Le renforcement des capacités et la sensibilisation sont au cœur des discussions en cours au sein des réunions sur le changement climatique qui se déroulent ce mois-ci à Bonn sur l’Action pour l’autonomisation climatique. Nous savons à quel point l’éducation, la formation et la sensibilisation du public sont importantes pour renforcer les mesures contre le changement climatique.

Le renforcement des capacités et la sensibilisation du public sont au cœur des discussions en cours au sein des réunions sur le changement climatique, ce mois-ci à Bonn et orientées sur l’Action pour l’autonomisation climatique (ACE selon le sigle anglais). L’ACE est le nouveau terme inventé pour l’éducation au changement climatique, la formation et la sensibilisation du public prévus aux articles 6 de la Convention sur les changements climatiques et 12 de l’Accord de Paris. Alors que nous avançons progressivement vers l’an 2020 et l’entrée en vigueur de l’Accord de Paris, les nouvelles normes internationales sur le changement climatique sont en jeu, dans un monde qui s’annonce à chaque fois un peu plus chaud qu’aujourd’hui (en moyenne), ainsi que beaucoup moins prévisible quant aux systèmes météorologiques, ce qui par conséquent affecte les populations les plus pauvres et vulnérables. Nous savons à quel point l’éducation, la formation et la sensibilisation du public sont importantes pour renforcer les mesures contre le changement climatique, à condition qu’elles soient bien ciblées et de grande qualité.

M. Chebet Maikut, Commissaire aux changements climatiques de l'Ouganda et Ambassadeur de UN CC:Learn fait un discours lors de l'atelier sur l'action pour l'autonomisation climatique à la SBI48 à Bonn, le 1er mai 2018.

Alors que les Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) entament des négociations détaillées sur l’ACE, plus de 150 délégués se sont réunis pour lancer des idées brillantes. Les enjeux sont la nécessité d’un financement spécifique, l’importance cruciale des systèmes éducatifs nationaux sur l’action contre le changement climatique, et la nécessité d’un accès gratuit à un échange de connaissances de haute qualité ainsi qu’à une formation en ligne. « Ce programme fournit l’ADN de tout ce que nous essayons de réaliser sur le changement climatique », a déclaré Chebet Maikut, de la Commission pour le changement climatique de l’Ouganda, et Ambassadeur de UN CC:Learn. L’atelier a été ouvert par M. Emmanuel Dlamini, Président de l’Organe subsidiaire de mise en œuvre et coprésidé par l’Ambassadeur Deo Saran du Fidji ; et Mme. Ana Maria Kleymeyer représentant les États fédérés de Micronésie. M. Angus Mackay, chef du Secrétariat de UN CC:Learn, a contribué à faciliter les groupes de travail sur la formation et sur les NDC / NAP. « Il s’agit d’une histoire en évolution », a déclaré M. Mackay, « mais nous nous dirigeons maintenant vers quelque chose de concret et tangible pour l’éducation, la formation et la sensibilisation du public ».