En Éthiopie, il est facile de constater les effets des changements climatiques, que ce soit par le nombre croissant de périodes sèches et de sécheresses ou l’imprévisibilité des pluies. Ses hauts plateaux mondialement reconnus — le berceau de l’industrie mondiale du café — ne sont pas épargnés non plus, avec une hausse notable des températures moyennes.

L’Éthiopie a la chance d’être un pays jeune. Jeune, car la très grande majorité de sa population, soit plus de 50 %, est âgée de 21 ans ou moins. Par conséquent, il est logique de penser que l’éducation est l’une des grandes priorités nationales. Mais ce n’est que récemment que les décideurs ont reconnu que les changements climatiques doivent être inclus dans les programmes d’éducation.

Dans plusieurs régions éthiopiennes, notamment au Sud, à Oromia et Amhara, il est facile de constater les effets des changements climatiques, que ce soit par le nombre croissant de périodes sèches et de sécheresses ou l’imprévisibilité des pluies. Ses hauts plateaux mondialement reconnus — le berceau de l’industrie mondiale du café — ne sont pas épargnés non plus, avec une hausse notable des températures moyennes.

En septembre dernier, L’Éthiopie a adopté une stratégie d’éducation aux changements climatiques qui vise explicitement à améliorer le niveau d’intégration de l’éducation aux changements climatiques dans le système éducatif formel. L’éducation, sous toutes ses formes, est probablement le moyen le plus efficace de lutter contre les changements climatiques à long terme. Il aura fallu longtemps pour se rendre compte de l’enjeu sur le système de développement mondial, mais une fois de plus, l’Éthiopie s’est donné un avantage sur le reste du monde en montrant l’exemple sur la question.

D’autres ne tarderont pas à suivre, comme ce fût le cas en 2011 lors du lancement de la Stratégie en faveur d’une économie verte et résiliente aux changements climatiques, la première du genre à travers le continent et une source d’inspiration pour plusieurs pays qui ont suivi l’exemple. UN CC:Learn est fier d’être associé à l’élaboration et la mise en œuvre de stratégies d’apprentissage nationales relatives aux changements climatiques initiées par l’Éthiopie et a été ravis de participer à la réunion tenue le 1er mars, présidée par le Ministère de l’Environnement, des Forêts et des Changements climatiques, ainsi que le Ministère de l’Éducation et en présence de M. Angus Mackay, chef du Secrétariat de l’UN CC:Learn. Au cours de cette rencontre, appuyée par plusieurs représentants régionaux, il a été décidé de la mise en place d’une politique habilitante et de cadres institutionnels aux niveaux national et infranational en vue de favoriser l’apprentissage des changements climatiques. Ceci constitue un grand pas vers l’avant et, comme on dit, « chacun peut faire sa chance dans ce monde ».