L’espace de dialogue UN CC:Learn sur l’apprentissage pour les pays a réuni des parties prenantes clés pour discuter des « lacunes et des besoins en matière de renforcement des capacités des jeunes pour accéder au financement climatique ».

 

Lisez la suite pour en savoir ce qui s’est passé.

 

Crédit photo : Photo ONU/Amanda Voisard.

Comment UN CC:Learn et ses partenaires peuvent-ils mieux promouvoir le renforcement des capacités pour permettre aux jeunes d’accéder au financement climatique ?

C’est ce à quoi l’Espace de dialogue sur l’apprentissage pour les pays, qui s’est tenu le 16 mai 2023, a tenté de répondre. Cet espace a été mis en place dans le cadre de la cinquième phase de mise en œuvre de UN CC:Learn dans le but de rassembler les principales parties prenantes pour discuter, partager des expériences et collaborer sur des sujets clés au premier plan de l’agenda Action pour l’autonomisation climatique (ACE – Action for Climate Empowerment). Cela aiderait à renforcer les connaissances et les compétences dans les pays pour soutenir la mise en œuvre de leurs contributions déterminées au niveau national et de leurs plans nationaux d’adaptation.

L’événement a été dirigé par la nouvelle présidente de l’espace de dialogue sur l’apprentissage pour les pays – le Dr Roberta Ianna, experte principale au ministère de l’environnement et de la sécurité énergétique en Italie et point focal sur l’ACE pour l’Italie – dont le mandat d’un an a commencé en mars 2023. Elle a lancé la discussion en soulignant le rôle de plus en plus important que jouent les jeunes dans l’action climatique, en soulignant comment l’accès au financement climatique peut aider à débloquer plusieurs opportunités pour les jeunes et en demandant au public comment les organisations travaillant avec et pour les jeunes, comme l’ONU et d’autres ONG, peuvent donner aux jeunes les moyens d’accéder au financement climatique.

L’introduction du Dr Ianna a été suivie d’une série de présentations et d’une séance d’échange. Pour lancer les présentations, Mme Emanuela Vignola et le Dr Ianna ont respectivement présenté les initiativesYouth4Climate et Youth4Capacity. Ces deux initiatives sont soutenues par le gouvernement italien. Ensuite, M. Demetrio Innocenti, du Fonds vert pour le climat (FVC), a parlé du rôle du FVC dans le soutien à l’accès des jeunes au financement climatique. La dernière présentation a été faite par M. Ricardo Toxiri, de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA), qui a expliqué comment l’IRENA soutient les jeunes innovateurs dans le processus de transition énergétique en autonomisant les entreprises et les projets dirigés par des jeunes.

La discussion modérée a permis aux participants de répondre à deux questions : « Comment donner aux jeunes les moyens d’accéder au financement climatique ? » et « Quelles autres initiatives ou bonnes pratiques existe-t-il ? ». Parmi les principales leçons à en tirer, les jeunes devraient avoir davantage accès à une série d’opportunités de renforcement des capacités dans lesquelles ils pourraient acquérir des compétences générales et techniques clés et avoir un accès direct à des experts dans leurs domaines d’intérêt. En outre, le pouvoir décisionnel pratique permettant aux jeunes de mettre pleinement en œuvre leurs initiatives d’action climatique est apparu comme quelque chose qui leur permettrait de mieux débloquer le financement climatique. De plus, dans le cadre de l’échange, le gouvernement du Ghana a partagé son expérience dans l’élaboration d’une stratégie nationale d’apprentissage sur le changement climatique avec une forte composante jeunesse, et le gouvernement du Sénégal a présenté une série d’activités menées dans le pays pour renforcer l’ACE.

Pour conclure la session, M. Angus Mackay, directeur de la Division de la planète à l’UNITAR, a invité les participants à réfléchir à ce qui suit :

  • il y a encore un grand écart entre ce dont les jeunes ont besoin et ce que les organisations offrent. Faire bouger cette aiguille nécessite un réel accompagnement à travers des initiatives concrètes telles que celles présentées par les conférenciers invités.
  • Les pays et groupes vulnérables ne sont toujours pas pleinement engagés.
  • La compréhension technique du sujet soutient les compétences que l’on acquiert en apprenant sur le tas. Il reste encore beaucoup à faire pour développer des compétences générales ainsi qu’une solide compréhension du changement climatique au sein des systèmes éducatifs.

Cet espace de dialogue a réuni plusieurs partenaires UN CC:Learn, dont le Programme des Nations Unies pour le développement, la Commission économique des Nations Unies pour l’Europe, l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture, la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, le British Council, le Fonds vert pour le climat, le Réseau des futurs leaders, leCentre mondial sur l’adaptation, MIET Africa, le Partenariat CDN, Soka Gakkai Italie, YOUNGO et l’Agence internationale pour les énergies renouvelables et les gouvernements du Sénégal, du Kenya, du Libéria et du Zimbabwe.