer les questions de genre dans l’ensemble de la CDN des Philippines.
Joe Mari a suivi le Cours ouvert en ligne sur le genre et l’environnement et le Cours en ligne d’introduction aux changements climatiques en 2018 pour mieux comprendre les changements climatiques et leurs implications pour les questions de genre. Il a suivi avec succès les deux cours et a entre autres découvert les liens entre les changements climatiques et le genre. Ces connaissances nouvellement acquises ont contribué à sa nomination pour soutenir le développement d’une CDN sensible aux questions de genre pour les Philippines.

Depuis 2018, il a réalisé des audits sur le genre et les changements climatiques pour son organisation, produit une analyse des questions de genre et offert des contributions techniques à la CDN, et a été nommé point focal national pour l’égalité des genres à la CCNUCC. De plus, Joe Mari a été en mesure de sensibiliser ses pairs au sein de la Commission aux questions de genre et aux changements climatiques, ce qui s’est reflété dans l’intégration du genre dans les processus internes et externes de la Commission.

Il fait actuellement partie de l’équipe qui élabore le plan d’action de la CDN pour l’égalité des sexes des Philippines, qui vise à mettre en œuvre des politiques et des mesures de la CDN sensibles au genre pour les femmes, les hommes et les LGBT+ philippins.

Joe Mari's contributions can be found on the National Integrated Climate Change Database and Information Technology.

Les contributions de Joe Mari sont disponibles sur la base de données nationale intégrée sur le changement climatique et les technologies de l’information.

Sa connaissance des questions relatives au genre et aux changements climatiques a également ouvert des opportunités sur différents fronts. Par exemple, il a été invité à donner plusieurs présentations nationales et internationales sur le genre et les changements climatiques pour partager les expériences des Philippines sur l’intégration des questions de genre dans les actions climatiques.

« Je pense que les connaissances que j’ai acquises grâce aux cours sur UN CC :e-Learn m’ont aidé à remplir mes tâches en tant que point focal national pour l’égalité des sexes des Philippines auprès de la CCNUCC. » – Joe Mari S. Francisco. Champion UN CC:Learn 2022